Ne joues pas les parano Michel. ce n'est pas parceque tout le monde n'appaudit pas à tout ce que tu dis que tout le monde te rejette. Toi qui prétends porter la contradiction en tout point, tu dois t'attendre à en subir un peu. En tout cas, parmi tes nombreuses idées sur le modélisme ferroviaire, il y en a une qui en vraiment très fausse: celle selon laquelle le modélisme ferroviaire serait mieux respecté si, pour faire simple, les rayons de courbures des réseaux étaient à l'echelle. Le spectateur moyen, celui qui éventuellement assimile notre hobby à une activité d'enfant attardé ou de vieillards gâteux, ignore complètement que les rayons miniatures ne sont pas à l'échelle, et il ne fait pas de différence entre tes Lemaco et les machines Lima ou Gégé des années 70 (Piko, c'est déjà du finescale pour lui). Pour s'en rendre compte, il faut s'intéresser aux trains et/ou avoir une bonne capacité d'observation, ce qui est très rares chez des gens ne s'intéressant pas à un sujet. Si le quidam moyen est capable de se rendre compte de l'irréalisme d'un train tournant en rond sur un réseau de démonstration de 5M2 et aura tendance à l'assimiler aux réseaux "jouets" de son enfance (s'il a plus de 40 ans), il ne sera en général pas capable de se rendre compte que le réseau de 800 m2 dont je montre les photos relève fondamentalement du même principe. Au contraire il sera favorablement impressionné par le gigantisme et la technicité de l'ensemble, même si s'ajoutera alors à ses préventions une question existentielle: comment et pourquoi une homme d'affaire, russe de surcroît, avec tout ce que cela charie d'a priori, peut il engloutir des millions dans un réseau de petits trains au lieu d'acheter des Ferrari et des Yachts peuplés d'escort girls comme lui-même le ferait s'il gagnait au Loto (bon, peut-être sergeï Morozov a-t-il aussi le yacht et la ferrari

). A par cela, le seul fait de voir les exploitanst devant leur vingtaine d'écrans de contrôle suffira à convaincre notre quidam qu'il a affaire à quelque chose de "sérieux" n'ayant rien à voir avec l'enfance attardée. Notre jugement sur le réalisme est déjà une affaire de spécialiste. Un seul exemple: ne connaissant rien aux trains russes, je ne suis pas capable d'émettre de jugement sur la qualité du matériel reproduit et sur d'éventuel anachoronismes, ma bête noire sur les réseaux d'expo français.
Je n'ai pas dit, je répète encore, que j'admirais béatement cette réalisation, et je nel'oppose pas à la collection de modèles laitons, pratique effectivement plus proche de la collection en génral, quels qu'en soient les objets. Simplement, je persiste à penser que ce n'est pa snul et mérite d'être montré.
Bon, on continue avec St Petersbourg, et pour commencer une phpoto sur laquelle figurent ma femme et mon fils. je n'avais même pas vu qu'ils étaient dans le champs

Tiens, une critique à propos de la dernière photo. En réalité la Neva est très large: plusieurs centaines de mètres. Evidement, on ne retrouve pas cela sur la maquette. Saint-Petersbourg n'étant plus tout à fait une ville étrangère pour moi, cela m'a immédiatement sauté aux yeux.
Une brute qui tourne en rond ne va pas plus loin que deux intellectuels assis (Michel Audiard revisité)