Oui pour l'international mais en intérieur il y avait des compositions "presque" homogènes, en tout cas autant que pour les inox. Dans les livret RA du SO de 1969 à 1972, j'ai trouvé plusieurs compositions "Tout DEV AO" à l'exceptions des fourgons, restaurants, postales et parfois mixtes-fourgons.
J'ai des souvenirs très précis de l'ouest Montparnasse au milieu des années 70, juste avant l'apparition des corails. La répartition sur les trains réguliers était la suivante:
- Trains "drapeaux" : "tout UIC" pour les Paris-Nantes (à l'exception d'une A9tj climatisée en annexe du restaurant); Sur Paris-Brest, 1ères UIC et secondes DEV inox.
- Express réguliers Paris-Brest-Quimper: Composition "presque" homogène de DEV, l'homogénéité étant rompue selon les trains par les "Grill-Express", Voitures bar OCEM ou même "Est", mixte fourgon OCEM, le tout accompagné des inévitables fourgons OCEM 29 et postales.
- Express réguliers Paris-Nantes-Le Croisic: 1ère DEV courtes, seconde ANF vertes, plus un Grill Express et une B5D UIC.
- Un AR régulier Paris-Rennes était composé d'une rame homogène d'ANF bicolores alors très récentes. Un Rapide Paris-Nantes était composé d'A9 inox en première et d'ANF bicolores "160" en secondes.
- Tous les Paris-Granville en compos homogène d'ANF vertes.
Les OCEM étaient réservées aux express Paris-Le Mans, souvent derrière une 25500, et aux très nombreux supplémentaires et périodiques, y compris les tranches "balnéaires" l'été vers Quiberon, Roscoff, St-malo, etc... Quant aux "métallisées ouest", leur présence était devenue très rare.
Voilà, ce n'est qu'un témoignage pour une région précise à une époque précise mais je crois qu'au SO ce n'était pas très différent. Au SE par contre, le très grand nombre de circulations, y compris internationales, faisait qu'on voyait un peu de tout. Quant à l'est, j'ai pris quatre fois le train pour l'Allemagne (Munich et Heidelberg) entre 1974 et 1976 et me suis à chaque fois retrouvé dans des UIC. le nord était pour moi terre inconnue.