
wikipedia a écrit: http://fr.wikipedia.org/wiki/Voiture_%C3%A0_chien
La voiture à chien était un moyen de transport peu coûteux. Elle était utilisée par les écoliers qui habitaient loin, et différents corps de métiers : laitières, fermières, boulangers, facteurs, ramasseurs de bois mort, etc.
L'attelage à chien ressemblait à un attelage de cheval de trait miniature. Les voitures étaient construites par le charron ou l'utilisateur avec des matériaux de récupération. Les différentes tailles dépendaient de son usage.
Dans la réglementation, le chien devait avoir une taille minimum de 50 cm. Il s'agissait souvent d'un bâtard de forte corpulence pouvant tracter 80 kg. Mais la Société protectrice des animaux (SPA) s'inquiéta des mauvais traitements infligés aux bêtes et, en 1925, le code de la route interdit la circulation des attelages à chien.
L'élévation du niveau de vie, ainsi que l'arrivée du cyclomoteur et de l'automobile, contribuèrent aussi à la disparition progressive de ce mode de déplacement.
Rockandrail a écrit:Oui mais la température de la planète à cette époque était beaucoup moins élevée. Donc la neige fondait beaucoup plus vite.
Rodolphe a écrit:Rockandrail a écrit:Oui mais la température de la planète à cette époque était beaucoup moins élevée. Donc la neige fondait beaucoup plus vite.
Mai 1928 : entre neige et grêle
Le mauvais temps sévit sur la France en cette première quinzaine de mai en 1928. Le soir du 6 mai la région d' Auxerre subit un important orage de grêle. Dans le secteur de Meneteau la couche de grêle est telle que le lendemain matin elle figure encore au sol. Ce soir-là les orages touchèrent aussi Lamalou. La foudre tomba sur le clocher de Caussin-Lojouls qui fut détruit. Le jour du 8 mai de violents orages causent des dégâts aux vignobles de l' Hérault. Ils sont accompagnés de grêle et toucheront de nombreuses communes. Ce jour-là la région de Pau est aussi touchée. Là encore de violents orages de grêle ravagèrent plusieurc communes des cantons d' Arudy, Monein, Oloron et Navarrenx endommageant principalement les vignes et les arbres fruitiers.
Après la grêle, voici le retour de la neige et du froid lors de l' arrivée des Saints de Glace. Le froid est vit et la neige tombe sur les hauteurs des Vosges le 9 mai. Neige et froid intense aussi dans la Loire : une température hivernale sévit sur toute la région où la pluie tombe sans discontinuer. La neige est tombée sur le Pilat et sur toutes les montagnes du Forez. Le froid est intense comme aux plus mauvais jours de l' hiver. A Paris la fraicheur qui demeure supportable est subite et succède à des journées chaudes et orageuses.En revanche la température est glaciale dans le Centre du pays où les monts du Forez ont repris leur blanche parure d' hiver. Il a neigé également toute la journée à Metz et dans toute la Moselle. A Toulon et sur les côtes de provence le msitral souffle en tempête. A Draguignan et dans les environs, des chutes de grêle se sont produites, provoquant d' importants dégâts dans la campagne.
Le 10 mai le froid et la neige qui sévissent depuis déjà 2 jours ( comme dans l' Est) se maintiennent dans le nord et le midi. A Belfort la neige est tombée à plusieurs reprises. Elle atteignait déjà une certaine épaisseur sur les montagnes entourant la trouée de Belfort. A Avignon après une quinzaine de journées pluvieuses la température s' est sensiblement refroidie. On redoutait des gelées nocturnes. A Bar le Duc la neige est tombée suivie d' averses de grêle. A Chaumont, on a signalé également des chutes de neige qui ont endommagé vergers et cultures maraichères. La gelée a occasionné de sérieux dégâts dans les régions de Pouilly sur Loire et de Cosne dans la Nièvre.
Le 11 mai le froid se généralise à plusieurs régions du nord. Il endommage les cultures. On signale des gelées dans l' Ain, dans le Mâconnais où le thermomètre a marqué -2°. Dans l' Allier, dans le Rhône les gelées sont marquées. On a enregistré -5° à Tarare et dans les Hautes Alpes.
Les Saints de Glace font parler d' eux cette année-là et c' est un véritable coup de froid qui s' est installé sur la plupart des régions de France. Le 12 mai le froid sévit dans les Ardennes et la neige est tombée en abondance, notamment à Thilay où les branches d' arbres ployaient sous le poids de cette neige lourde. La gelée s' est fait sentir en de nombreux endroits et particulièrement dans la région de Novion-Porcien. A Beauvais le thermomètre est descendu jusqu' à -3° et la glace a détruit une quantité de jeunes plantes. Les pommes de terre ont particulièrement souffert. A chalon sur Saône le mercure affiche -2° au petit matin et la gelée a fait de très nombreux dégâts dans les champs de pommes de terre, de haricots et de fraises et dans les jardins et vergers. Par endroits et surtout dans la vallée de la Dheune des vignes furent atteintes. A Amiens c' est la foudre qui est tombée à Picquigny, détruisant un atelier de cardage et un stock de coton à la filature. Les dégâts atteignaient le million. En Auvergne, le mercure a chuté jusqu' à -2°. Vignes et verges ont beaucoup souffert dans la Limagne. Même désastre dans la Loire où le froid se poursuit. Les mirabelliers de la région de Nancy ont été atteints par le froid nocturne : dans le Barrois les récoltes printanières furent compromises. A Metz le mercure a marqué -3° au cours de la nuit. Dans les Hautes Alpes on signale de nombreuses chutes de neige alors que près de Briançon un cantonnier occupé à déblayer la neige sur la route de la Grave au Lautaret fut victime d 'une congestion causée par le froid.
Fin octobre 1933 : c' est déjà l' hiver sur de nombreuses régions !
En cette fin octobre 1933, l' hiver fait une apparition précoce en France. On annonce ainsi dès le 28 octobre l' apparition de la neige sur plusieurs points du territoire, notamment à Auxerre et Chaumont où la couche au sol atteint déjà les 15 centimètres !. Dans le Cher une violente tempête s' est abattue et la neige tombe sans interruption. A Mulhouse, toujours ce 28 octobre la couche de neige atteint déjà les 8 à 10 cm. A Dijon sous 0° une véritable tempête a rompu les fils des signaux, ce qui a obligé les convois à de nombreux arrêts. A Moulins un SDF fut retrouvé mort de froid. Dans le Lyonnais la tempête de neige a provoqué la chute de nombreux fils télégraphiques et de signaux comme à Dijon aux environs de Blaizy-Bas sur la ligne Paris-Lyon. Les trains roulent à faible allure en raison de ces dysfonctionnements. Les retards avoisinnent les 3 heures.
Dans la Mayenne les conditions sont aussi délicates sur les routes. On a signalé des chutes bien rares en cette saison dans cette région comme dans le secteur d' Eilmée. La neige aussi a fait son apparition dans la nuit de jeudi au vendredi 28 octobre dans les Deux Sèvres du côté de Niort sans vraiment trop perturber les réseaux. La pluie ayant repris le relais alors que déjà des pluies torrentielles étaient tombées les jours précédents ce coup de froid. Les flocons sont particulièrement tombés sur Poitiers, Melle, Chenay, Chey, Labarre, St Léger, Parthenay, St Martin du Fouilloux.
La Bretagne a elle-aussi vu tomber de la neige et même de la grêle. La tempête a été virulente. Le mauvais temps a été accompagné d' orages. Au matin du 28, un froid rigoureux se faisait sentir. Les Brestois ont été surpris par ce coup hivernal, eux qui ne sont pas trop habitués aux rigueurs.
Des chutes de neige ont été abondantes également sur des villes comme Dieppe, Limoges, Nevers, Tarbes, Le Creusot, Moulins.
Quelques minimales du 28 octobre :
-3° à Pau, 0° à Dijon et Valenciennes, 1° à Rennes, 2° à Nancy, Calais et Marignane, 3° à Tours, Toulouse, Nantes, Royan et Perpignan, 4° à Strabourg, Bordeaux et Brest, 5° au Havre et Paris.
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Le 29 octobre l' hiver est bel et bien installé : la situation s' aggrave sur le front des transports
La tourmente de neige continue. Dans le Bourbonnais, du côté de Montluçon mais aussi dans la Marche et le Berry les fils électriques ont été brisés à plusieurs endroits. Des courts circuits se sont produits à plusieurs reprises sur les lignes des transformateurs à haute tension. La neige a causé aussi des soucis sur les lignes ferroviaires. Un train a dû stopper près de Chateauneuf sur Cher pour permettre de déblayer la voie obstruée par des troncs d' arbres. Même problème sur la ligne de Chateauroux. La couche de neige atteint plus de 30 cm à Commentry. Le trafic journalier est arrêté et les communications téléphoniques sont coupées.
Pendant ce temps une tempête de neige a causé de gros dégâts sur Néris les Bains. De gros arbres furent brisés et un parc public par mesure de sécurité fut fermé. Les lignes télégraphiques et téléphoniques sont hors service et les communications sont interrompues avec l' extérieur. Les annales de la Société Météorologique de l' Allier n' ont jamais enregistré de pareil phénomène depuis leur existance en 1873, soit depuis 60 années.
En Normandie un vent variant de secteur SO à NO souffle avec violence. Dans le secteur du Havre il a causé des dégâts sur les arbres. Les cargos sont bloqués dans tous les ports en raison d ' une mer trop dangereuse. D' autres sont retardés. Les paquebots pâtissent aussi de ce très mauvais temps qui s' accompagne souvent de chutes de grêle et de chutes de neige. A Bléville sur le plateau de Caux la neige s' est installée. Le paysage est recouvert d 'une eptite couche.
Ce matin du 29 le Chalonnais s ' est réveillé sous un manteau blanc. La couche de neige était assez épaisse dans certains endroits : Auxy, St Emiland, Anost, Epinac les mines. Les trains subissent des retards. La neige a fait en outre son apparition dans la région mâconnaise, à Charolles, à Aurillac, au Lioran, à Palinge où le mercure s' est abaissé à -3°.
Au pays basque la tempête perdure depuis 48 heures. Elle a redoublé d ' intensité la nuit dernière. La pluie constante a provoqué une crue subite des rivières qui ont débordé. De nombreuses maisons toutes proches ont été inondées. Les épaves en grand nombre viennent s' échouer sur la côte.
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