Il y a deux techniques de motorisation qui cohabitent chez minitrix: soit le moteur classique avec volant d'inertie, soit le moteur Faulhaber à rotor sans fer. Si on roule en digital, le décodeur se charge de régler l'équilibrage des vitesses entre les machines que l'on fait rouler. Si l'on roule en analogique, par contre, les machines motorisées en Faulhaber sont extrêmement lentes pour une tension d'alimentation classique (6 à 9 V).
De ce fait, soit les machines classiques foncent comme un TGV un jour de record, soit les machines Faulhaber font du sur-place.
Mais dans les deux cas, le roulement est silencieux. Lorsque l'on roule en analogique, les machines ayant une prise NEM pour décodeur sont équipées d'un petit dispositif à diodes branché sur la prise NEM. Celui-ci est extrêmement fragile. Les machines minitrix récentes ne supportent ni courant pulsé, ni mise en parallèle de courant alternatif comme le faisaient les "générateurs d'éclairage" permettant, en analogique, de maintenir les feux allumés à l'arrêt. Les moteurs grillent au moindre écart de tension ou de type de courant.
La plupart du temps, la motorisation Faulhaber est réservée aux vapeurs car elle permet de loger le moteur dans la chaudière. C'est mieux que le tender moteur: plus de puissance de traction et pas de marche en crabe.
Les plastiques utilisés pour les lignes de toiture sont très cassants. Un petite pression du doigt suffit.
En conclusion: du beau matériel mais relativement fragile.