Lavoie Desonmètre a écrit:QUI VOIT CEVENNES VOIT SES PEINES 
Cette expression populaire viendrait elle des chemins de fer de Lozère ?
Ci joint un petit document,
"classé secret défonce".
Il semblerait que le 25 août 1962, quelque part en Cévennes se soit produit un croisement de fer très malencontreux au PK 27+686,20, entre une 2CV Citroën et le train autorail N°1, se dirigeant de Florac à St Cécile d'Andorge, La victime semble avoir été projetée sur la route en dessous du passage à niveau.
Qui donc peut nous donner un peu plus d'informations sur cette rencontre (genre presse citron), doc Tamponement CFD Lozère PK25+686,20 plan x.jpg
Plus sérieusement, je regrette n'avoir pas connu ce document il y a maintenant onze ans. Lorsqu'on relate des évènements appartenant au passé, parfois lointain, on fait appel à la mémoire de témoins et donc à leur fiabilité-faillibilité. Même si les seuls évènements transcrits sont ceux qui ont bénéficié de recoupements, il peut cependant en résulter quelques imprécisions ou approximations qui frisent parfois la contre vérité.
Pour le cas de cet accident que je décris page 209, je l'ai situé à la fin des années cinquante. Mauvaise pioche, de peu certes.
C'est donc le 25 août 1962 que l'autorail pour Sainte Cécile d'Andorge percute violemment la 2 cv camionnette de Franck Raymond, marchand de bois, au passage à niveau non gardé de Saint Privat de Vallongue (Lieu dit La Panarde). La gare n'est qu'à quelques encablures. La Citroën 2 cv est quasiment détruite mais, plus grave, sous la violence du choc, les portes arrières s'ouvrent et le jeune Hubert Nicolas, ouvrier de 23 ans est éjecté. Il chute effectivement sur la route en contrebas et, malheureusement, est tué sur le coup.
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