Entièrement d'accord. De plus, lorsqu'on examine attentivement les rambardes des voitures de ce type sur le réseau du Vivarais ou sur celui de la Baie de Somme, on voit très bien que la rambarde était coupée à cet endroit et qu'elle y fut soudée ultèrieurement. Le petit marchepied qui prolonge la plateforme au-dessus du tampon et les deux poignées latérales (qui se retrouvaient d'ailleurs dans les soufflets d'intercirculation des voitures SNCF des années soixante) n'auraient eu aucun sens s'il n'y avait pas eu intercirculation effective, au moins pour les personnels de la compagnie. De plus la "vitesse" des trains était suffisamment faible pour que le passage entre les voitures à cet endroit là ne pose aucun vrai problème de sécurité.
Une anecdote : ces voitures n'étant pas dotées de toilettes, la gent masculine se postait au bord de la plateforme pour assouvir un besoin urgent, en prenant garde au vent. Et la gent féminine avait la possibilité, soit de s'accroupir au même endroit (dos tourné au paysage avec une amie interdisant alors momentanément la sortie en se tenant devant la porte), soit de descendre du train (généralement dans une rampe), de s'isoler derrière un buisson, puis de remonter en marche, manoeuvre nettement plus dangereuse que de passer d'une voiture à l'autre au-dessus des tampons !
Jusqu'en 2010, ma collection de lanterne comprenait une lanterne de contrôleur du Second Empire. Imaginez un bougeoir dont la partie haute était enfermée dans une boite carrée vitrée sur 3 côtés avec une chaîne permettant de se la passer autour du cou pour avoir la lanterne sur la poitrine et les deux mains libres. Ces lanternes étaient rares car beaucoup ont terminé leur vie dans un fossé (parfois avec le contrôleur d'ailleurs). C'est assez dire les "acrobaties" auxquelles se livraient ces personnels qui n'entraient jamais dans les compartiments et se tenaient constamment sur le long marchepied latéral en sautant d'une voiture à l'autre, toujours sur ces marchepieds, la nuit comme le jour, qu'il pleuve ou qu'il vente. C'est pour ces acrobates, et pour eux seuls, qu'étaient posées des rambardes latérales le long des parois des voitures et fourgons ....
Revenons à nos rambardes. Et de trois :
Notez que les portillons ne sont pas soudés aux fils laiton qui les bordent sur leurs deux côtés. Ils ne sont soudés qu'à la rambarde horizontale.
Cordialement. JLS