Slow down, you move too fast ...

[YanShe]

Arrêtez de sodomiser de malheureux diptères qui ne vous ont rien demandé!
Le modélisme, c'est l'art de mentir vrai.

Là, tyrphon, il a cloué tout le monde !!!

[232TC418]

Bonjour,
En numérique, ces atouts sont standards. Accélération et ralentissement sont réglables. L'alimentation des moteurs à base de circuit MLI apporte un complément de souplesse et de stabilité au ralenti. Enfin une tension constante et élevé favorise aussi la régularité au ralenti.
Rien donc n'empêche les amateurs de rouler lentement et à réaliser des arrêts et accélérations réalistes.
Cordialement

[Challenger60]

Arrêtez de sodomiser de malheureux diptères qui ne vous ont rien demandé!

Un réseau n'est pas la représentation de la réalité au 1/87, mais un théâtre où se joue un spectacle.
On ne demande pas au théâtre d'être réaliste, mais de plaire aux spectateurs.
Après, il peut y avoir des sensibilités diverses chez les spectateurs, en fonction, par exemple, de leur éducation, mais même le plus fana des fanas s'emm... considérablement devant un bout d'Ouest américain au 1/160, où passeront des trains avec une vitesse à l'échalle, et avec une fréquence réelle!
Le modélisme, c'est l'art de mentir vrai.

Conversation très intéressante!!! Moi je dirais que le but du modélisme est de donner l'impression de la réalité, et pas forcément de l'approcher. C'est effectivement comme un théâtre, avec l'espace de la scène qui définit arbitrairement ce que l'on doit regarder (le réseau, où personne ne s'étonne de la bordure peinte en noir, ou du mur crépi derrière). Il y a donc une convention implicite quand on le regarde, comme il y en a une quand on regarde une pièce de théatre ou un film. Personne ne s'étonne qu'au théâtre le décor soit présenté en perspective ou au cinéma que le héros sorte d'un appartement parisien dans une rue de Prague (et je ne parle pas des 141R dans les films sensés se passer au XIXe...)

Après, ce qui fait la différence entre un bon et un mauvais film, c'est la capacité du réalisateur à nous faire croire à l'histoire qu'il nous raconte.
En modélisme c'est pareil: même si le détaillage de chaque élément peut participer à la crédibilité de l'ensemble, ce n'est pas là que se joue le réalisme. Une super Lemaco posée sur une planche au décor approximatif c'est 1000 fois moins réaliste que les scénettes de C. Gesuelli avec des locos et des personnages en carton qui reproduisent un épisode historique réel...

C'est pour cela que je trouve la recherche de la perfection de reproduction de nos modèles vaine (même si j'apprécie au plus haut point les très beaux modèles que l'on peut acheter aujourd'hui). Ce qui m'intéresse c'est d'avoir un haut (très haut?) niveau de reproduction pour tout: modèles, voie, décor exploitation, dans un environnement historique et géographique défini (même s'il est fictif). Du coup, la forme de l'injecteur de truc ou du foyer machin, je m'en fous un peu: je peux le bricoler le cas échéant...

[Rapide 424]

Bien d'accord avec tout ça, mais vraiment, éviter les 141TA qui démarrent comme des Lamborghini devrait devenir le B-A BA du réseauisme ferroviaire ! (Ça, le "fine scale" et que les courbes au-dessus de 800mm de rayon. )

Le vitrinisme, dieu merci, nous m'en met à l'abri !

[cc7001]

800 de rayon c'est à peine la déviation acceptable sur des voies de garages à 30kmh.
En dessous de 1500; point de salut. Tout le reste n'est pas crédible. Donc faites les rayons qui vous plaisent

[gib]

Arrêtez de sodomiser de malheureux diptères qui ne vous ont rien demandé!
Le modélisme, c'est l'art de mentir vrai.

Là, tyrphon, il a cloué tout le monde !!!

Ecrire aussi ... Un texte peut être articulé autour d'éléments de détails qui s'enchaînent. Un réseau aussi. Et dans les deux cas, les chapitres n'ont pas besoin d'être écrits dans un ordre chronologique !

Pour l'un comme pour l'autre, si c'est bien fait, il en restera quelque chose dans la tête du lecteur. Pour le reste, ce n'est qu'une question de genres: de nouveaux styles coexistent avec les anciens. Pour chacun celui qu'il préfère.

[Rapide 424]

écrire aussi ...

C'est bien en cela que je m'en donne à cœur joie sur le forum. Et le plus ludique, c'est quand il y en a qui prennent la mouche !

(Tiens, c'est comme dans "Dallas", quand les secrétaires pleuraient le lundi matin à cause de la mort de Bobby ou le cancer de je ne sais plus qui. Parfois, je me sens un peu "J.R.")

Au fait, Gib, que je réponde à ta question de signature : " Alors dites-moi le nom de ce Dieu qui les autorise à tuer l'amour."

Dieu sous tous ses noms, en fait !

[gib]

C'est bien le message que je voulais faire passer. Tu as tout compris !

[tyrphon]

(Tiens, c'est comme dans "Dallas", quand les secrétaires pleuraient le lundi matin à cause de la mort de Bobby ou le cancer de je ne sais plus qui. Parfois, je me sens un peu "J.R.")

Forum, ton univers impitoyâ-âble!

[Pierre bis]

J’ai peu de temps à passer sur les forums en ce moment, mais je vois que le sujet fait causer … et plutôt bien causer.

Très vite mon grain de sel :
- D’accord avec l’approche cinéma-théâtre : le but n’est pas de reproduire la réalité (en plus c’est selon moi parfois ennuyeux. Imaginer la reproduction d'une ligne de campagne avec deux circulations par jour) mais de « raconter » une « histoire » crédible. Auprès de qui ? Evidemment c’est la question, mais elle se pose aussi pour les films ou pièce ?

- La question de la vitesse est assez facile à régler en numérique. Il me semble d’ailleurs qu’un certain Rodolphe commercialise justement un appareil permettant le réglage de cette vitesse.

- La question des accélérations n’a qu’une réponse : il faut l’évacuer. Comment ? Simple pour moi sur un réseau conçu sous forme de coulisses et partie visible. Ce qui se passe en coulisse n’a pas à être réaliste, qu’il s’agisse des courbes ou de la vitesse. Donc le train peut accélérer comme il veut. Il faut et suffit qu’il soit à la bonne vitesse quand il arrive sur la partie visible. Si cette partie visible comporte un arrêt en gare, il arrivera déjà au ralenti et repartira au ralenti.

Restent certaines limites mécaniques pour des matériels qui n’aiment pas rouler au ralenti. Dans ce cas, ce sont ces matériels qui sont en cause, pas le modélisme en général.