Lavoie Desonmètre a écrit:Pour répondre aux interrogations de Tchou tchou et Alex07, je ne saurais dire pourquoi cette machine n’a pu fonctionner que 3 saisons ?
Ce que je sais, c’est que très vite elle s’est retrouvée la seule à assurer un service intense. Elle devait remorquer presque chaque jour des trains de plus de 10 voitures, conduite parfois par des équipes peut être pas suffisamment formées.
Les anciens avaient préféré aller voir sous d’autres essieux, (alors que la plupart avait choisi ce métier par passion).
De plus la machine était exploitée, sans beaucoup d’entretien.
En 2004, il y avait 4 locomotives en état de rouler, dont :
- la 030T Pinguely Bi-cabine n°32 mise à disposition par la SGVA, abandonnée par l’exploitant à sa chute de timbre.
- la Mallet 020 020T ex POC n°104 ressuscitée 10 ans plutôt avec l’autorisation de son ancien propriétaire Américain d’alors, grâce à la volonté et la participation financière de la SGVA.
- La Mallet 030 030T n°403 arrêtée peut être en 2006.
Nos élus politiques et dirigeants ont peut être cru que leur nouveau manège allait pouvoir tourner avec une seule machine et une ½ douzaine d’ordinateurs ?
Certains disent aussi que la reconstruction de la chaudière de la 414 ne donnait pas satisfaction ?
Ci-dessous toujours la chaudière 414 Polonaise en érance au dépôt de Tournon en 2008
Bonsoir,
Merci de votre réponse.
Combien de chaudières neuves installés récemment n ont pas données satisfaction, ou bien rapidement rendues l’âme, car inaptes à la mise en pression avec moins de 10 ans de fonctionnement.
Un certain nombre hélas.
Dernièrement, le MTVS s'est fait livrer une chaudière neuve, qui tout simplement ... n' a pu être mise en pression et qui en plus doit être a nouveau intégralement reconstruite de A à Z.( soudures inadaptées).
Lorsque l'on sait que l'APPAVE devient très réticente pour retimbrer des chaudières centenaires et vu le coût de fabrication d' une neuve, il y a de quoi s' inquiéter, car nous sommes déjà au XXIème siecle.
Combien de nos starlettes du rails vont-elles pouvoir encore rouler d'ici peu ?
Je n'ose même pas penser au coût de reconstruction d 'une chaudière de PACIFIC.
Notre pays est désindustrialisé, avec un savoir faire qui se raréfie. De plus en fréquemment, il faut aller à l'étranger ( Allemagne, Pologne), pour trouver une main d'oeuvre qualifiée '( actuellement la 141C100, bandages et essieux de la 141TD740). Mais, les cultures techniques y sont différentes, donc parfois incomprises, donnant pour résultat des restaurations hasardeuses d'un point de vue fiabilité (Ex 241A65).
Heureusement qu 'il y a des bénévoles et des associations qui connaissent, pratiquent, et pérennisent des gestes que l'on n'apprend plus nul part ailleurs. Des avis avaient été donnés pour la 241 A 65, mais ...pas écoutés. Oubliée la carrière européenne de cette loco( Elle gaze mal), il a même fallu reconstruire l'axe coudé d'un essieu moteur suite à sa destruction.
Comme quoi il ne suffit pas d'avoir un chéquier grassement approvisionné pour obtenir satisfaction et d'atteindre ses objectifs.
Plus que jamais notre patrimoine ferroviaire associatif risque d' être la convoitise des hommes d'affaires. Mais investir pour gagner et jouer au train à vapeur, c'est plus risqué qu'à la Bourse, mais c 'est jouable a une seule condition.
Celle de respecter l'homme et sa main qui martèle le métal.
Je souhaite que la collaboration, garante de succès entre la société SNCFV et les associations de soutien du Vivarais, s’avère des plus fructueuse pour l'avenir de tous.
Cordialement.
Patrick