Lestons nos modèles

mikado1305 a écrit: ça patine. Un peu de lest, ça grogne - comme moi. Je pensais bandager mais c'est tellement fin... peut-être qu'en collant le bandage mais humm?
La raison du patinage est un rapport défavorable entre l'adhérence et les forces de frottement.
En lestant progressivement ...tu l'améliores au début pour dégrader ensuite .
=> je me suis construit un petit mesure-effort de traction électronique (alimenté par pile 1v2)
Mais le patinage des roues met un terme à son efficacité. (le patinage correspond à une brusque perte d'adhérence, par exemple lors d'une accélération, il faut recommencer la mesure pour retrouver une valeur exploitable).
Pour tendre vers la mesure "vraie", ... faire plusieurs mesures ... c'est longuet.

=> un wagon "mesure d'effort de traction" a été construit (base tombereau Roco).
A cause de la dimension des afficheurs LCD, la valeur -en grammes- se lit sur le côté: c'est issu d'un pèse-cuisine à déformation équipé d'un capteur .. une extrémité fixée sur le châssis .. l'autre sur le crochet d'attelage.
Sur le réseau, une longue ligne droite de 5m existe comme piste d'essai: il est alors facile de qualifier (= améliorer) un modèle.
La mesure est possible en courbe ... avec de grosses surprises.
Où lester ?
Ta maquette (wagon ou motrice) à un centre de gravité.
Cette maquette est stable ... tant que 'la projection de son centre de gravité reste inscrit dans le polygone de sustentation', élever un centre de gravité n'est pas bon (diminution de stabilité):
Tu localises approximativement le centre de gravité en mettant la maquette en équilibre sur un rond de bois: cela te permet de déplacer le lest pour favoriser la motricité ... ou l'appui sur les roues capteuses.
Dans le cas de ce Somua (viewtopic.php?f=4&t=7330&start=260):
=> mettre un moteur verticalement au dessus de l'essieu moteur conduit à deux effets:
- élever le centre de gravité,
- lester le seul essieu moteur => moindre adhérence ...qu'il faudra compenser .. ce qui augmente les forces de frottement,
- le centre de gravité est à proximité de cet essieu porteur maximisant la force motrice au détriment du captage.
=> coucher le moteur au travers du plancher
- maintien le centre de gravité le plus bas possible -il est alors au niveau du plancher-
- le centre de gravité fut localisé à 1/3 vers l'essieu porteur, le lest l'a déplacé à 50% .
- les forces sont alors également réparties entre l'essieu capteur/moteur et l'essieu capteur.
Dans le cas d'une motrice il faut empiriquement lester "juste ce qu'il faut" et "là où il faut":
L'avantage des boggies-moteur (Halling, Tenshodo) c'est leur compacité ... mais il ne faut pas charger les Tenshodo (lire les conseils d'utilisation du mode d'emploi), Halling semblant plus tolérant.
Un wagon "mesureur d'effort" pointe très vite les limites de l'exercice: augmenter la masse de la motrice ... c'est aussi entamer son potentiel de traction ... je leste donc mes motrices attelées à ce wagon-mesure en tête de leur rame la plus 'dure': c'est le best effort de la motrice.
Avant de fixer le lest ... voir le comportement en courbes.

On peut diminuer les forces de frottement des essieux à pointe en montant des supports laiton vendus par un de nos artisans.
Fainéant de nature (Travailler ça fatigue) , je cherche le best effort en n'améliorant que les "derniers de la classe".
500 de ces "boites à pointes" ont été achetées .. avec en perspective un fastidieux travail d'amélioration.

Bandage d'adhérence: c'est merveilleux ... pas de masse ajoutée mais perte de captage de courant.
L'usinage est pour moi délicat ... je ne maîtrise pas assez l'utilisation du tour (un TR1 de Minilor).
je ne pense pas que les tours "en plastique" le permettent.