par jc59
16 Nov 2024, 10:35
Bonjour,
Un tel motoréducteur se commande simplement par une tension continue variable. Pour un modèle "12V", tu peux réduire sa vitesse en diminuant cette tension jusqu'à quelques volts.
Je suppose que l'on est dans le cadre de la motorisation d'un pont tournant.
J'ai successivement motorisé un pont tournant Peco LK55 avec les deux solutions :
- Motoréducteur (rapport 1/3000) alimenté par une tension continue de 5 V :
Le couple est excellent et la vitesse de l'ordre de 1 tr/min. L'arrêt sur les différentes positions était géré par des capteurs à effet Hall.
Le gros inconvénient est l'inertie du système (moteur + train d'engrenages + tablier avec la loco plus ou moins lourde). Si l'on positionne le capteur pour un arrêt précis dans un sens de rotation (ce qui fonctionne très bien ), il y a un décalage dans l'autre sens. Des solutions seraient à explorer (capteurs décalés selon le sens de rotation, verrou mécanique conique commandé par électroaimant comme pour certains modèles du commerce, ...) .Je suis passé à cette seconde solution :
- Moteur pas à pas piloté par un Arduino :
À la mise sous tension du pont, l'initialisation des positions se fait grâce à un capteur à effet Hall. Ensuite, tout se fait par comptage des pas. J'utilise un moteur Nema 17 (200 pas/tour) avec un driver TB6600 (que je trouve d'un excellent rapport qualité/prix). Ce driver permet par exemple de fonctionner avec 16 micropas par impulsion de commande, ce qui donne 3200 micropas/tour et une bonne précision.
(Sans ce driver, un pas du moteur commandé en direct correspondrait à une rotation de 1,8°, soit un décalage des voies de l'ordre de 0,5 mm et ce décalage se cumulerait au fil des rotations)
Jean-Claude
DR5000. DR4088 LN pour les rétros. DR4018 pour les moteurs d'aiguillages MTB MP5, les signaux et les éclairages. DR4024 pour les servos.
Logiciel TrainController V9 Silver