En aout 2019
Quelques jours en Suisse pour décompresser, départ le 16 août par le Lyria de 7h57.
Vers 7h40, la rame arrive à quai voie H. Nous embarquons. Annonce pour annoncer le départ, fermeture des portes et il ne se passe rien, puis une annonce pour dire qu'une zone au rouge empêche le départ qui sera retardé !
Vers 8h30, nouvelle annonce pour préciser qu'une équipe est en cours d'intervention, retard estimé à 45 minutes. Finalement le contrôleur annonce le départ en précisant que le train marquera un petit arrêt en bout de quai (il faut en déduire un départ sur bulletin C pour franchir le signal qui reste fermé). Nous partons avec 50 minutes de retard. Belle marche, nous arrivons à Dijon avec 48 minute de retard. Je pense naïvement que l'on pourrait gagner une ou deux minutes sur l'arrêt. Erreur, nous repartons avec 52 minutes, et une marche gênée par un train qui précède (probablement le TER de 10h09 qui a attendu le TGV ?). Nous repartons de Dôle avec 54 minutes, ralentissement en ligne avant Frasne d’où nous repartons avec 56 minutes !!!!
Arrêt à Vallorbe de 11h54 à 11h58, efficacité suisse, nous avons rattrapé 4 minutes et atteignons Lausanne avec 52 minutes à 12h29, sur un quai bondé par les voyageurs attendent notre TGV qui devait repartir à 12h23 pour Paris. Il partira donc avec un handicap et la SNCF affichera un retard pour remise tardif du train à la frontière. Ne riez pas, nous avons vécu cette situation il y a quelques temps.
Notre correspondance à 12h17 est manquée, la suivante c'est 12h50, mais à Sierre, le car postal n'attendra pas ! Nous prenons le prochain et nous arrivons à destination avec 2h30 de retard, mais il fait beau, le paysage est toujours aussi grandiose et nous sommes en vacances. Tout va bien !
Retours par Bâle et Strasbourg.
L'EC50 que nous empruntons entre Viège et Bâle aura 2 minutes de retard à Berne, puis à nouveau 2 minutes à Bâle malgré un départ à l'heure à Berne et Olten. Peut-être un défaut de pendulaison ?
La gare de Bâle coté SNCF est toujours en travaux jusqu'en 2021.
Le TER 200 que nous utilisons n'arrive que quelques minutes avant de repartir, grâce ou à cause d'un crochet très court. Quand ça marche c'est bien mais au moindre pépin et retard, c'est la m.... (voir l'aller). Là aussi nous avons connu, la rame TER 200 venant de Strasbourg trop en retard a été limitée à Mulhouse, avec suppression du TER qu'elle devait assurer en sens inverse au départ de Bâle !!!
Voyager en chemin de fer, devient toute une aventure... mais pas une raison de chercher une solution alternative !
En février 2020
La semaine dernière, le 1er février, même train, même objectif de voyage et des perturbations.
Cette fois départ à l'heure (7h56), belle marche jusqu'à la bif de Pasilly, et le raccordement vers Dijon sur lequel on s'arrête après un freinage énergique. Au bout de quelques minutes : "le train est arrêté en pleine ligne.... un train en panne...". Un peu plus tard : "Notre train va repartir en arrière jusqu'à la ligne nouvelle puis repartir vers Mâcon". En fait nous irons jusqu'à Lyon-Part Dieu atteint à 10h50. Là, les voyageurs pour Dijon et en correspondance à Dijon sont invités à utiliser les TER (sans plus de précision) ! Les voyageurs pour la Suisse et Frasne reçoivent des coffrets repas au bar TGV. Le retard s'accroit. Le train repart de Lyon à 11h30, bref arrêt de service à Ambérieu, passage sans arrêt à Culoz, arrêt à Belgarde de 13h à 13h25 pour attendre parait-il un conducteur autorisé à entrer à Genève. On repart et on nous annonce que le TGV sera terminus à Genève et que les voyageurs pour Lausanne et Frasne pourront utiliser les trains suisses avec le billet TGV ! Les correspondances suisses sont annoncées. Nous arrivons à Genève à 13h50. Nous avons une correspondance vers Lausanne et Brig à 14h12 (petite frayeur le train est annoncé avec un retard indéterminé pour un problème technique, en fait il aura 13 minutes de retard, le conducteur ayant résolu le pb de porte. Nous atteignons Lausanne vers 15h pour 11h37 prévue, et notre destination finale avec 3h de retard. Pas bien grave en ce qui nous concerne, mais une pensée pour les nombreux voyageurs pour Dijon, débarqués à Lyon avec comme seule consigne d'emprunter les TER pour rejoindre Dijon, et les quelques voyageurs pour Frasne débarqués à Genève... Quid des voyageurs à Lausanne qui attendaient notre TGV pour partir vers Paris !
Bon séjours en montagne, neige, soleil, air pur....
Mais ce n'est pas fini, il y a le retour par Bâle et Strasbourg que nous préférons en raison de l'arrivée Gare de l'Est.
Dans le car postal qui nous redescendait dans la vallée du Rhône, sur l'écran vidéo, parmi les infos, l'une faisait état de perturbation dans le tunnel de base du Lötschberg en raison d'infiltrations...
Le train régional RE pour Brig est à l'heure, en descendant à Visp pour changer vers Bâle, j'observe une affluence inhabituelle de voyageurs qui montent dans le train d’où nous descendons. Aucune annonce particulière, mais sur les tableaux d'affichage le train EC 50 est supprimé. Nous allons au guichet pour renseignement, l'agent nous dit que le tunnel de base est fermé et qu'il faut passer par Brig, il nous imprime les horaires (ci-après) pour rejoindre Bâle. Nous reprenons le train pour Brig, espérant que le train EC 50 sera en retard comme souvent, mais en approchant de Brig, on le voie grimper la rampe sud du Lötschberg. A Brig, nous empruntons le train RE du BLS (rame Nina) pour Bern, 7min de retard annoncé, mais il sera à l'heure à Bern, changement à Bern pour Bâle (il y a un IR à 11h36, pas besoin de changer à Olten).
Dommage qu'il n'y ai pas eu d'annonce à Visp car en restant dans le RE nous attrapions l'EC50 à Brig, mais pas d'aventure...
Nous arrivons à Bâle à 12h32 et manquons logiquement le TER200 de 12h21 pour Strasbourg, mais le suivant à 13h21 permet encore de rattraper le TGV de 14h46 avec une correspondance de 7 minutes. Opération réussie, nous sommes dans le TGV pour Paris. Belle marche jusqu'à un arrêt en pleine ligne vers le Km 162 de la LGV. Annonces de sécurité habituelles, puis précision : problème électrique sur notre rame, mais le conducteur règle le problème. Pendant l'arrêt, nous sommes dépassé pour plusieurs TGV (d'ou l'utilité des voie banalisée). Au bout de 45 minutes environ notre TGV repart, jusqu'à un nouvel arrêt au Km 3 pour une alarme incendie sur la motrice arrière, finalement ce sera une fausse alerte et la rame repartira avec 15 minutes supplémentaires et le TGV arrivera à Paris avec tout juste 60 minutes de retard selon l'ASCT. Bon travail de l'agent de conduite qui a su résoudre les incidents sans faire appel à la réserve. Et dire qu'il y a des "décideurs" qui rêvent de trains autonomes !
Finalement, pour un amateur de train et en l'absence de contrainte, ce fut une belle expérience en exploitation ferroviaire dégradée.
Fichet horaire remis à Visp
Ce que dit le journal 20 minutes
Lorsque je fais un bilan, les voyages sans incidents significatifs deviennent plus rares que ceux avec incidents qui font manquer une correspondance !