Comme par hasard, toujours, les courbes présentées démarrent en 1975, année depuis laquelle, c'est incontestable, la température globale augmente. Comme par hasard, toujours, on ne montre jamais la courbe de pente inverse qui va de 1945 à 1975, c'est à dire pendant le boom industriel des trentes glorieuses, et au cours de laquelle la température globale a baissé continuellement, à tel point que lorsque je poursuivais en haletant mes études d'ingénieur, on évoquait sans rire la possibilité pour la fin du 20ème siècle d'une nouvelle glaciation. Et d'évoquer à l'époque la possibilité de s'en prémunir en produisant du C02 pour augmenter l'effet de serre. C'est cette vieille idée qui est à la source de tout le patakès que l'on fait actuellement autour du CO2.
En réalité, le problème est ailleurs:
- oui, le réchauffement est une réalité incontestable.
- non, les causes du réchauffement ne sont pas celles que l'on avance. En particulier, le CO2 n'y est pour rien, bien incapable qu'il est à si petite dose d'influencer quoi que ce soit. En effet, il ne représente à lui tout seul que 0,5% des gaz à effet de serre que l'on trouve dans l'atmosphère, la vapeur d'eau en étant comptable à hauteur de 95%.
Personne ne fera croire au scientifique analyste que je suis qu'une variation, qu'un doublement même, de quelque chose qui représente moins de 1% d'un tout peut modifier significativement le tout.
Pourtant le CO2 augmente. En effet: comme la température augmente, le CO2 augmente. Il augmente car la végétation devient plus active et en produit plus; il augmente car les océans se réchauffent et en libèrent plus; il augmente car les glaces fondent et libèrent celui qu'elles ont emprisonné au cours des glaciations. Il augmente aussi car l'industrie, la société en produit plus. Mais le surplus dû à la société représente 0,1% du total des gaz à effet de serre.
Le CO2 libre dans l'atmosphère augmente quand la terre se réchauffe et diminue quand elle se refroidit. autrement dit, il n'est pas la cause du réchauffement; il en est une conséquence.
Mais le business climatique occupe aujourd'hui des centaines de milliers d'emplois (sinon des millions); il génère des milliards de dollars de chiffre d'affaire. Tout argument allant contre est donc systématiquement étouffé à la source et les néo-obscurantistes verts, profitant - sans effort nécessaire il faut le reconnaître - de l'ignarité scientifique de l'immense majorité des populations ont de beaux jours devant eux.