Forum Train

Avec l’électrification de Paris Le Mans en 1937, le réseau de l’Etat mettait en service la 2D2 500 future 2D2 5400. Ces locomotives aux formes plus modernes que ses devancières ont assuré un service régulier des trains de voyageurs entre Paris et le Mans, mais aussi la remorque des trains de messageries vers les triages de la grande ceinture comme Juvisy, Valenton à la fin des années 40. Vers le milieu des années 60, elles ont migré vers le Sud-Ouest, d’abord à Tours, puis à Bordeaux. On les a retrouvées en tête de trains de voyageurs, de messageries sur Paris Bordeaux ou de pèlerins sur l’axe Irun Toulouse. Après 40 ans de service, elles ont fini leurs carrières entre le milieu et la fin des années 70.

https://cheminot-transport.com/2022/04/locomotive-2d2-5400.html

Photo d''illustration: Jean-Louis Tosque, publiée avec son aimable autorisation.

Il me semble en avoir eue sur des trains de nuit Paris-Lyon<->Avignon Marseille dans les années 60-70.

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Claude

Un des 23 exemplaires, mais dont j'ignore le numéro, avait été endommagé durant la guerre et ne fut jamais reconstruit, réduisant la série à 22 locomotives !

En fait, deux locomotives furent gravement endommagées par faits de guerre: la 2D2 515 et la 522 (la numérotation 2D2 5400 ne sera appliquée qu'en 1948/1950). Seule la 515 (future 2D2 5415) sera réparée/reconstruite avec des éléments provenant des deux épaves.

Ayant emprunté plusieurs fois la ligne Paris - Le Mans dans les années 50/60, je me souviens encore du phare frontal unique, comme sur les rames 'Budd' Z 3700. Ce phare unique sera remplacé par deux phares unifiés lors de révisions entre 1962 et 1966. Je me souviens aussi bien sûr des 241 P qui prenaient au Mans le relais des 2D2 en tête des principaux express vers la Bretagne.

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Merci pour cette précision. En fait, il me semblait bien que ce devait être la "522" de l'ETAT qui fut radiée, juste après la guerre.
Je n'ignore pas que, également, pour les BB.100, future BB.900, une avait également été, définitivement, mise hors service suite aux graves dommages de guerre !

D'après Denis Redoutey et Jacques Defrance: Le Matériel Moteur de la SNCF en 1970, LVdR 2004, seule la BB 925 manquait à l'appel en 1970. C'est donc celle-là qui a été détruite par faits de guerre, sous son numéro d'origine BB 125, attribué par le réseau de l'Etat et conservé quelques années par la SNCF.

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