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Re: Bonnes et mauvaises nouvelles du rail français

MessagePosté: 02 Mar 2021, 18:36
par SAVAJOL
La dernière fois que j'ai pris un train de nuit c'était sur le feu 262 entre Salzbourg et Paris Est, en voiture-lit T2 single. (Me suis fait un p'tit plaisir !!).
Rien vu de la nuit ! :dodo: Stewart, p'tit déj, cabine de toilette. J'ai même mis un pyjama comme à la maison :mdr:
Le pied !!
En voiture, j'en aurai eu pour la journée, je pense. Prix global : ?
En avion => frais taxi depuis l'aéroport trop cher. Prix global : ?
Donc quitte à prendre le RER pour rejoindre Paris, autant prendre le train de nuit qui m'amène à Paris directement pour poursuivre mon voyage final.

Une chose est sûr en tous cas : si on ne propose pas d'offre, on ne prend pas le risque d'intéresser quelqu'un.

Re: Bonnes et mauvaises nouvelles du rail français

MessagePosté: 02 Mar 2021, 18:52
par SAVAJOL
domi a écrit:
SAVAJOL a écrit:
Là, j'ai un peu glissé quand même ... :oops: :mrgreen:


Ca t'a marqué, on dirait. :mdr:

Domi


ça m'a fait rire :mdr:

Re: Bonnes et mauvaises nouvelles du rail français

MessagePosté: 02 Mar 2021, 18:55
par SAVAJOL
Une dernière info (sans glissade :mrgreen: ) :
https://www.lefigaro.fr/voyages/trains- ... e-20210106
Du Paris Berlin et Paris Vienne à venir ...
Faudra voir le résultat.
Et quelques belles photos à faire en été peut-être en Lorraine ! :cool: :mrgreen:

Re: Bonnes et mauvaises nouvelles du rail français

MessagePosté: 02 Mar 2021, 21:25
par BURLINGTON
SAVAJOL a écrit:...
Une chose est sûr en tous cas : si on ne propose pas d'offre, on ne prend pas le risque d'intéresser quelqu'un.

Pourquoi quand l'offre était là la demande n'y était pas/plus ? Prix, commodité (flexibilité, parcours terminaux, bagage, etc) ?

Re: Bonnes et mauvaises nouvelles du rail français

MessagePosté: 03 Mar 2021, 00:29
par SAVAJOL
Pourquoi quand la demande était là, l'offre n'y était pas / plus ? Orientation politique des transports, plan Guillaumat, fake news sur les coûts, abandon par l'état, suppression de personnel, scission de la SNCF en branche, pas de pub, pas de volonté de modernisation ?

Re: Bonnes et mauvaises nouvelles du rail français

MessagePosté: 03 Mar 2021, 00:43
par BURLINGTON
Tu retournes la question ;) Mais rien ne prouve que la demande est là. Alors que le contraire a été constaté.
Bref rendez vous dans 2 ou 5 ans pour voir l’efficacité de ce "retour" des trains de nuit.

Re: Bonnes et mauvaises nouvelles du rail français

MessagePosté: 03 Mar 2021, 09:35
par SAVAJOL
Ben oui, comme rien ne prouve que la demande n'est pas là. :D Alors que le contraire a été constaté.

C'est un peu l'histoire de l'époque 3 en miniature ... ou du zéro en plastique abordable.
Un peu l'histoire du Lille Paris en TER ...
Un peu l'histoire des corails entre Paris et Strasbourg ...

A propos d'offre et demande :
Est ce que la construction des autoroutes a répondu à une demande ou bien est-ce une offre des pouvoirs publics au tout auto ? Dit autrement, sont elles toutes rentables ? :?: (enfin maintenant, elles ne le sont plus pour l'état).

Zut, on va glisser, je le sens :mrgreen:

Re: Bonnes et mauvaises nouvelles du rail français

MessagePosté: 03 Mar 2021, 11:33
par tyrphon
Moi, j'ai un souvenir ému du train de nuit Paris-Grenoble que j'empruntais parfois pour mon boulot.
En WL type P (aux frais de mon employeur). Parfois deux nuits de suite, avec une réunion de toute la journée à Grenoble. En avion, je perdais un temps fou et j'étais obligé de passer au moins une nuit sur place.
Mais j'avoue que je me faisais plaisir, ayant toujours adoré voyager en train, de nuit comme de jour.
J'ai même de bons souvenirs de nuits avec très peu de sommeil en couchettes, mon matériel photo et mes papiers sur le ventre, mais bercé par le roulement du train, et jetant à chaque arrêt un coup d’œil sur la gare (je prenais si possible la couchette intermédiaire pour pouvoir jeter un œil). :coeur1:
Mes collègues ne comprenaient pas et disaient "la voiture, c'est mieux". Je leur répondais "oui, mais je n'ai pas les moyens de me payer un chauffeur".
Il faut dire que j'adore rêvasser en voyage, et que l'attention nécessaire pour conduire n'a jamais été mon truc. Maintenant que les rares voyages que j'effectue ne me permettent plus de prendre le train, je laisse en permanence le volant à ma femme, qui ne sait pas quoi faire en voiture quand elle n'a pas le volant en mains.

Re: Bonnes et mauvaises nouvelles du rail français

MessagePosté: 03 Mar 2021, 23:52
par CarloDiGhega
SAVAJOL a écrit:...(cher à Carlo Di Ghega :coucou: )...


:coucou: retour...

Salzburg - Paris est exactement ma relation, à l'époque je faisais le tour au moins 5 fois par an en train de nuit. Au jour d'huis je vais maximum 4 fois par an, quand je n'ai pas le temps pour plus des trajets diurnes.

Je dis la même chose que Tyrphon disait concernant ses voyages à Grenoble : en avion c'est la galère et on perde un jour par direction. Et au contraire au train (qui ne prendre pas si plus de temps) toutes les contrôles, check-in attendre pour les bagages... un perte de temps, horrible.

Et la voiture? Je faisais Paris - Salzburg en voiture avec famille noël 2019/20 (grève en France), l'été 2020 (madame avait peur du virus) et une fois le novembre 2020 rapidement tous seul. Je ne peux pas appeler ça autrement que "grand ennuie" pour toute la famille, le conducteur inclus. Je préfère évidement de jouer du LEGO ou UNO et manger au resto avec mon fils (et naturellement madame) que conduire une voiture.

Donc, concernant l'efficacité de temps il y a le classement suivant :

(1) télétransportation
(2) train de nuit
(3) ICE (voiture restaurant)
(4) TGV (pas de resto)
(5) avion
(6) voiture

Donc, je suis heureux (et le 2eme autrichien dans la boite aussi) d'avoir un train des ÖBB Paris - Vienne (via Salzburg) à partir de Décembre 2021. En plus ce train nous liaisonne directement avec le siège de notre entreprise en Autriche.

Pour la demande : Toujours, quand j'ai pris le train de nuit Paris - Munich, il était remplie jusqu'au dernier place.

Re: Bonnes et mauvaises nouvelles du rail français

MessagePosté: 04 Mar 2021, 15:21
par bernard21
SAVAJOL a écrit:
A propos d'offre et demande :
Est ce que la construction des autoroutes a répondu à une demande ou bien est-ce une offre des pouvoirs publics au tout auto ?


Bonjour,

il n'est pas très aisé de répondre à cette question...du point de vue de la pure théorie économiquee, en tout cas.

Car, si l'on s'en tient à l'exemple français, la première "route à péage", semble bien n'avoir été établie en 1926, que pour faciliter l'accès des touristes au Puy de dôme, et donc bien pour répondre à une...demande de ceux-ci (mais, ce n'était, pas à vrai dire une autoroute, puisqu'elle n'offrait qu'une seule voie dans chaque sens, avec une simple ligne jaune continue, au milieu...).

De même, la deuxième véritable autoroute a avoir été étudiée, dans l'ordre historique (1927-1935), a été l'autoroute de Normandie (A13), en vue, disent certains, de gagner du temps et aussi pour le "plaisir des yeux" (on parlait déja de la "route des estuaires").

En fait, destinée avant tout à relier Paris aux ports transatlantiques du Havre et de Cherbourg, on peut quand même imaginer que sa vocation était avant tout économique et propre à satisfaire, elle aussi, la "demande", qu'elle soit le fait des voyageurs ou des armateurs des paquebots de luxe de l'époque .

Ailleurs, les italiens s'étaient dotés d'une première autostrade, dès 1922, qu'ils avaient appelé "l'autoroute des lacs", dans un but touristique évident, et à la suite, là aussi, d'une "demande" de même ordre.

Chez les étasuniens, "l'autoroute de Long Island" a été construite au début de la première guerre mondiale, à la "demande" dit-on, du millardaire alors célèbre VANDERBILT, qui en avait besoin pour se déplacer rapidement entre ses centres d'affaires New yorkais et sa luxueuse résidence "campagnarde" de Rhode Island...(mais, c'est lui, dit-on, qui l'aurait en grand partie financée).

En Allemagne, on a coutume de dire que ce serait adolf Hitler qui aurait "promu" les liaisons par autoroute, à partir de 1933, pour des raisons autant économiques que militaires. Mais, c'est oublier que la première autoroute du monde avait été construite dès 1908, avec "l'AVUS" de Berlin, qui était destinée au départ à servir de circuit de compétition automobile, tout en étant reliée au reste du réseau urbain, en dehors des jours de course.

Bref, et pour répondre précisément à la question, on peut donc difficilement dire que le "marché" des autoroutes s'est formé à partir de "l'offre" des pouvoirs publics (sauf, peut-être, outre-rhin, où l'on peut dire que ce sont les "pouvoirs publics" qui ont été à l'initiative, face à une "demande" qui ne demandait sans doute rien, à l'époque).

C'est plutôt la "demande" des uns et des autres d'avoir plus de "facilités " à se déplacer, ou de permettre à une "clientèle" d'aller plus vite en tel ou tel endroit, dans un contexte de "progrès", qui semble à l'origine des choses.

Car, en raison des sommes à investir, on ne peut pas raisonnablement penser que quelqu'un aurait pu prendre le risque de parier sur une "demande" et "d'offrir" des équipements qui pourraient être en mesure de la "tirer", selon la définition qu'en donne de la la fameuse "loi de Say", base de cette vision de l'économie libérale.

Maintenant, c'est un peu comme savoir qui, de la poule et l'oeuf... :siffle: