Merci Patrice!
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Je reviens sur la question de la position des moteurs d’aiguilles Fleischmann sur mon réseau, puisqu’il est décidément insisté là-dessus. J’ai dit mon choix (sans toutefois détailler toutes mes raisons), car il me convient « esthétiquement » (ça ne gâche rien à mon plaisir), il m’est surtout très confortable et « secure » pour gérer les éventuels problèmes.
Mais comme je suis un garçon ouvert et que je ne récuse rien d’office, j’ai quelques questions à poser à ceux qui préconisent cette solution, au cas où je verrai des raisons de revoir la chose. Ou au moins de faire un essai.
1 - La question de la « tirette » extérieure avec une sorte d’ergot (photo), qui fait basculer les aiguilles : pour renverser le moteur, il faut changer cette tirette de sens (ergot vers le bas). Comment fait-on ? J’ai essayé de l’enlever et de la remettre à l’envers, et j’ai vite arrêté de bidouiller à l’aveugle, au motif que je craignais de casser le délicat système, très « plat », qui est à l’intérieur de l’aiguillage.
A moins d’ouvrir ce dernier ? Mais alors il faut ôter la plaque de métal qui ferme le tout, c-à-d détordre les sortes de griffes de métal qui la tiennent solidaire avec le reste de l’objet (et les retordre ensuite plus ou moins approximativement). Quand on le tente… j’ai essayé, pour voir, sur un triple qui ne fonctionnait plus. Un truc d’horloger. Remonter le tout ? Non, merci. Les aiguilles sont trop « stratégiques » dans le fonctionnement du réseau pour jouer à cela, en tout cas en ce qui concerne ma faible habileté. Plus encore aujourd’hui où, hélas, elles se font rares (arrêt de la production).
Donc : y a-t-il une méthode (de l’extérieur de l’aiguille), toute bête, simple, sans trop de risque de casse pour parvenir à renverser cette tirette ? Comment faites-vous ?
2 - La question du « trou » à réaliser dans le plateau pour mettre un moteur d' aiguille dans cette position. Ce n’est pas d’un petit trou qu’il s’agit ! D’une forme particulière, qui plus est. De quoi fragiliser la structure (notamment dans le cas d’un grill d’entrée/sortie de gare, d’un dépôt…). Et quand on tombe sur un tasseau ?
Qu’en dites-vous ?
A cela il faudrait ajouter un point que je n’ai pas précisé auparavant : ces aiguilles sont très fiables à une condition : une pose parfaitement plane et non moins parfaitement en ligne entre moteur et aiguille, sans la moindre tension avec les rails ou l’environnement. Sinon…
Toutes mes aiguilles n’ont pas exactement le même comportement : certaines sont plus « dures » que d’autres. L’insertion du moteur avec les trois fentes prévues à cet effet donne des résultats variables selon l’aiguille. Parfois l’insertion est dure (stress !) mais très stable une fois réalisée, d’autres fois c’est assez lâche, ce qui peut entraîner des problèmes à l’usage.
Enfin, elles sont très sensibles au moindre petit grain de sable (c’est le cas de le dire : exemple d’un grain de ballast qui se détache, d’une poussière qui s’agglomère à d’autres, etc.). Il faut en particulier bien dégager de tout « décor » (notamment ballast même archi collé) la petite ouverture sur le côté qui permet le mouvement du système de bascule d’une aiguille…
En bref : je préfère les avoir à l’œil entièrement…
Tout ce que je raconte n’est pas un plaidoyer pour ce que je fais — chacun fait selon ses idées, goûts, possibilités, etc. Il n’y pas, ici « d’arbitre des élégances » et c’est tant mieux (on gagnerait beaucoup à ce qu’ils soient amenés au respect des autres partout ailleurs…) —, mais je cherche à me renseigner pour tout envisager. «Open», que je vous dis ! Merci d’avance si vous m’apportez vos lumières ; je ne serai pas surpris d’avoir loupé une marche !
Entouré de rouge : "ergot", une des trois "fentes pour insérer le moteur", "griffe"
Plus précisément, le fameux orifice pour la bascule de l'aiguille, point d'entrée de "grain de sable" pour bloquer le mécanisme
Dessous, et encore ergot, en position "normale"
Qui vit sans folie n’est pas si sage qu’il croit. (La Rochefoucauld)