Bonnes et mauvaises nouvelles du rail français

[Papou89]

...assorti d'un changement de grade, donc de salaire...

...Et de retraite, toujours à la charge des cons-tribuables...

Y'a de plus en plus 2 poids et 2 mesures. Quid des salariés du secteur privé qui n'auront pas droit à la retraite avant 63-65 ans, après plus de 40 ans de cotisation pour toucher le taux plein, calculé sur les 10 à 20 meilleures années, et pas la dernière, et qui risquent le chômage à partir de 50-55 ans, sans indemnisation particulière...

[domi]

Les usagers… qui montent avant de laisser descendre
«Qui bouscule 5 personnes en montant ne partira pas plus vite pour autant», affirme une affiche de la RATP. (...)

Pour les usagers (en ce qui me concerne je préfère et n'utilise que le mot "client") qui montent avant de laisser descendre, je ne m'emmerde plus quand je descends d'un train, d'un bus ou d'un métro: Je fais comme s'ils n'étaient pas là, quitte à bousculer un peu, ou beaucoup, en fonction des circonstances...

...assorti d'un changement de grade, donc de salaire...

...Et de retraite, toujours à la charge des cons-tribuables...

Y'a de plus en plus 2 poids et 2 mesures. Quid des salariés du secteur privé qui n'auront pas droit à la retraite avant 63-65 ans, après plus de 40 ans de cotisation pour toucher le taux plein, calculé sur les 10 à 20 meilleures années, et pas la dernière, et qui risquent le chômage à partir de 50-55 ans, sans indemnisation particulière...

Rien de nouveau en ce bas monde.... Clientélisme et veulerie sont deux des mamelles de la politique.

Domi, désormais abstentionniste.

[sncb_nmbs]

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EXCLUSIF. Ile-de-France : les voyageurs SNCF ronchons, distraits et... indiscrets

Marc Lomazzi | Publié le 13.05.2014, 12h59

Mais que se passe-t-il dans la tête de tous ceux qui, matin et soir, empruntent les trains de banlieue ? (...)

Des voyageurs «tête en l'air»

La plupart des habitués des trains de banlieue et des RER de la SNCF se sont levés du pied gauche. Si 23% se disent «détendus», les accrocs du métro-boulot-dodo sont 45% à être «agacés», «ronchons» ou, au mieux, ««préoccupés». Le soir, la proportion tombe à 27% mais ils sont alors «vidés» (57%) et «affamés» (20%). (...)

Plus surprenant, les clients de la SNCF sont dans l'ensemble plutôt «tête en l'air» : ils sont 85% en effet à oublier plus ou moins régulièrement des objets importants avant de partir travailler ou étudier. (...)

Un sur dix se passionne pour la conversation de ses voisins

En gare, chacun a ses petits rituels. Sans surprise, le matin, la majorité des voyageurs écoutent de la musique (55%) ou lisent la presse (46%). Le soir, six sur dix (61%) écoutent de la musique; les autres sont nombreux à simplement regarder «les gens passer» (42%), à se plonger dans le programme télé (13%) ou leur grille de sudoku (12%). Mais on apprend que un sur dix (11%) a «l'oreille tendue vers la conversation de ses voisins».

(...)

*Enquête réalisé sur internet du 10 au 21 mars 2014 par l'institut CSA auprès de 505 voyageurs, issus d'un échantillon représentatif de 3010 voyageurs, pour le compte de la branche "gares et connexions" de la SNCF d'Ile-de-France.

Article complet ici

[BALDOUINE 94]

...assorti d'un changement de grade, donc de salaire...

...Et de retraite, toujours à la charge des cons-tribuables...

Y'a de plus en plus 2 poids et 2 mesures. Quid des salariés du secteur privé qui n'auront pas droit à la retraite avant 63-65 ans, après plus de 40 ans de cotisation pour toucher le taux plein, calculé sur les 10 à 20 meilleures années, et pas la dernière, et qui risquent le chômage à partir de 50-55 ans, sans indemnisation particulière...

Les Cons-tribuables rétribuent aussi grassement tous les parasites politiques qui nous gouvernent, députés, sénateurs, conseil général, conseil régional.Le tout avec des champions du cumul, même si une loi fut votée pour le diminuer.
Je n'ai jamais compris cette haine latente de la fonction publique!!! Que n'avez vous postulé, vous les hérauts de la justice salariée, pour un emploi "tranquille" dans la fonction publique. Il y a une bonne trentaine d'années, il valait mieux rentrer dans le privé que dans le public, rapport aux salaires.
Maintenant que certains avantages soient plus intéressants, certes, mais c'est en fonction de certaines contraintes.
Mais pendant que les "publics" et les "privés" s'étripent verbalement, les chefs de cabinet de ministères divers et variés continuent leur lent travail de sape pour nous la mettre à TOUS long et profond.
Notre ancien président à continué la démolition, et en Mai 2012 le super sauveur est arrivé!!! Que fait il depuis, quasiment la même politique que son prédécesseur, et en plus il déçoit la majeure partie de son électorat. Il est vrai néanmoins qu'il est arrivé premier dans un concours de circonstances.
Pour les anti-public, rassurez vous, les avantages disparaissent au fur et à mesure dans la fonction publique.
Le nivellement par le bas continue. Mais pas les retraites des politiques, nationaux et surtout européens.
C'est un véritable scandale, mais là , personne ne dit rien, heureux de se faire mettre en quelque sorte!!!!
Quand il n'y aura plus de personnel soignant, de policiers, de transport, de courrier, d'armée etc....rétribués par l’État et lorsque vous serez à la merci de boites privées, on en reparlera.
La fonction publique fait aussi son tort elle même, avec la cohorte de syndicalistes qui ne représentent bientôt plus rien, mais qui fout le brin à chaque occasion qui se présente!!!!
Et les 300 et quelques machines de la Sncf qui pourrissent lentement à Sotteville, c'est aussi la faute des fonctionnaires??????? Pourtant ce sont les Cons-tribuables qui les ont payées....
A+

[Matthieu]

Il faut surtout arrêter de croire bêtement ce que racontent les journalistes. Je suis un cheminot et pour moi, la retraite à 55 ans n'est qu'un doux rêve, actuellement, je partirai au mieux à 61 ans pour avoir une retraite à taux plein mais bientôt, il faudra que je cotise 43 ans, comme tout le monde, ce qui fera un départ à... 66 ans !

[sncb_nmbs]

Il faut surtout arrêter de croire bêtement ce que racontent les journalistes. Je suis un cheminot et pour moi, la retraite à 55 ans n'est qu'un doux rêve, actuellement, je partirai au mieux à 61 ans pour avoir une retraite à taux plein mais bientôt, il faudra que je cotise 43 ans, comme tout le monde, ce qui fera un départ à... 66 ans !

Merci Matthieu pour ta contibution

En effet, cette formulation dans l'article "départ volontaire" évoquait autre chose pour moi, car à la SNCB quand le délégué syndical m'a proposé (sic) un départ volontaire avec une prime de départ, cela voulait dire que je quittait réellement la compagnie !

Donc, quand on parle de 55 ans, il s'agit d'un aménagement pour les cheminots concernés par cela, c'est à dire le personnel roulant.

Hors, dans le cas présent, l'article confond les deux régimes, car moi aussi en tant que sédentaire de la SNCB, l'âge de la retraite était fixé à 60 ans (62 ans maintenant).

[EC64]

Quelques observations à propos de la retraite des cheminots de la SNCF.
1- Les cheminots sont soumis au régime général selon le mécanisme suivant : La SNCF verse au régime général des cotisations pour l'ensemble de son personnel (statut et contractuel), selon les règles de cotisations du régime général. Le régime général reverse à l'organisme qui gère les retraites des cheminots, le montant que le régime général paierait s'il gérait directement ces retraités, et ce seulement à partir de l'age du régime général (60 ou 62 ans ....).
2 - Le départ à 50 ou 55 ans (52 ou 57 maintenant) est financé par une cotisation spéciale supplémentaire dans laquelle le régime général n'intervient pas, ni pour recevoir ni pour payer. C'est un coût pour l'Entreprise SNCF mais pas pour le régime général. C'est pas très différent d'une entreprise qui paie une retraite complémentaire à ses salariés.
3 - Le système de retraite des cheminots est bien antérieur au régime général, il remonte presque au 19 siècle pour certaines compagnies. Après la nationalisation des chemins de fer, l'Etat a fait "main basse" sur les riches caisses de retraites de ces Compagnies, en échange de la garantie de l'Etat sur les retraites. Le temps a passé, certes, mais c'est l'état qui s'est engagé....
4 - Dans le régime général, une fois parti à la retraite, le salarié d'une entreprise est perdu dans une masse, et il n'est plus possible de faire une relation entre les cotisations versées par son ou ses ancienne(s) entreprise(s) et les retraites touchées par ses anciens employés. Dit autrement, est-ce que les cotisations Peugeot par exemple, paient la totalité des retraités "Peugeot" ?
5 - Quant au calcul des trimestres validés du régime général, c'est bien étrange. En ce qui me concerne, mon décompte "régime général" fait apparaitre 20 trimestres validés pour une année à temps plein et quelques activités "travail étudiant d'été". A cet égard, le régime général est très généreux.

Comparer le régime général et le régime particulier des cheminots est un exercice périlleux, chacun a ses avantages et ses inconvénients.

[Papou89]

Les Cons-tribuables rétribuent aussi grassement tous les parasites politiques qui nous gouvernent, députés, sénateurs, conseil général, conseil régional.

Fonction publique....

Il y a une bonne trentaine d'années, il valait mieux rentrer dans le privé que dans le public, rapport aux salaires.

Mais ce n'est plus le cas aujourd'hui, + la crainte du chômage : parmi les 3,3 millions de chômeurs, il ne doit pas y avoir beaucoup de fonctionnaires !

[sncb_nmbs]

Quelques observations à propos de la retraite des cheminots de la SNCF.
1- Les cheminots sont soumis au régime général selon le mécanisme suivant : La SNCF verse au régime général des cotisations pour l'ensemble de son personnel (statut et contractuel), selon les règles de cotisations du régime général. Le régime général reverse à l'organisme qui gère les retraites des cheminots, le montant que le régime général paierait s'il gérait directement ces retraités, et ce seulement à partir de l'age du régime général (60 ou 62 ans ....).
2 - Le départ à 50 ou 55 ans (52 ou 57 maintenant) est financé par une cotisation spéciale supplémentaire dans laquelle le régime général n'intervient pas, ni pour recevoir ni pour payer. C'est un coût pour l'Entreprise SNCF mais pas pour le régime général. C'est pas très différent d'une entreprise qui paie une retraite complémentaire à ses salariés.
3 - Le système de retraite des cheminots est bien antérieur au régime général, il remonte presque au 19 siècle pour certaines compagnies. Après la nationalisation des chemins de fer, l'Etat a fait "main basse" sur les riches caisses de retraites de ces Compagnies, en échange de la garantie de l'Etat sur les retraites. Le temps a passé, certes, mais c'est l'état qui s'est engagé....
4 - Dans le régime général, une fois parti à la retraite, le salarié d'une entreprise est perdu dans une masse, et il n'est plus possible de faire une relation entre les cotisations versées par son ou ses ancienne(s) entreprise(s) et les retraites touchées par ses anciens employés. Dit autrement, est-ce que les cotisations Peugeot par exemple, paient la totalité des retraités "Peugeot" ?
5 - Quant au calcul des trimestres validés du régime général, c'est bien étrange. En ce qui me concerne, mon décompte "régime général" fait apparaitre 20 trimestres validés pour une année à temps plein et quelques activités "travail étudiant d'été". A cet égard, le régime général est très généreux.

Comparer le régime général et le régime particulier des cheminots est un exercice périlleux, chacun a ses avantages et ses inconvénients.

[domi]

...assorti d'un changement de grade, donc de salaire...

...Et de retraite, toujours à la charge des cons-tribuables...

Y'a de plus en plus 2 poids et 2 mesures. Quid des salariés du secteur privé qui n'auront pas droit à la retraite avant 63-65 ans, après plus de 40 ans de cotisation pour toucher le taux plein, calculé sur les 10 à 20 meilleures années, et pas la dernière, et qui risquent le chômage à partir de 50-55 ans, sans indemnisation particulière...

Les Cons-tribuables rétribuent aussi grassement tous les parasites politiques qui nous gouvernent, députés, sénateurs, conseil général, conseil régional.Le tout avec des champions du cumul, même si une loi fut votée pour le diminuer.
Je n'ai jamais compris cette haine latente de la fonction publique!!! Que n'avez vous postulé, vous les hérauts de la justice salariée, pour un emploi "tranquille" dans la fonction publique. Il y a une bonne trentaine d'années, il valait mieux rentrer dans le privé que dans le public, rapport aux salaires.
.........

En ce qui me concerne, mon propos n'était pas d'alimenter une nouvelle charge anti-fonctionnaires ou cheminots.

Mais je me pose simplement la question de savoir ce qui justifie l'existence de statuts différents entre le privé et le public. Différences concernant les contrats de travail, emploi à vie d'un côté et pas de l'autre, différences dans les calculs des jours de carence, différences dans le calcul des retraites, etc, la liste est longue...

Concernant la SNCF, la remarque de EC64 est incontestablement pertinente, cependant je comprends les griefs qui sont adressés contre les régimes spéciaux de cette entreprise (griefs passés, à priori, car si je comprends bien ces particularités se sont grandement amenuisées dans le temps): OK, ceux-ci sont financés par l'entreprise, mais comme celle-ci a été très longtemps déficitaire ses comptes étaient ré-équilibrés par le contribuable in fine.

Ceci étant dit la situation actuelle ne trompe personne: si elle perdure, c'est parce qu'elle est liée à la capacité de nuisance de certains syndicats représentant la fonction publique. C'est là où j'évoquais la veulerie des élus, qui renoncent à leurs prérogatives pour ne surtout pas risquer de désaveu ou de revers électoral...

Des élus, en effet, qui sont très majoritairement issus de la fonction publique à cause des passerelles iniques qui continuent d'exister contre vents et marées entre celle-ci et les mandats électifs (Il y a qu'à regarder l'actuel gouvernement, composé presque exclusivement de fonctionnaires, à l'exception d'un seul de ses représentants qui a travaillé.... 3 malheureuses années dans le privé)... Une des (nombreuses) raisons qui font que désormais je m'abstiendrai de voter.

My two cents,

Domi