Tout en goûtant les explications de 2B, j'ai essayé de reconstituer l'impression que l'on a quand on observe la machine de côté
Finalement, je n'ai pas pu faire mieux que ça....
Bernard Bayle a écrit:@ Pégaze,
Bien sûr que les dispositions techniques concernent toutes les locomotives de la gamme, déco Arzens ou pas. Les seules variantes concernent des détails propres à la livrée extérieure ou à l'époque à laquelle le modèle est censé être représenté.
@ François (François D),
Effectivement, le modèle peut être considéré comme abordable (eu égard à toute autre considération). Ne pas perdre de vue qu'il se situe dans la marque Modelbex. A titre de comparaison, une Re IV/IV Modelbex en I est vendue aux alentours de 3500 €, alors que son homologue Lematec frise les 8000 € avec quelques détails en plus ! Donc, je partage ton point de vue pour dire que cette CC 72000 Modelbex, compte tenu de son niveau de détails, peut être considérée comme "abordable", mais aussi d'un bon rapport qualité/prix ...
@ François (Fmartin360),
Comme tout projet structuré, celui-ci repose sur un trépied constitué par des objectifs, des coûts et des délais. Il commence par une négociation sur le coût unitaire du modèle, le nombre d'unités à produire et les variantes autour du modèle de base. Sur la base d'une documentation succincte, d'une photo de chaque variante et d'une matrice, on peut entamer les discussions entre le client et le fournisseur. Une fois d'accord, une documentation la plus complète possible est fournie au fabricant qui établit rapidement un G.O.D. (General Overall Drawing), autrement dit le dessin d'ensemble du modèle. Attention, sur ce document on voit l'essentiel, mais on ne voit pas tout. Toutefois, il restera tout au long de la genèse du projet le document contractuel de référence et sera mis à jour et indicé à chaque évolution du produit.
Exemple d'une matrice.
Nul n'est infaillible et un problème peut ne pas avoir été identifié, restons modestes... Mais alors, pourquoi un problème identifié n'a pu être corrigé ? À cela plusieurs raisons:
- 1 : pour contenir les coûts, certains sous-ensembles sont volontairement limités à un nombre de variantes restreint, voire très restreint. Et de ce fait, cela peut engendrer des anachronismes ou des inexactitudes.
- 2 : il se peut que le fabricant atteigne les limites de son savoir-faire.
- 3 : il se peut que le fabricant ne veuille pas mettre en œuvre la correction.
Ma première implication dans des projets de modèles réduits, dits "haut de gamme", a débuté avec la 141 R Lemaco à l'échelle H0, c'était en 1991 ! C'est dire si depuis j'en ai vu passer des modèles, que ce soit chez Lemaco, Lematec, Fulgurex ou AMJL. Dans tous les cas, nous constituons un binôme dans lequel le Directeur de l'Entreprise assure également le rôle de Chef de Projet, le mien étant de l'assister (avec d'autres intervenants parfois).
Durant tout ce temps, j'ai appris que nous, occidentaux, avons à travailler avec des asiatiques (dans mon cas, que par courriers d'abord, puis par internet). Et dans ces relations humaines, il y a un point d'inflexion qu'il ne faut pas franchir : si non, le fabricant peut se "braquer", pouvant induire une gestion du projet complexifiée.
Ceci dit, il m'est arrivé à quelques reprises de "sauver la mise" au fabricant en lui accordant des compromis. Et là, asiatiques ou occidentaux, nous avons la même relation humaine: celle de "renvoyer l'ascenseur"...
A+
tchoutchou30 a écrit:...Finalement, je n'ai pas pu faire mieux que ça....
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