par jmcar17
14 Fév 2008, 13:40
Il nous est arrivé un peu la même chose dans les CF Viet namiens, en 2002, avec le COPEF :
Le minibus dans le quel nous étions (nous les touristes) avait pris du retard à Haïphong pour nous permettre de monter dans le train qui devait nous ramener à Hanoï. Le responsable de notre convoi - soi-dit en passant, il était sous-directeur des CF Viet namiens - à donc, en 3 coups de téléphone (portable) fait retenir le train en gare durant 5 mn pour nous permettre de la prendre.
Il faut dire aussi que ce voyage était organisé par le COPEF, en relation directe avec les CF Viet namiens, et donc, ça facilite...
Une autre anecdote dans le même voyage, tout ça pour vous montrer que les nouveaux pays émergeants font tout pour le touriste :
Deux routes étaient possibles pour rejoindre notre lieu de destination : Soit la route directe, appelée autoraoute par les locaux, soit en faisant un détour pour passer 2 bacs... Notre guide (toujours le même) nous pose la question - à nous des amateurs de train et de transport en général - si nous préférions l'autoroute ou les bacs... Évidemment, les bacs ont été choisis à l'unanimité. D'ou, d'un seul coup, une tête pas possible du chauffeur du bus, vraiment pas content. Avant de reprendre la route, on nous fait arrêter dans un petit village, avec un seul café, pendant 2 heures, et le chauffeur et le guide quittent le bus. On a enfin compris pourquoi au bout d'un certain temps : les 2 personnes en question étaient partis dans une fabrique de bateaux pour FAIRE TAILLER DES BASTAINGS qui devraient permettre au bus de monter sur les bacs, car les embarcadères ont une pente assez prononcée, et le bus était un peu trop long... Et effectivement, au bout de 2 heures les bastaings étaient taillés et embarqués dans la soute du bus... et nous avons pris la route des bacs... sans problème...
C'est con, on nous aurait expliqué la situation au moment de poser la question, il est bien évident que nous aurions choisi l'autre solution, mais le guide nous a dit, par la suite, qu'ils ne voulaient pas perdre la face devant des Européens, et qu'il fallait avant tout accéder à leur demande...
Allez voir chez nous pour la même chose, on ne poserait même pas la question !
Jean-Marc, qui salue les copains du Val d'Oise