Undertaker a écrit:
Je me souviens aussi être allé dans le pavillon de banlieue (94 ?) où officiait et résidait Victor Weiss.
UTKR
Oui c'était au Perreux, avant qu'il ne déménage dans le sud. A vrai dire j'avais trouvé le personnage assez "spécial".
J'avais 19 ans et découvrais qu'il existait autre chose dans le petit train que les grandes marques industrielles que je connaissais. C'est en lisant mes premiers "Loco Revue" que j'avais découvert Europolitrain à travers une pub (la pub a toujours été une vraie source d'information dans notre petit monde).
Le gros défaut de la production Europolitrain était un surdimensionnement général qui atteint son paroxysme avec les UIC mais était déjà présent sur les Inox et les fourgon porte-auto. Certes, les Inox étaient "bonnes" en longueur (les UIC non) mais pas en hauteur et au final elle ne rendaient qu'imparfaitement à mon goût l'élégance des vraies Inox. Je me souviens avoir limé un peu partout pour essayer de les remettre à ce que j'estimais la "bonne hauteur"
Ferro demandait comment les modélistes de l'époque faisaient rouler ces voitures sans dérailler. Je ne saurais répondre car à l'époque je n'avais qu'une ... vitrine (ça ne vous rapelle personne?). En tout cas je n'en ai jamais vu dans les expos d'époque. Victor Weiss avait un grand réseau dans un de ses pavillons (car il avait deux pavillons, dont un réservé au train) mais je ne l'ai jamais vu qu'en photos.Le thème était la côte d'Azur au temps des 141 R. Il m'avait dit avoir je crois une cinquantaine de 141 R Jouef (riche héritier, il était initialement à l'aise financièrement).
Pour finir la pelleté de terre sur Europolitrain il faut rappeler que ces voitures sont contemporaines à un ou deux ans près des Bruhat Roco qui, à mes yeux sont encore parfaitement d'actualité en 2015. Face à ces Bruhat, ou même aux OCEM RA Jouef pourtant un peu plus anciennes, elles faisaient figure de survivantes d'un ancien monde, beaucoup plus proches des DEV AO du RMA. Roco, c'était le début du "petit train moderne" tel que nous le connaissons encore aujord'hui.
Une brute qui tourne en rond ne va pas plus loin que deux intellectuels assis (Michel Audiard revisité)