great john timber a écrit:(...) Allez, Jean-Michel, à tout bientôt.
(pas de visite belge en perspective ? ...
Bonjour Guy (et les autres !

) : hé non, toujours pas de balade belge en vue. On y avait pensé pour cet été, mais finalement on a (encore !

) remis à plus tard...
great john timber a écrit:(...) Donc, les restaurateurs (d'avion, pas la bouffe !) ne s'attachent qu'à faire leur boulot de restaurateur, ce qui n'est déjà pas mal. Les warbirds deviennent de plus en plus rares à dénicher, surtout un P-40...
Oui, mais sans être expert il me semble qu'il existe d'autres P40
ailleurs, et même en état de vol ?
Le cas du Curtiss récemment retrouvé en Egypte est quand même
très particulier : il offre une étonnante similitude

avec celui de l'aviateur australien Willian Newton "Bill" Lancaster disparu en 1933 (*) dont l'avion (certes en bien plus mauvais état), le corps et même un journal (il avait survécu 8 jours à l'accident dans des conditions terribles) furent retrouvés par hasard... en 1962

, dans le désert algérien.
(*) : Un site français remarquable sur cette découverte de 1962 : Tanezrouft, un papillon dans le désert La question de restaurer
CE Curtiss P40 retrouvé en Egypte (celui-là précisément) m'interpelle vraiment

: cet avion n'est pas un objet historique/technoloqique (et même
archéologique, hé oui !) banal, du fait de son état de conservation exceptionnel et de son histoire particulière : le remonter/ripoliner de frais pour en faire un avion statique lui enlèverait au bas mot la moitié de son authenticité

, le remettre en état de vol serait encore pire (reconstruction/remplacement des éléments constitutifs aux ¾, voire plus ? autant reconstruire un avion neuf à 100% et laisser tranquille celui d'époque !

)...
... alors que cette épave, dans l'état où on l'a retrouvée,
est à 100% authentique, restée pratiquement telle que son pilote l'a laissée en 1942, comme si elle nous était parvenue dans une "capsule temporelle" : c'est plutôt rare, non ?
Cela dit sans compter (mais c'est un aspect qui me tient à coeur) la mémoire

du sergent Dennis Copping(**), mort à 24 ans dans le désert, dont l'agonie (sans vivres et surtout, sans eau...) a dû être plus brève mais certainement aussi dure que celle de "Bill" Lancaster en 1933...
(**) : On trouve facilement sur le net nombre de sites sur cette découverte, comme celui -ci (en français) : Un Curtiss P-40 Kittyhawk retrouvé en Egypte, qui recoupe ce que j'avais entendu à l'époque dans un reportage radio. Mais il y manque des infos récentes sur le devenir réel de l'avion dont le rapatriement semblait effectivement envisagé par les britanniques mais aussi, si possible, la recherche du pilote...Mes excuses anticipées à ceux qui trouveraient que cette parenthèse "mémoire" ( que je vais pas prolonger outre mesure

) n'a pas sa place sur ce fil consacré au meeting de Duxford. J'avais juste envie de dire (et là, je suis un peu dans mon domaine de connaissance) que la "restauration" à outrance n'est pas forcément la meilleure façon de servir l'histoire : le "pourquoi" et le "comment" d'une restauration, dans quelque domaine que ce soit, doivent être mûrement réfléchis car voilà bien un domaine délicat où l'irréparable est vite commis...
