domi a écrit: Je ne vais pas me taper les deux heures d'allocution de M Farandou que tu nous donnes en lien juste pour trouver le passage incriminé
toutes mes excuses
... J'ai oublié, dans mon élan, de "cibler" le passage en question qui commence à partir de 1H 08 19 et se termine à 1H 12, les citations que j'ai faites étant concentrées dans les premières deux minutes (à 1H 08 30, pour la taxe sur le kérozène)
sachant que j'ai pu oublier un mot ou deux au passage (ou en ajouter un), parce que notre homme parle vite, et avec un masque...Et, il est juste de dire que sur les deux heures de l'échange, il n'a guère "parlé, lui-même, que 3/4 d'heure... domi a écrit:[sur] les propos "techniques" de l'intéressé sur l'aviation [...] je ne lis ci-dessus guère d'arguments de ta part sur cette question
Et pour cause, puisque ce n'est pas, semble-t'il, en cette occasion, qu'il s'est épanché sur la question du renouvellement d'air dans les cabines.
Et du reste, je ne me serais pas risqué à lui donner tort ou raison à ce sujet car, on l'aura compris, il est plus dans mes cordes d'aborder les problèmes posés par l'exonération de l'article 265 du code des douanes ou autre sujet d'économie générale ... domi a écrit:[...] je préférerais le voir déclarer la guerre au transport routier de marchandises
Il l'a fait, par une allusion à 1H 08 56, mais surtout entre 1H 54 et 1H 55(10) où il a clairement dénoncé le fait que le transport routier de longue distance européen soit lui aussi, comme l'avion, exempté de toute taxe "carbone".
Et si je l'ai bien compris, il a dit même à ce moment là :
"si j’avais un souhait à formuler, ça serait une réflexion sur un élargissement de la fiscalité carbone à l’ensemble de l’activité de transport".Sachant qu'à 1H 57 30, (et donc tout à la fin) il a aussi plaidé pour des transports mieux "coordonnés"...
Et j'en profite, d'ailleurs, pour dire que ma réflexion précédente ne se voulait absolument pas être une défense de M.FARANDOU, n'ayant aucune raison de lui en vouloir ou le contraire...
En fait, je ne cherchais qu'à rester fidèle à l'idée que la
condicio sine qua non de la crtique des propos tenus par quelqu'un, c'est avant tout, d'être sur qu'il les a bien tenus...
Or, j'avais quelque raison de m'interroger à ce sujet puisque j'avais lu, par hasard, il ya quelque temps, dans un journal économique
(revue "T", de la La Tribune, n° 5 de juin 21), cette phrase prononcée par notre personnage :
"La relation avec l'aérien sera toujours ambivalente. Nous sommes en'compétition. Mais cette concurrence est un peu dépassée et il est préférable d'entrer dans une logique de complémentarité. La loi peut certes fixer le curseur de cette complémentarité, mais nous devons travailler avec les acteurs de l'aérien pour la développer."
C'était, selon l'article, juste après qu'il ait débattu avec la directrice générale d'Air France et les patrons d'ADP et de Michelin, au Paris Air Forum, sur le thème :
"comment réconcilier le train et l'avion".
Or comme il me paraissait singulier qu'il ait pu changer d'avis à ce point, j'ai voulu en savoir plus, ce qui m'a permis, comme tout le monde peut désormais l'entendre, que ses dires devant les députés ont, pour le moins, été "sortis de leur contexte".
Et qu'en fait, il n'avait jamais fait que dire à son tour, ce que beaucoup disent ou pensent, à savoir que la concurrence, dans les transports, est "faussée" par un certain nombre de décisions d'ordre fiscal ou budgétaire, avec, au premier rang, l'exemption de taxe sur les carburants, accordée par la France pour ses vols intérieurs, contrairement à beaucoup d'autres pays comme les États-Unis, le Japon, le Brésil, la Suisse, la Norvège ou encore les Pays-Bas, lesquels ne semblent pas s'en porter plus mal…Etant dit que selon ses défenseurs, y compris "ministériels", cette exonération aurait pour but de protéger les compagnies aériennes françaises, face à la concurrence des low cost....
Mais je suis d'avis, pour ma part, qu'il irait sans doute mieux, de ce point de vue, de suivre les recommandations de quelques chambres régionales des comptes, demandant de mettre donc fin aux aides publiques dont sont abreuvées les compagnies en question par les régions, départements et autres chambres de commerce ville, sous couvert de favoriser le tourisme.Des aides qui feraient, dit-on, qu'une célèbre compagnie irlandaise installée dans le paradis fiscal de l'ile de Man ne verserait en fait aucun salaire pour les personnels qui travaillent pour elle dans certains aéroports, ceux-ci s'en chargeant directement. Ou que des subventions versées à des association censées avoir été crées pour développer le tourisme dans une grande ville du sud, finissent directement dans les caisses "détaxées" de la compagnie low cost dont on parle, par l'un de ces mystères que les règles de la comptabilité pubique n'admettent pas, d'après les les magistrats cités...Mais, c'est "pas gagné", parce que je viens de lire que tous les amendements déposés par les parlementaires en vue de la fin de l'exemption de la taxe kérozene, lors du vote de la fameuse loi "mobilités" d'il y a deux ans, ont été écartés par notre ministre pilote de ligne (y compris ceux de sa majorité)...