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Re: Voie normale secondaire et industrielle

MessagePosté: 04 Aoû 2015, 15:04
par 230-G-352
La 140-C-27 et son 34-X.

Re: Voie normale secondaire et industrielle

MessagePosté: 25 Juin 2016, 13:30
par jacques68
Quelqu'un aurait'il des photo de la 040 de la ligne NE de Rambervillers?
merci beaucoup d'avance pour votre aide

Re: Voie normale secondaire et industrielle

MessagePosté: 26 Avr 2017, 10:40
par mananor
Bonjour,
J'ai cherché... mal peut-être et n'ai pas trouvé l’endroit propice où poser une question, donc je tente ici.
A la recherche de veilles traces de voies métriques, il y a quelques années, en passant par le Velay direction Ambert (63) vers Arlanc j'ai croisé sur la route une voie ferrée très étroite.
Demi-tour donc et en prenant un chemin je me suis retrouvé derrière un corps de bâtiment sur de petite esplanade ou grande cour face à du matériel dont des locotracteurs et divers petits wagonnets et wagon plats.
Plus tard reprenant le même parcours, de 180 en 180, sillonnant la route j'ai vainement cherché sans résultat.
Rien ... Plus rien !!
Est-ce que ceci inspire l'un d'entre vous ? Je vous remercie pour votre attention.
mananor

Re: Voie normale secondaire et industrielle

MessagePosté: 03 Mai 2017, 11:16
par mananor
Bonjour,
Qui peut avoir la sympathie de me renseigner ? Le terme "danseuse" est porté aussi par une BB. et pour quelle raison ?
A-t-elle les pieds plats, c.à.d bande de roulement non tronconique, phénomène de "lacet" par ses transmissions, châssis pas trop rigide ? j'ai cherché les raisons mais je n'ai rien trouvé.
mananor

Re: Voie normale secondaire et industrielle

MessagePosté: 21 Oct 2017, 16:00
par tyrphon
Grace à l'ami Yves Dreux, toujours fouineur, je viens de découvrir des photos mystérieuses sur le blog d'une personne dont le grand-père travaillait à la Société de CF secondaires du Nord-Est (N.E.):







Cette photo a, de toute évidence, été prise à St-Quentin.
Après examen et recherce dans la littérature, j'ai trouvé que cette automotrice n'était autre que la ZP51 de la N.E., construite sur châssis d'autocar Renault ZP et carrossée par SCEMIA. Un agrandissement de la photo (effectué par l'ami Patrice Roussiale) permet d'ailleurs de déchiffrer le numéro à l'avant de la caisse.

ZP.51-02[1].jpg


Ces photos sont exceptionnelles, car aucune photo de cet engin n'avait été publiée jusqu'à présent.
Il est juste cité dans la littérature, et notamment sur ce site:
http://louisrenault.com/2015/12/24/le-m ... l-grannec/

Dans le livre de M. Grannec, on trouve:

ZP[1].jpg


La seule chose qui m'intrigue, c'est l'immatriculation CFS. La CFS n'a -selon la littérature- pas commandé d'automotrices en propre, et utilisait le matériel de sa société sœur, la N.E. (mêmes actionnaires, même siège social à St-Quentin).
Or, la N.E. n'a mis en service que trois automotrices sur base d'autocars, deux Schneider, de faible puissance, et notre Renault-SCEMIA ZP51. Ils ont été utilisés - toujours d'après la littérature- sur la ligne (Guise)-Romery-Vervins, ex CDA, mise à voie normale pendant la guerre 14-18 et reprise par la N.E.
Pourquoi "CFS" sur cette photo de présentation de l'automotrice neuve? Était-il envisagé de l'utiliser sur une ligne affermée aux CFS? Était-ce une subtilité administrative lors de la commande?

La seule chose qui me chagrine, c'est de ne pas disposer de photo 3/4 avant de cet engin exceptionnel!
Je suis entré en contact avec l'auteur du blog qui m'a promis de fouiller dans les archives de ses parents. Wait and see!

Re: Voie normale secondaire et industrielle

MessagePosté: 21 Oct 2017, 16:28
par sncb_nmbs
"La seule chose qui me chagrine, c'est de ne pas disposer de photo 3/4 avant de cet engin exceptionnel!"

Salut Jean-Pierre,

http://img110.xooimage.com/files/7/c/9/ ... 8b5b4e.jpg

voici un autocar ZP châssis long, C'est malheureux que l'automotrice aie été carrossée différemment, sinon tu avais presque la réponse à ton souhait ?
;)

Re: Voie normale secondaire et industrielle

MessagePosté: 21 Oct 2017, 17:25
par tyrphon
Le nez de mon automotrice semble vertical. Cela devait plutôt ressembler à ça, sauf fantaisie de Scemia, ce qui n'est pas impossible vu les jolis arrondis de fenêtres et les galbes de la carosserie :

http://forum.e-train.fr/viewtopic.php?f=5&t=85100

Re: Voie normale secondaire et industrielle

MessagePosté: 21 Oct 2017, 17:35
par sncb_nmbs


effectivement, J-P, la photo que tu présentes avec les bas de pares-brise rectilignes est plus approchante de l'automotrice. :cool:

:idea: Apparemment un Renault ABFD

Re: Voie normale secondaire et industrielle

MessagePosté: 21 Oct 2017, 18:39
par rms olympic
Formidable découverte que cet "autobus sur rail" !

Concernant les carrosseries des Renault type : ZP, les tout premiers sortis dès 1935 avaient une cabine avancée, qui fut modifié dès 1936 pour le rendre plus aérodynamique et plus élégant. Des ZP ont également été carrossés avec cabine demi avancée, mais plus rarement avec capôt moteur extérieur (autobus livrés aux tramways de Luxembourg).
Comme cet autorail fut construit avec participation SCEMIA, il est fort probable, comme la majorité des autobus SCEMIA d'ailleurs, que son carrossage a du probablement être effectué par la Société Di Roza et Pastres de Dreux (Eure et Loir) ?

Re: Voie normale secondaire et industrielle

MessagePosté: 17 Nov 2017, 00:20
par 031 SACM
En 1983, j'habitais à La Ciotat, près du port. L'activité des chantiers navals battait encore son plein, plus pour longtemps hélas... Une partie importante de l'approvisionnement se faisait par la voie ferrée secondaire des Chemins de Fer des Bouches du Rhône, devenus RDT 13.
Le locotracteur titulaire était le n°57 construit par CEM Fauvet-Girel.
On le voit sur cette première photo de juin 1983 au bout de l'impasse du Môle Bérouard.

La desserte se faisait au petit matin et tout devait être terminé à 10h. En général, il était impossible de photographier à cause de la nuit.
Début novembre 1983, le 57 est tombé en panne. Le temps de faire venir un locotracteur de remplacement, les wagons se sont accumulés aux deux bouts de la courte ligne : à la sortie des chantiers et à la gare de La Ciotat SNCF.
Devant l'urgence, la manœuvre s'est prolongée bien plus tard que d'habitude, ce qui m'a permis de faire ces quelques photos. Je vous joints deux vues aériennes de l'IGN de 1985 pour rendre plus claires mes explications.

Le locotracteur tirait le train depuis les chantiers et s'arrêtait devant la gare routière. Il allait se mettre en attente sur le boulevard A. France. Le camion poussait alors le train dans l'impasse du Môle Bérouard. Si le train était trop long, il était coupé en 2 tranches et le camion retirait la seconde tranche de wagons sur le quai. Le loco venait chercher la première tranche dans l'impasse et la tirait sur le boulevard A. France.
Le camion poussait alors la seconde tranche, et ainsi de suite jusqu'au passage complet du train. Et tout ça au milieu de la circulation automobile !
Photo prise quai Ganteaume. Le camion (qui assurait la desserte interne des chantiers) refoule la seconde tranche.

Photo prise devant la gare routière. Le loco refoule les wagons de la première tranche pour aller chercher ceux de la seconde qui sont dans l'impasse.

Le train, maintenant complet, longe le boulevard A. France côté mer. Le stationnement étant autorisé à partir de 10h sur la voie ferrée, il restait souvent des voitures qu'il fallait déplacer.


Le train arrive enfin à la gare marchandises de la RDT 13 à côté du dépôt. Il croise une autre rame de wagons chargés destinés à être convoyés vers les chantiers navals le lendemain matin. Le loco prend en remorque le 57 en panne pour l'acheminer avec la rame vide vers la gare de La Ciotat SNCF.