Il y aurait donc 24-25 cm de dénivelé entre les deux plans de voie.
Côté droit ce dénivelé sera absorbé par le demi cercle de 1,50-1,60 m de rayon. Comme il y aura plus d'une demi-circonférence le dénivelé sera absorbé par plus de 5 m de voie ce qui ferait une rampe de moins de 50 pour mille tout à fait dans la norme.
En revanche, à gauche, le dénivelé devra être absorbé par les deux voies : montante vers la plaque pour les voies de garage et descendante vers la plaque pour la voie vers Sérandon. Ainsi, ce ne serait plus seulement 2 m de voie qui supporteraient le dénivelé (rampe de 120 pour mille, trop fort) mais 4 m réduisant ainsi les deux rampes à 60 pour mille acceptable.
Bien entendu, la plaque tournante ne serait alimentée que par la voie directement en contact avec elle : soit, dans un sens pour chacune des voies inférieures, et dans l'autre sens pour la voie supérieure.
Lorsque la plaque sera en rotation sa voie cessera temporairement d'être alimentée électriquement, ce qui constitue le meilleur moyen d'éviter les courts-circuits. Il est cependant facile d'assurer l'alimentation continue avec changement de sens grâce aux blocs 55080 LGB et aux rails de coupure 10152 et 11152 LGB habituellement utilisés de part et d'autre des raquettes de retournement.
Nous sommes évidemment en mode et alimentation numérique !
Ainsi, un train qui partirait de Neuvic vers Sérandon pourrait être retourné et continuer sa route à l'opposé, sans inversion du sens de marche, pour aller se garer, ou, éventuellement revenir en gare de Neuvic côté Lapleau et Tulle ...
CQFD
On a vu la longueur et la disposition des voies. Maintenant c'est leur "altitude" qui est étudiée.
Si on prend un gabarit de 24 cm en hauteur entre les deux plans, sachant que le plan bas est à 78 cm du sol, le plan haut sera à 1,02 m du sol, c'est à dire à 2 cm au dessus du garde corps de l'escalier. Ainsi, le poteau d'angle de l'escalier sera entièrement caché par la remise de Neuvic et la claire-voie latérale au-dessus de la cage d'escalier pourrait fort bien accueillir la façade, évidemment amovible, du "café de la gare".
Un observateur de ma taille (1,70 m) aura alors sur les installations de Neuvic exactement la vision qu'aurait eue une personne réelle personne juchée sur les tuiles faitières de la remise : Ni vue d'avion, ni vue au raz du sol.
Il est alors aisé de cacher le "trou de visite" avec, dans l'ordre : le second café situé derrière la gare et une rangée de grands sapins, comme en réalité.
La voie haute en gare et dans la courbe vers Sérandon et Ussel sera encore au moins 18 cm sous le plafond au raz du mur qu'il faudra donc éviter de raser de trop près ...
En revanche ce plafond pourra être peint couleur ciel et le mur peint en trompe l'oeil.
La voie descendant rapidement vers la plaque tournante cachera cette dernière aux yeux (et aux oreilles) des visiteurs.
Le seul problème dans tout ça c'est que, hormis la gare de Neuvic, tout le reste devra être automatisé, en particulier les aiguillages, alors que j'avais prévu des leviers manuels qui seront donc réservés aux 7 aiguillages de Neuvic. Les
Néanmoins,
il n'est pas exclu que,
dans quelques années,
si les petits cochons ne me mangent pas,
je transforme l'une des voies de garage secondaire (celle qui se dirigent vers la grande boucle) en voie d’accès à la gare de Saint-Bonnet-Avalouze qui serait réalisé sur la seconde banquette devant les placards coulissants ou à leur place si je me débarrasse des jouets d'enfants qui les encombrent ...
La liaison Neuvic - Saint-Bonnet, se ferait alors, et dans le bon sens, au travers de 15 m de voies, retournement sur la plaque, puis de nouveau 14-15 m de voie.
Pour un grenier de 8m sur 4, ce serait grandiose, Non ?
Ah, j'oubliais une précision essentielle :
Pour réaliser ce projet je n'achète strictement rien aujourd'hui.
Pourtant il sera doté de 12 aiguillages, R5 exclusivement : tous achetés d'avance, neufs et à moins de la moitié prix (65 euros pour le plus cher : ils sont à 109 euros aujourd'hui dans les magasins allemands les meilleurs marché), aux USA juste au début des difficultés de LGB, quand l'euro était au plus haut face au dollar, que les américains ne l'avaient pas encore intégré dans leurs ventes et qu'ils souhaitaient se débarrasser au plus vite de leurs stocks LGB. Et pour ne pas attirer l'attention des douaniers, ils ont été acquis en 4 fois. C'est passé comme une lettre à la poste.
Idem pour la voie acquise en longs rails courbables de 1,5 m. J'en ai 30 m d'avance qui m'auront couté le prix de 5 m de voie LGB classique.
Idem pour les Corpet (j'en ai 7) acquises en Allemagne à la même période, neuves auprès de magasins qui ne parvenaient pas à les vendre. De mémoire les prix tournaient entre 220 et 250 euros pièce, frais de transport inclus.). Une est déjà transformée en Piguet N°8, deux autres suivront pour réaliser les Piguet N°4 (seule conservée, bientôt en circulation en Baie de Somme) et N°7 qui était spécialement affectée à Neuvic.
Tout ceci pour dire aux plus jeunes qu'il ne doivent pas hésiter à profiter des opportunités qui se présentent, même si la concrétisation du projet est renvoyée plusieurs années -ou dizaines d'années- plus tard.
Un bon projet est toujours un projet bien muri !

Cordialement. JLS