par jc59
18 Mai 2025, 21:38
Bonsoir,
Effectivement Michel, lors de l'ouverture d'un circuit inductif (bobine) le courant ne peut s'annuler instantanément. Une surtension est induite et supportée par l'interrupteur (électronique ou contacts mécaniques avec étincelles endommageant ceux-ci). La diode courtcircuite la charge et le courant s'annule en circulant par celle-ci, dans une phase qualifiée de roue libre, d'où l'appellation de cette diode.
Dans ce montage, les diodes de roue n'ont effectivement pas besoin d'être rapides et, comme le propose Claude, une brave 1N4007 convient. Pour des montages fonctionnant à des fréquences de plusieurs kHz (PWM par exemple), il conviendrait de choisir des diodes plus rapides.
Ajouter des diodes de roue libre au niveau des bobines d'aiguillage protègerait les contacts du relais, ou plutôt ici les fins de course de l'aiguillage puisque ce sont eux qui vont ouvrir le circuit.
Je reviens sur la remarque judicieuse d'efel. Je n'avais pas vérifié la résistance des bobines du relais et elles ne valent que 125 Ω pour le modèle en 5 V. Certes, le courant fourni par les modules IR n'existera que pendant les déplacements d'aiguillage mais le LM393 aura peut-être du mal à le supporter.
L'idéal serait de retrouver des modules à relais bistable à deux bobines, avec deux entrées avec transistors et roues libres (et souvent optocoupleurs).
On ne trouve pratiquement plus que ces modèles à commande unique (par un bouton poussoir ou une sortie d'Arduino)
Jean-Claude
Modifié en dernier par
jc59 le 19 Mai 2025, 07:38, modifié 1 fois.
DR5000. DR4088 LN pour les rétros. DR4018 pour les moteurs d'aiguillages MTB MP5, les signaux et les éclairages. DR4024 pour les servos.
Logiciel TrainController V9 Silver