BURLINGTON a écrit:[...] il n'a aucune légitimité pour prendre des décisions. Minoritaire dans tous les cas aux conseils d'administration
[...] je constate simplement les capacités d'actions..
Sans aucune intention de m'immiscer dans le débat, je veux juste préciser que la question de la
"légitimité" syndicale à
"agir", ne se pose plus, dans notre système de droit, depuis la fin de la dernière guerre et l'inscription de cette phrase dans le préambule de la Contitution de 1946:
"Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix".
Ce qui, normalement, doit être entendu, comme une place "institutionnelle" donnée aux syndicats pour "agir" dans "l'économicus" au nom des salariés qu'ils représentent.
Une sorte de "représentation légale" qui n'aurait donc que faire de la question du "nombre".
Car on avait pensé à l'époque qu'il valait mieux cela qu'adopter le "système de Gand"
*, cher aux pays du nord européen, car on craignait que celui-ci ne favorisât par trop une organisation soupçonnée d'être un "satellite" d'un parti politique dont on "se méfiait" alors, beaucoup
(surtout du "nombre" de ses électeurs, qui représentaient déja plus du quart des votants).
(C'est un sujet, bien sur, qui a déja fait beaucoup écrire, dans un sens comme dans l'autre, la "dernière" meilleure publication du genre étant, à mon avis, celle-ci https://www.cairn.info/revue-de-l-ires-2010-2-page-67.htm
trouvée sur le site de "l'institut de recherches économiques et sociales" qui est un "machin" plus ou moins officiel.
On n'est pas obligé d'être d'accord avec tout, mais cela aide quand même bien à réfléchir ):siffle:
* autrement appelé "syndicalisme de services", où les aides sociales et l'indemnisation du chômage, sans compter les conquètes syndicales sont réservés aux adhérents : on y voit souvenrt l'explication du fort taux de syndicalisation dans ces pays.