Didier a écrit:Curieuse discussion !
Au moins, on s'amuse des références plus ou moins biaisées à défaut d'être maîtrisées...
Grècitude pour Grècitude, on voit fleurir de magnifiques sophismes, dans ces parages !
La loi, comme le reste, change avec le temps, les us et coutumes nouvelles, elle est aussi volatile que le reste.
Surtout en démocratie...
Plus récurrente que curieuse, à vrai dire...
Puisqu'elle revient à la surface, chaque fois que l'on oublie que l'une des premières choses qui s'entend, sur les bancs d'une faculté de droit, c'est ce qu'a dit Napoléon, à Saint-Hélène:
"ce que rien n’effacera, ce qui vivra éternellement, c’est mon Code civil»...
Sachant que juste après, on apprend que le droit est fait pour pour s'émanciper des vicissitudes politiques , des clivages philosophiques et sociaux et autres contraintes des temps, etc, etc... Alors, pardon de le dire
(mais ce n'est pas moi qui ai commencé), c'est illusion de croire que la loi change avec le temps, et que "ce qui a été ou ce qui est arrivé, n'arrivera pas encore"
(là, c'est vrai, la citation est "biaisée" : elle est à l'envers).
Une facheuse manie d'aujourd'hui, qui semble ne plus savoir qu'on disait déja il y a 2000 ans : "nihil sub sole novum" (j'imagine qu'il n'est pas besoin de traduire, pour quelqu'un qui peut citer les "pensées" de Pascal, dans le texte...)Je le maintiens donc, pour autant que cela puisse servir: il n'y a "rien de faux", ni de "mauvaise foi"
*, à dire qu'un "usager" ne se confond pas plus aujourd'hui qu'hier, avec un "client"... L'un est toujours, comme au XIX°siécle, un "acteur" de l'intérêt général, l'autre au service de son seul intérêt privé... et chacun verra donc son sort traité en conséquence.
A moins, bien sur, qu'on ne me mette sous le nez des références "maîtrisées" et pas "biaisées" (!?), qui seraient propres à me convaincre qu'il est temps pour moi de retourner sur les bancs dont j'ai parlé un peu plus haut... Et il me reste donc seulement à dire que je suis heureux d'avoir réussi à "amuser" quelqu'un avec ces choses là
* et donc de "sophiste", dans le sens vrai du mot...