Pour la caisse du tender il suffit de la former en se servant de la tôle de dessus comme patron, puis ensuite poser cette tôle à plat et à l'envers, de faire un point de soudure entre les deux (la tôle et la caisse) au milieu de la face arrière puis de souder le reste au fur et à mesure....Ensuite cette caisse se positionne et s'assemble sans souci avec le chassis.De mon point de vue, la qualité du montage par un amateur tient en 4 points qui sont aussi les 4 grandes étapes du montage d'un kit:
-le fonctionnement et le montage "mécanique" (embiellage, transmission/moteur, prise de courant)
-les équerrages (structure générale et alignement des détails)
-le soin apporté au détaillage
-la qualité de la décoration
Aucun n'est insurmontable, mais la conjonction des 4 fait une somme de travail conséquente pour une loco à vapeur par exemple. Et le premier risque dans le montage de kit, c'est de caler à la première grosse difficulté et de renoncer (certainement la majorité des kits vendus).
Mais si on persévère et que l'on controle systématiquement ce que l'on vient de faire, il n'y a aucune raison de ne pas y arriver.
Il y a un certain nombre de tours de main à acquérir, rien de sorcier, et une fois qu'on maîtrise un peu, on prend beaucoup de plaisir à la recherche documentaire et à sa mise en oeuvre sur le modèle. Le plaisir est dans le montage autant (plus?) que dans la possession ou la contemplation du modèle et la satisfaction est immense et durable lorsqu'on termine un modèle et qu'il est à la hauteur du travail fourni et des attentes, infiniment plus que la petite jouissance compulsive et brève que l'on peut éprouver lorsqu'on met la main sur une boîte dans un magasin (et à laquelle je cède aussi avec délice parfois!)
Enfin, c'est une activité dans laquelle on crée de la valeur: pas au sens de cette répugnante expression spéculativo-boursière, mais au sens de la manufacture ("faire à la main") d'un bel objet. On finit même par se façonner un style, une "patte" et c'est assez plaisant.
Sauf que quand c'est du laiton coréen, les monteurs sont à 8000 bornes ... et que la loco doit passer dans plusieurs mains, chacun se spécialisant dans une partie du montage (mécanique, équerrage, déco, etc.) un peu comme sur une chaine.
Le Monsieur, il parlait de "manufacturer" soi-même, et il a pas tort !... 
