2D2 Hornby-Jouef = 2D2 de la honte ?

Bonjour,
Le titre est évocateur. Mais en tant qu'amateur du POMidi (mon speudo n'est pas le fait du hasard
) je suis forcément en émois devant une 2D2.
J'ai attendu avec intérêt, mais aussi avec angoisse du fait des ratés précédents de la marque, la sortie des 2D2 Hornby-Jouef de la nouvelle fabrication.
Devant la description de la mécanique et le raté dans la disposition des phares des versions époques III des "nez de cochons" j'ai résisté aux sollicitations de mon détaillant. De plus il m'a semblé que le vitrage des cabines était épais et que cela se voyait. Le bruit de moulin à café de la mécanique s'ajoutait çà la mauvaise impression générale.
Quand est sortie la "femme enceinte" je lui est trouvé un air plus réussie. L'hésitation venait de se problème d'inscription en courbe avec les bogies à roues normales. Il est dit que cela passe jusqu'à un rayon minimal de 550 mm. Ayant en ligne des courbes de 800 mm mini et les aiguilles PECO petit rayon affichant 660 mm, je pensait que cela serait bon. J'ai finit par tenter le diable est acquérir la 2D2 5541.
J'ai digitalisée la 2D2 avec un MX64 D ZIMO, donc décodeur à compensation de charge.
Première, très mauvaise, surprise, cela déraille sur les PECO petit rayon. En fait l'axe de rotation du bogie est désaxé et la roue avant sort de la caisse beaucoup plus qu'il ne serait nécessaire si l'axe en était centré. Première erreur de conception, assez lamentable. Il faudra donc que je me résolve à monter les bogies avec les abominables roulettes. En attendant je rode la machine: les 1ers tours de roues vont révéler bien des soucis:
La bécane perd le courant sur touts les lacunes d'appareils de voie. SI l'on est pas à fond elle se plante donc sur toutes les aiguilles avec une prédilection particulière pour les TJD PECO.
Quand aux performances en traction, l'on va voir ce que cela donne. Pour préciser notons que le circuit d'essai comporte des courbes de minimum 950 mm et que la pente maxi est de 1,5 % ce qui est quand même peu en HO.
Je vais donc tenter l'expérience avec un train composé de 11 voitures CIWL et Inox, contemporain de la 2D2, principalement d'origine Jouef et aux qualités de roulement pas très bonne. Mais une 68000 ROCO le remorque sans souci. Je rappelle qu'une 2D2 à l'échelle 1/1 ça arrachait. Pour ne pas avoir de souci avec les bogies je soulève la caisse, ce qui explique la lumière qui bave sur les photos.
La sortie du faisceau de voie, se passe déjà difficilement avec amorce de patinage. La mise en vitesse progressive en ligne est laborieuse bien que l'on soit en descente. Je constate, déjà, une tendance au patinage dans la courbe en palier qui suit, et la vitesse atteinte est faible par rapport à la vitesse à vide. A l'abord de la remontée vers la grande gare, il est clair que cela ne passera pas: c'est le plantage intégral. Pour le fun et parce qu'il faut bien ramener la rame, c'est une UM de 68000 Roco qui va venir par l'avant en secours. La photo ci dessous l'illustre:
C'est cette image qui me fait parler de "2D2 de la honte"
Il va en effet falloir intervenir pour essayer d'améliorer un peu les choses. Mais soyons clair: l'on ne peut pas corriger des erreurs de conception magistrale faire pour la mécanique de ce châssis. La seule solution comme la suggérer notre ami Le Basque sur un autre fil, serait de monter le merveilleux châssis ROCO. Mais est-ce adaptable ? DE plus cela reviendrait à avoir une 2D2 pour le prix de 2 !
Donc à suivre ...
Pierre
Le titre est évocateur. Mais en tant qu'amateur du POMidi (mon speudo n'est pas le fait du hasard

J'ai attendu avec intérêt, mais aussi avec angoisse du fait des ratés précédents de la marque, la sortie des 2D2 Hornby-Jouef de la nouvelle fabrication.
Devant la description de la mécanique et le raté dans la disposition des phares des versions époques III des "nez de cochons" j'ai résisté aux sollicitations de mon détaillant. De plus il m'a semblé que le vitrage des cabines était épais et que cela se voyait. Le bruit de moulin à café de la mécanique s'ajoutait çà la mauvaise impression générale.
Quand est sortie la "femme enceinte" je lui est trouvé un air plus réussie. L'hésitation venait de se problème d'inscription en courbe avec les bogies à roues normales. Il est dit que cela passe jusqu'à un rayon minimal de 550 mm. Ayant en ligne des courbes de 800 mm mini et les aiguilles PECO petit rayon affichant 660 mm, je pensait que cela serait bon. J'ai finit par tenter le diable est acquérir la 2D2 5541.
J'ai digitalisée la 2D2 avec un MX64 D ZIMO, donc décodeur à compensation de charge.
Première, très mauvaise, surprise, cela déraille sur les PECO petit rayon. En fait l'axe de rotation du bogie est désaxé et la roue avant sort de la caisse beaucoup plus qu'il ne serait nécessaire si l'axe en était centré. Première erreur de conception, assez lamentable. Il faudra donc que je me résolve à monter les bogies avec les abominables roulettes. En attendant je rode la machine: les 1ers tours de roues vont révéler bien des soucis:
- L'empattement électrique est terriblement court: comme les roues motrices extrêmes sont bandagées en quinconce, il n'y a en fait que 3 roues qui prennent le courant dans chaque sens.
Un examen de la bête montre que seul un équipement en prise de courant des bogies serait la solution - Le train de roue ayant très peu de débattement, notamment en vertical, l'appui sur la voie, en particulier au niveau des appareils de voie, est très mauvais, ce qui n'arrange pas la captation
- Pour la même raison l'adhérence et la force de traction sont réduites
La motorisation est pitoyable avec un bruit de moulin à café dès que "l'on monte les tours": cela n'est pas sans rappeler le bon vieux tournebroche de Champagnole. Nostalgique les Chinois ?

Quand aux performances en traction, l'on va voir ce que cela donne. Pour préciser notons que le circuit d'essai comporte des courbes de minimum 950 mm et que la pente maxi est de 1,5 % ce qui est quand même peu en HO.
Je vais donc tenter l'expérience avec un train composé de 11 voitures CIWL et Inox, contemporain de la 2D2, principalement d'origine Jouef et aux qualités de roulement pas très bonne. Mais une 68000 ROCO le remorque sans souci. Je rappelle qu'une 2D2 à l'échelle 1/1 ça arrachait. Pour ne pas avoir de souci avec les bogies je soulève la caisse, ce qui explique la lumière qui bave sur les photos.
La sortie du faisceau de voie, se passe déjà difficilement avec amorce de patinage. La mise en vitesse progressive en ligne est laborieuse bien que l'on soit en descente. Je constate, déjà, une tendance au patinage dans la courbe en palier qui suit, et la vitesse atteinte est faible par rapport à la vitesse à vide. A l'abord de la remontée vers la grande gare, il est clair que cela ne passera pas: c'est le plantage intégral. Pour le fun et parce qu'il faut bien ramener la rame, c'est une UM de 68000 Roco qui va venir par l'avant en secours. La photo ci dessous l'illustre:
C'est cette image qui me fait parler de "2D2 de la honte"
Il va en effet falloir intervenir pour essayer d'améliorer un peu les choses. Mais soyons clair: l'on ne peut pas corriger des erreurs de conception magistrale faire pour la mécanique de ce châssis. La seule solution comme la suggérer notre ami Le Basque sur un autre fil, serait de monter le merveilleux châssis ROCO. Mais est-ce adaptable ? DE plus cela reviendrait à avoir une 2D2 pour le prix de 2 !


Donc à suivre ...
Pierre