Rapide 424 a écrit: On se demande meme comment de tels travaux ont pu etre menes a bien avec les moyens de l'epoque. Il fallait vraiment en vouloir et y croire.
Il n’y a pas besoin d’aller si loin. Quand on traverse les Cévennes ou certains endroits des Alpes, on est frappé par la présence d’ouvrages d’art particulièrement audacieux, construits parfois pour de simples voie étroites et qui n’ont finalement servis que quelques dizaines d’années avant que l’automobile (ou plutôt les cars dans un premier temps) ne les rendent obsolètes. Par exemple, quand on monte au dessus de Menton, on voit de nombreuses traces d’un ancien train métrique Menton – Sospel, avec en particulier un spectaculaire viaduc en hélice.
Il y a même dans le nord de la Sarthe un viaduc en béton, un des premiers du genre construit vers 1910 par Harel de la Noé, qui n'a jamais vu les tramways départementaux à qui il devait livrer le passage. La construction de la ligne fut finalement abandonnée.
Rapide 424 a écrit:On crevait souvent sur le tas d'alleurs, ce qui evitait de crever avec des tubes partout dans un hopital. Pas plus mal dans un sens peut-etre .....
Mouais…
Penses-tu vraiment que les souffrances précédant la mort étaient moindres ? Mourir d’une saleté incurable sans autre secours que les prières des proches et sa propre attente de la fin de l’agonie ne devait guère être plus plaisant que mourir dans le relatif confort des soins paliatif. Tu me parleras peut-être de dignité mais à mon avis, pendant la souffrance de l’agonie, la dignité ne doit pas être la première préoccupation.
Bien sûr, on pouvait aussi mourir de mort violente, en particulier au travail pendant la construction des chemins de fer. Au début, on n’utilisait d’ailleurs pas de dynamite mais de la poudre noire bien plus dangereuse. Mais aujourd’hui aussi la mort violente est toujours possible, même au travail ou les accidents existent toujours, en particulier dans le bâtiment. la mort violente n'exclut d'ailleurs pas l'agonie douloureuse. Parfois on ne meurt pas immédiatement et on a tout le temps d'endurer les douleurs physiques et psychiques qui réjouissent tant tous les adeptes de la rédemption par la souffrance.
Une brute qui tourne en rond ne va pas plus loin que deux intellectuels assis (Michel Audiard revisité)