Balade à Vovray

La semaine dernière, profitant d'un après-midi (presque) ensoleillé, je suis parti (en compagnie de Mme bw) explorer les restes de l'ancienne ligne Annecy - Albertville dont la plus grande partie est aujourd'hui une "piste verte", c'est-à-dire réservée aux piétons, promeneurs, randonneurs, joggers, rollers, vélos, vtt, poussettes d'enfants, etc. (un joli mixage de beau monde qui ne va pas sans créer des problèmes : le nombre d'accidents y est anormalement élevé et selon certaines sources il y aurait au moins 3 morts par an - sans doute exagéré, faut voir).
Nous nous sommes limités, Mme bw et moi, à ce qu'il reste encore de voies ferrées sur le tracé au départ d'Annecy, à deux pas de chez nous. Cela nous a tout de même fait parcourir un peu plus de 8,5 km (départ et retour au pied de notre appart') et pris tout l'après-midi (avec pause café, il faut l'avouer !) Voici le résultat de cette balade, présenté ici en plagiant (sans aucune honte) le magnifique reportage de Rockandrail dans les environs de Bois Colombes. Je ne prétendrai même pas approcher le niveau du maître, mais je pense que ma pâle imitation pourra intéresser quelques-uns et éventuellement faire naître d'autres vocations encore...
Le sujet : ce sont donc les restes encore présents à travers Annecy et les communes voisines (Cran-Gevrier et Seynod) de l'ancienne voie ferrée Annecy - Albertville. Essentiellement une ligne de desserte marchandises dans une zone industrielle dite de "Vovray", ancien hameau aujourd'hui noyé entre les édifices industriels en tout genre, de la fabrique de fromage (Entremont) au dépôt d'hydrocarbures et à celui de la Sibra (= bus de l'agglomération annécienne). Le plan suivant (que je reprendrai en tête de chaque épisode) situe l'action et montre, en surlignage noir, le trajet que nous avons emprunté, Mme bw et moi. Les croix donnent les limites de chacun des 7 épisodes selon lesquels j'ai découpé cette balade, épisodes par ailleurs identifiés par une lettre, de A à G...
Je vous grâce de l'itinéraire d'approche (de notre appartement jusqu'au départ de la ligne) et nous commencerons l'épisode A au PN1 que voici :
De ce passage à niveau on voit parfaitement le tout début de la ligne qui allait jadis jusqu'à Albertville : elle se sépare par une traversée-jonstion-simple de la ligne principale Annecy - Aix-les-Bains (également à voie unique mais électrifiée à 25 kV - la toute première en France, le fait que Louis Armand, PDG de la SNCF à l'époque, était un gars du coin n'y est pas étranger...) La ligne principale vers Aix disparaît sur la gauche, celle vers Albertville vient droit sur nous. Au fond la gare d'Annecy.
En se tournant dans l'autre direction, la ligne (visiblement en bon état) aborde un virage assez serré sur la gauche. Le panneau sur la gauche précise que les passages à niveau sur la ligne sont actionnés par commande radio directement à partir du train.
Cette courbe ne s'interrompt que quelques instant pour franchir le Thiou sur un pont métallique. Le Thiou, pour ceux qui ne connaissent pas
est le déversoir du lac d'Annecy. Il rejoint le Fier deux ou trois kilomètres plus loin, et le Fier à son tour rejoint le Rhône non loin de Seyssel et de Culoz (ligne Ambérieu - Bellegarde - Genève). Très bucolique comme paysage, ne vous y trompez pas : nous sommes en pleine ville...
Rapprochons-nous du pont. En arrière-plan on voit un bâtiment industriel (qui semble abandonné) déjà aperçu dans la courbe deux photos plus haut, ce qui permet de mieux les situer l'une par rapport à l'autre. Autre détail important, voire crucial : le buisson qui pousse entre les rails et qui prouve qu'il y a déjà 'un certain temps" que plus aucun train n'est passé par là
Et pourtant...
Tout de suite après le pont la courbe sur la gauche reprend avec force. Notez la maison sur la droite et le pommier du japon (ou prunier ? moi, la botanique...
)
Nous devons quitter la voie, nous faufiler entre les pavillons d'un quartier résidentiel pour atteindre le passage à niveau suivant, le PN2.
De ce PN on revoit notre courbe dans l'autre sens (vers "l'arrière") avec les indices que j'avais donnés plus haut : la maison sur la gauche et le pommier/prunus juste à droite du "signal" vu de dos et sur lequel je reviendrai plus loin (pas exactement celui-ci mais un autre identique photographié de face).
Comme je l'ai dit plus haut, cela fait pas mal de temps que plus aucun train n'est passé par là, mais les systèmes de sécurité restent intacts, avec panneaux indicateurs pour la route tout autant que pour le chemin de fer, comme le montre ce panneau.
Le gros 2 en blanc sur fond bleu, c'est bien sûr le numéro du PN (nous en verrons bien d'autres tout au long du parcours). La petite pancarte blanche juste au-dessus de ce "2" reprend cette indication en plus précis : "P.N. n° 2 VOVRAY" avec un numéro de téléphone à appeler en cas d'urgence. A noter que nous ne sommes pas encore dans la zone de Vovray, nous sommes dans la commune de Cran-Gervrier, ici, depuis le pont sur le Thiou. Nous allons y rester quelque temps avant de passer dans la commune de Seynod, mais ce sera pour le prochain épisode...
bob
Nous nous sommes limités, Mme bw et moi, à ce qu'il reste encore de voies ferrées sur le tracé au départ d'Annecy, à deux pas de chez nous. Cela nous a tout de même fait parcourir un peu plus de 8,5 km (départ et retour au pied de notre appart') et pris tout l'après-midi (avec pause café, il faut l'avouer !) Voici le résultat de cette balade, présenté ici en plagiant (sans aucune honte) le magnifique reportage de Rockandrail dans les environs de Bois Colombes. Je ne prétendrai même pas approcher le niveau du maître, mais je pense que ma pâle imitation pourra intéresser quelques-uns et éventuellement faire naître d'autres vocations encore...
Le sujet : ce sont donc les restes encore présents à travers Annecy et les communes voisines (Cran-Gevrier et Seynod) de l'ancienne voie ferrée Annecy - Albertville. Essentiellement une ligne de desserte marchandises dans une zone industrielle dite de "Vovray", ancien hameau aujourd'hui noyé entre les édifices industriels en tout genre, de la fabrique de fromage (Entremont) au dépôt d'hydrocarbures et à celui de la Sibra (= bus de l'agglomération annécienne). Le plan suivant (que je reprendrai en tête de chaque épisode) situe l'action et montre, en surlignage noir, le trajet que nous avons emprunté, Mme bw et moi. Les croix donnent les limites de chacun des 7 épisodes selon lesquels j'ai découpé cette balade, épisodes par ailleurs identifiés par une lettre, de A à G...
Je vous grâce de l'itinéraire d'approche (de notre appartement jusqu'au départ de la ligne) et nous commencerons l'épisode A au PN1 que voici :
De ce passage à niveau on voit parfaitement le tout début de la ligne qui allait jadis jusqu'à Albertville : elle se sépare par une traversée-jonstion-simple de la ligne principale Annecy - Aix-les-Bains (également à voie unique mais électrifiée à 25 kV - la toute première en France, le fait que Louis Armand, PDG de la SNCF à l'époque, était un gars du coin n'y est pas étranger...) La ligne principale vers Aix disparaît sur la gauche, celle vers Albertville vient droit sur nous. Au fond la gare d'Annecy.
En se tournant dans l'autre direction, la ligne (visiblement en bon état) aborde un virage assez serré sur la gauche. Le panneau sur la gauche précise que les passages à niveau sur la ligne sont actionnés par commande radio directement à partir du train.
Cette courbe ne s'interrompt que quelques instant pour franchir le Thiou sur un pont métallique. Le Thiou, pour ceux qui ne connaissent pas

Rapprochons-nous du pont. En arrière-plan on voit un bâtiment industriel (qui semble abandonné) déjà aperçu dans la courbe deux photos plus haut, ce qui permet de mieux les situer l'une par rapport à l'autre. Autre détail important, voire crucial : le buisson qui pousse entre les rails et qui prouve qu'il y a déjà 'un certain temps" que plus aucun train n'est passé par là

Tout de suite après le pont la courbe sur la gauche reprend avec force. Notez la maison sur la droite et le pommier du japon (ou prunier ? moi, la botanique...

Nous devons quitter la voie, nous faufiler entre les pavillons d'un quartier résidentiel pour atteindre le passage à niveau suivant, le PN2.
De ce PN on revoit notre courbe dans l'autre sens (vers "l'arrière") avec les indices que j'avais donnés plus haut : la maison sur la gauche et le pommier/prunus juste à droite du "signal" vu de dos et sur lequel je reviendrai plus loin (pas exactement celui-ci mais un autre identique photographié de face).
Comme je l'ai dit plus haut, cela fait pas mal de temps que plus aucun train n'est passé par là, mais les systèmes de sécurité restent intacts, avec panneaux indicateurs pour la route tout autant que pour le chemin de fer, comme le montre ce panneau.
Le gros 2 en blanc sur fond bleu, c'est bien sûr le numéro du PN (nous en verrons bien d'autres tout au long du parcours). La petite pancarte blanche juste au-dessus de ce "2" reprend cette indication en plus précis : "P.N. n° 2 VOVRAY" avec un numéro de téléphone à appeler en cas d'urgence. A noter que nous ne sommes pas encore dans la zone de Vovray, nous sommes dans la commune de Cran-Gervrier, ici, depuis le pont sur le Thiou. Nous allons y rester quelque temps avant de passer dans la commune de Seynod, mais ce sera pour le prochain épisode...
bob