Des ponts et des viaducs

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Oui, il y avait un feu qui couvait dans les réserves de charbon depuis le départ de Southampton, mais situé assez loin de la partie qui a touché l'iceberg.
Par contre, il est à-peu près certain que c'est cet incendie qui a fragilisé la coque suffisamment pour que le bateau se casse en deux avant de couler.

[PaulXpress]

Oui, il y avait un feu qui couvait dans les réserves de charbon depuis le départ de Southampton, mais situé assez loin de la partie qui a touché l'iceberg.

C’est ce que déclare Senan Molony, journaliste britannique et spécialiste du Titanic. Pendant plus de 30 ans, il a examiné des photos rares du Titanic avant son départ de Southampton en 1912. C’est en observant à la loupe ces images prises par le chef électricien lorsque le bateau se trouvait sur le chantier naval de Belfast, que Molony a aperçu des longues marques noires le long de la face avant droite de la coque. L’endroit précis où l’iceberg a heurté le bateau quelques mois plus tard.
D’après les conclusions de Senan Molony, un feu aurait endommagé la coque avant du paquebot de 269 mètres avant qu’il ne quitte la capitale de l’Irlande du Nord. L’incendie aurait fait rage pendant près de 3 semaines et serait parti d’un stock de carburants. C’est pour cette raison que le choc avec l’iceberg, le dimanche 14 avril 1912 à 23 h 40, a percé subitement le paquebot, causant la mort de 1 500 personnes environ.
https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2017-01-02/le-titanic-a-t-il-coule-a-cause-dun-incendie-cf1ca61e-9836-458d-a7e1-31a9aac87a18

[BB67300]

Depuis 1912, Il y a beaucoup de gens qui essayent de vendre leurs hypothèses (et leurs livres) autour de ce naufrage. Il y en a même un qui sait exactement comment se sont passées les dernières secondes du Titan (selon ses recherches à lui tout seul ).
Pour l'instant, à part quelques témoignages de rescapés (dont essentiellement ceux provenant de membres de l'équipage survivants peuvent être considérés comme fiables) et les analyses métallurgiques, on ne sait pas grand chose de la réalité des faits.

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Suite (et fin ?) du reportage à Massy.

Le levage du pont de Chartres (RATP donc) a débuté à 23h30 lundi au lieu de 01h00 mardi, avec plusieurs poses. Au bout d'une heure, on en était encore là :

vue depuis le terrain de foot un peu après :

et depuis le terrain de basket :

en surplomb de sa position finale après une rotation de 180°:

Presque posé (vue de l'autre côté des voies par rapport aux photos précédentes, à gauche l'un des viaducs de raccordement à la LGV A) :

Ensuite, il y a eu presque une heure de tentative de résolution d'un problème : il y avait 2 cm de décalage sur l'angle côté Paris/viaduc LGV. Au final, la pose a eu lieu avec 4 mm, mais théoriquement ça ne pouvait pas rester en l'état. A noter que la grue pose les ponts sur des groupes de vérins qui permettent d'ajuster la descente au mieux ensuite.

On peut voir la proximité du raccordement de la LGV (où les TGV passaient de et vers Paris Austerlitz à vitesse réduite) avec le nouveau pont :

Avant le levage proprement-dit, la grue a pesé la charge : environ 160 t d'agrès (câbles, sangles textiles, manilles, palonniers écarteurs) et 1365 t pour le pont (soit 10 t de moins que prévu).
Pour la petite histoire, la couleur des ponts (du RAL 5005) aurait été choisie sur un nuancier par le maire de Massy, qui semblait déçu de ce rendu (qui est assez moche, et qui va vite se décolorer comme tous les bleus, rouges, jaunes).

[- Z -]

Merci pour ce compte-rendu très complet...
Et encore des histoires de RAL !

[BB67300]

Oui, ça rappelle quelque chose
Mais ce n'est pas fini, car j'ai passé 20 h sur place (sans fermer l'oeil, et avec beaucoup de marche pour naviguer entre les spots faute d'avoir pris ma trottinette ), et il y a le second, le Gallardon SNCF.
De jour cette fois, mais là, ça n'a pas commencé à l'heure ou en avance, mais plutôt en retard de 3 h suite à un problème de préparation des agrès (différents entre les deux ponts) : 14 h au lieu de 11 h, avec une foule exposée au soleil sur le terrain de foot
Donc, déjà, une vue de près du pont RATP en plein jour et encore sur ses vérins (là où il y avait un problème) :

Ensuite, le pont SNCF qui est transporté au plus près de la grue avec des remorques automotrices (4 lignes de 12 essieux à 4 roues, soit 192 roues au total

Début du levage :

puis rotation :

c'est presque terminé :

Et ça ne perd pas de temps chez Sarens, car pendant le levage, les remorques automotrices étaient séparées et chargées dans des camions bâchés par une grue télescopique (l'un de ces camions, immatriculé en Pologne, a d'ailleurs rencontré fortuitement un TER à un passage à niveau à Belleville (54) en mai ).
Quant à la grue LIttle Celeste, elle va être rapidement démontée pour partir vers de nouvelles aventures en Amérique du sud.

Le reste sera du classique. La grue Kirow de TSO est prête en gare de Massy-Verrières pour reposer les coupons de rails :

[BURLINGTON]

Oui, quand on ne sait pas, on évite. La cuvette à ballast n'est pas en béton, mais en inox
Le problème de ce pont est particulier puisqu'il est à moins de 500 m de la mer. La corrosion saline a eu raison de l'ancien, donc c'est un mix acier-béton-inox qui a été choisi. Et de ce fait, plusieurs entreprises ont conçu ce pont en commun (pas que Matière).
Quant au Titanic, on ne sait toujours pas à quoi ressemble la déchirure dans la coque, puisqu'elle est cachée dans le sable et la vase. Mais l'analyse de certaines tôles semble montrer du fer puddlé avec des différences de taux de carbone et beaucoup de souffre (mais certains endroits du fond marin sont aussi riches en souffre, donc ça pourrait venir de là), et également des compositions très différentes pour les rivets selon l'endroit où ils se trouvaient sur la coque. Il semble (mais le saura t-on vraiment un jour) que les rivets aient d'abord tiré sur les trous, ce qui aurait créé des fissures, puis la cassure soudaine des tôles (facilitée par la température très basse), et qu'à certains autres endroits les têtes de rivets se soient arrachées.

Quand on veut avoir raison... on a toujours raison. Bref je te laisse dans tes "connaissances". Mais je n'en pense pas moins.

[BURLINGTON]

Toujours pour la Siagne.

J'ai dit une bêtise (mea culpa) les poutres sont inclinées. Par contre la cuvette à ballast est en béton et pas en inox... On voit clairement les connecteurs acier/béton et les entretoises qui seront enrobées. On voit clairement aussi le perçage de celles ci pour le passage des armatures longitudinales.
Quand au traitement anticorrosion, compte tenu de la situation, on est peut être sur un système CXHZNV de l'ACQPA.

[canari]

Pour finir, dans l' Estérel , le viaduc de La Rague à Théoule en 2010.

Le prochain pour les compteurs de rivets: un pont cage mixte ferroviaire et routier sur la Loire .
Kénavo

[242TE66]

Canari :
Le prochain pour les compteurs de rivets: un pont cage mixte ferroviaire et routier sur la Loire .

Peut-être le pont ferroviaire de Pirmil, dit aussi pont de Pornic, à Nantes

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_ferroviaire_de_Pirmil

C'était un pont ferroviaire à double-voie, mais l'une des voies fut déposée pour aménager une chaussée routière, devenue par la suite une piste cyclable.

242TE66