



Je suis, ou plutôt j'ai été, très pointilleux sur l'orthographe, surtout pour les articles publiables sur ce bon vieux papier, du temps où j'étais rédac'chef de quelques revues et bulletins (une maladie qui m'a bien occupé pendant une dizaine d'années). Aujourd'hui, je le suis moins pour les petites fautes et certains accords, en particulier de participes passés : ils peuvent parfois être vraiment diaboliques ! Et de ce point de vue, n'en déplaise aux plus dogmatiques des puristes, je suis un farouche partisan d'une (légère) réforme de l'orthographe.
Ex1. Ces acteurs que j'ai vu(s?) jouer, je les ai entendu(s?) applaudir
Ex2. Les rumeurs qu'on avait cru(es?) être fausses
Avec les verbes pronominaux, ça devient du délire :
Ex3. Elle s'est laissé(e?) séduire et s'est laissé(e?) mourir de chagrin
Je pourrais continuer longtemps ainsi. Reconnaissons-le : le français est une des langues actuelles les plus complexes d'un point de vue grammatical. Heureusement nous avons eu quelques belges comme Grévisse pour éclaircir un (tout petit) peu tout ça.
De toute façon personne n'est irréprochable et des fautes d'orthographe, ne serait-ce que des coquilles, se glisseront toujours dans nos textes, même les plus soignés. Alors j'attends de pied ferme ceux qui vont éplucher mon texte et qui vont y dénicher des fautes


Petit addendum : ceux qui croient aux vertus miraculeuses de la relecture (même si elle reste toujours très utile voire indispensable) devraient faire preuve de modestie. Cet exercice ne peut JAMAIS révéler toutes les fautes dans un texte, ne serait-ce que d'une petite page A4. Je me rappelle

bw
Aïe, aïe ! pas taper !



Je ne l'ai découverte, celle-là, qu'en relisant le fil. Comme quoi la relecture reste très très utile...

PS. J'en ai trouvé deux autres en plus du "je me rappelle d'un" lors de cette relecture mais j'ai décidé de les laisser. De toute façon si, à l'occasion, je relis encore une fois ce texte j'en trouverai d'autres.
