Petites aventures ferroviaires

[EC64]

Un sujet pour partager nos aventures ferroviaires de toutes sortes, incidents, retards, rencontres....

Récent voyage de quelques jours en Suisse, après un parcours aller sans encombre, malgré un contrôle d'identité par la police pour l'accès au TGV et la crainte d'un retard en raison de l'affluence, nous avons réussi la correspondance à Strasbourg entre le TGV en provenance de Paris et le TER pour Bâle (9h42/9h51) qui en nous faisant gagner une heure sur l'horaire prévu (9h42/10h51), nous a permis de faire une pause repas au Buffet de Spiez avant de continuer vers le Valais, le retour fut plus chaotique.

Le parcours suisse du retour, c'est déroulé selon l'horaire prévu, avec des correspondances impeccables jusqu'à Bâle. La nous avions prévu de déjeuner au buffet, pendant la petite heure dont nous disposions avant de repartir vers Paris via Strasbourg. Pas de problème, service rapide, bon repas... L'aventure a commencé lorsque nous sommes arrivée devant le panneau de départ des trains, notre TER de 12h21 était marqué "ausfall", nous nous dirigeons quand même vers les quais de départ. Un agent SNCF indiquait que ce train était supprimé en raison du gros retard de la rame précédente et conseillait d'emprunter jusqu'à Mulhouse le TGV Zürich-Paris à 12h34 au départ de la gare CFF.
Nous repassons la douane, sans plus de contrôle dans ce sens que dans le sens Suisse-France.
A 12h34 le TGV part à l'heure. Dans le train, l'ASCT annonce les correspondances à Mulhouse : pour Strasbourg à 13h42 !!!! autant dire que la correspondance prévue pour le TGV de 14h16 a Strasbourg était foutue. Je vais voir de contrôleur pour lui expliquer la situation, et il nous propose de rester dans ce TGV pour Paris. Je le remercie, sauvé.
Mais peu avant Mulhouse, nouvelle annonce : "correspondance immédiate par TGV pour Strasbourg sur le même quai". Un moment d'hésitation, nous descendons sur le quai à Mulhouse pour évaluer la situation. Le TGV Marseille - Francfort est à 12h57 ! cela redevient jouable pour retrouver notre TGV de 14h16 à Strasbourg, nous embarquons donc dans celui-ci. Il repart avec un très léger retard, fait le tour de Mulhouse à 60 km/h en passant par Mulhouse Nord (cette formule évite le rebroussement à Mulhouse et le changement de cabine). Une fois la ligne principale retrouvée, plein pot vers Strasbourg ou nous arrivons vers 13h44 (soit seulement 5 minutes après l'heure d'arrivée du TER supprimé). C'est bon pour notre correspondance pour Paris.
Curiosité de l'affichage, sur le tableau arrivée, le TGV en provenance de Stuttgart est affiché à 14h11 avec un retard de 5 mn et sur le tableau des départs, il est affiché à l'heure à 14h16 ! Dans les fait, il arrivera avec moins de 5 mn et repartira avec plus de 5 mn de retard mais arrivera à Paris en avance de 3 ou 4 minutes.

Conclusion, les cheminots alsaciens ont été réactifs et à la hauteur pour permettre l'emprunt des TGV sans formalités !!!!

[Rockandrail]

Si vous voulez, je peux vous parler de la ligne L du Transilien au départ de la gare St-Lazare. Mais ça va fâcher.

[Morvan]

C'est quoi, la ligne L ?

[EC64]

C'est quoi, la ligne L ?

Voir ici : http://www.transilien.com/info-trafic/temps-reel. C'est pas franchement évident, mais faut s'y faire !!

Par exemple, la ligne P, ce sont LES LIGNES "Transilien" au départ de Paris-Est, sauf la E bien sûr !!

[hmc]

Si vous voulez, je peux vous parler de la ligne L du Transilien au départ de la gare St-Lazare. Mais ça va fâcher.

Bonjour,
Meuuuunon, moi qui emprunte régulièrement les lignes J et A, je me marre (enfin un peu jaune quand même)
jp

[Rockandrail]

Le principal problème de la L, c'est qu'elle dessert la Défense, donc très chargée, avec du matériel qui vieillit de plus en plus mal (les Z6400). Les incidents mécaniques sont nombreux et le moindre train supprimé aux heures de pointe crée la pagaille.

[Morvan]

Ah, c'est la ligne des riches Versailles et Saint Nom !
ceux dont les trains sont visités à l'arrivée à St Lago pour retirer les journaux et les déchets,
desfois que ça indisposerait ces messieurs-dames qui rentrent dans leur banlieue de richards.......
les pôv', z'ont même plus de 1ère classe !
Heureusement, yzont leur ligne à eux, avec des 6400 reconditionnés largement, pour desservir leurs terrains de golf !!

[BB63670]

Pourquoi tant de haine ?

[hmc]

Pourquoi tant de haine ?

Bonjour
C'est parce que la ligne L ne passe pas par la Roche Blanche
jp

[PK204]

Le contrôleur des freins (hiver 1963/64):
Le train s’arrêta avec une assez forte secousse ce qui me réveilla. Au lointain, un haut-parleur annonça Lyon Perrrache. Je me redressai et tirant en biais, le rideau de la fenêtre du compartiment, je regardais dehors. Une enseigne lumineuse rouge, vantant la lotion «Pétrole Hahn» m’éclaira les yeux, me réveillant complètement. Je regardais à la lueur rougeâtre, ma montre : 1h35 ! Nous étions arrivés à Lyon. Au bout d’un moment une secousse en sens long ébranla le train : j’en déduisis que c’était l’attelage de la locomotive électrique : Je pensais « pas délicat » Puis ensuite un long chuintement suivi de bruits sous la voiture de tringlerie de freins: essai de freins, puis ensuite à nouveau le silence dans notre train.
A côté un train partit : il était vide et un moment après passa un long train de marchandises. Parfois, des annonces de départ ou d’arrivée. Et puis, le bruit que plus personne n’entend plus: un bruit correspondant à un coup de marteau sec et bref sur les sabots de freins : le contrôleur de roues. On pouvait le suivre dans le noir en écoutant le bruit métallique qui s’approchait puis s’éloignait et parfois, on pouvait l’entendre marcher sur le ballast, peu épais en gare.
Pour me dérouiller les jambes, je me levais à tâtons dans le noir et sortais le plus discrètement du compartiment surchauffé. Je me dirigeais vers l’avant du train, traversant d’autres voitures OCEM de 2ième classe, puis passant en 1ère classe, j’appréciais la mollesse de la moquette et du confort où tous les bruits semblaient étouffés. Je traversais aussi un wagon-lit ouvert au reste du train : chaleur douillette puis le froid d’un fourgon à bagages et je butais sur la porte fermée : là, en face de moi, la face arrière de la locomotive : la CC 7121, celle du record du monde en Bourgogne : 243 km/h, il y avait moins de 10 ans ! Quelle émotion ! C’était donc une des « Reines de la vitesse » qui allait nous emmener jusqu’à Paris.