Les concepts de demain sont déjà en phase de réalisation. Ils s’articulent autour de deux plates-formes technologiques, qui prennent appui sur des principes de conception qui ont fait leur preuve et sur de nouveaux choix raisonnés en termes de motorisation et d’optimisation de l’architecture des trains. La première, à deux niveaux, est relative à la grande capacité et répond aux besoins du marché français. Elle a pour objectif de faire évoluer le TGV Duplex existant en conservant la motorisation concentrée, vers un très gros porteur, le « Jumbo ». Celui-ci sera capable d’offrir sur 400 m de longueur, une capacité de 1200 places, soit plus de 2 TGV Duplex rassemblés.
La seconde plate-forme, baptisée AGV (ALSTOM Grande Vitesse), à 1 niveau, est développée à partir d’une architecture et de technologies nouvelles, pour compléter l’offre. Cette 4ème génération de trains à très grande vitesse, destinés aux liaisons ferroviaires interrégionales entre les villes, transportera jusqu’à 600 passagers à une vitesse pouvant atteindre 350 Km/h. Ces performances seront possibles grâce aux progrès réalisés dans les domaines de l’électronique de puissance (onduleurs à IGBT) et de l’électrotechnique (moteurs à aimants permanents), à l’utilisation de matériaux composites permettant de réduire la masse des trains et aux modélisations aérodynamiques. Un trajet Paris-Toulouse en France, par exemple, pourrait être réalisé en 2h30 au lieu de 5h aujourd’hui.
Mais en tout état de cause, si le concept est acheté par un opérateur quelconque, je doute fort que le nom Alstom reste dans l'abréviation du nom du train.