ceciflo48 a écrit:jeanluc4343 a écrit:STEF a écrit:....
Pour avoir participé à tous les appels au peuple de la SGVA, je sais très bien ne jamais avoir rien donné pour la 104 dont la restauration a été financée par le CFTM avec une participation de la SGVA.
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Stef
Et moi j'affirme avoir participé au financement de la remise en état de la 104 sur appel de la SGVA.
Qui sait exactement pourquoi cette belle machine que j'ai eu le plaisir de côtoyer et de suivre à la tâche dans plusieurs trains (fort longs d'ailleurs !) a fini dans ce triste état?
Trop sollicitée?
Trop sollicitée et pas assez entretenue?
Qua sais-je?
Question posée sans arrière (mauvaise) pensée, vraiment pour savoir et comprendre.
merci
Bonjour,
En principe je n'interviens jamais sur ce forum, mais quand je lis certaines choses je me manifeste.
S'il faut décliner son CV, je dirais que c'est moi qui ai négocié sa venue à Tournon avec Monsieur E.T.M en 1970 et que j'avais de la famille à Tulle. Tout ce qui concerne cette machine m’intéresse particulièrement. Le contrat J.A./CFTM - E.T.M. de 1995 est une très regrettable erreur, il n'aurait jamais du être signé, . J'ai eu trace accidentellement de son existence environ 1 an après (bravo le management). La souscription ça doit être pareil. Ce contrat n'a fait qu'instituer un doute sur le propriétaire, alors que les choses étaient parfaitement claires. J'ai appris il y a peu de temps que ce contrat était entaché de nullité. Celui de 2004 avec la SEM n'a fait qu'embrouiller les choses un peu plus.
C'est totalement gratuit d'affirmer qu'elle est dans un triste état. De nombreux travaux ont été faits par la SEM (normal avec un tel usage).
Les travaux ont été arrêtés suite à une demande d'un inspecteur Apave débutant qui s'inquiétait de la forme du raccord foyer chaudière. La SEM n'a rien fait pour contrer cette objection. Il était tout à fait dans les capacités de la SGVA de trouver les éléments de réponse, mais hélas la question ne lui a pas été posée. Le chantier a donc été abandonné alors qu'il ne restait pas beaucoup de choses à faire. Les bâches à eau, et l'enveloppe de chaudière sont restées démontées car aucune remise en marche n'aura lieu sans épreuve APAVE nécessitant la mise à nu de la chaudière. L'abandon à commencé là. J'ai écrit ici qu'il y avait un flou total sur l'identité du propriétaire, il n'était pas question d'effectuer le moindre travail sans son accord, la SGVA l'a prise en garde devant huissier voici 2 ans. Maintenant que le propriétaire est connu, la fin des travaux est envisageable. Il est évident que si la SNC CFV ne donne pas d'autorisation de circulation sa remise en état de marche n'a aucun intérêt, à moins de la déménager sur un autre réseau.
Je ne suis pas habilité à faire la communication ni de la SGVA, ni de la SNC. Je ne parlerai pas de la suite qui n'est d'ailleurs pas encore écrite.
J'ajoute que les travaux ont été moins onéreux que sur une SLM.
Si les 401 /408 étaient en avance pour leur temps, leur copies par SACM n'a engendré que des machines dépassées pour leur temps. Les CFD ont voulu économiser des recherches de solutions plus modernes : surchauffe, distribution à tiroirs cylindriques. Dès 1905 le PLM avait remarqué une augmentation de puissance de 25% uniquement par application de la surchauffe.
L'expérience Pila sur la 414 dont je n'ai jamais eu le coût réel, sinon une augmentation de 50% du devis + 3 tonnes de cuivre, est spécialement regrettable car ce n'est que la copie économique d'un modèle 1900. Roger Waller sait concevoir des chaudières avec surchauffe à 2 tubes très fiables (héritage de Chapelon via Del Porta).
Le remplacement en dernière minute du cuivre par de l'acier n'a jamais été pris en compte, ce qui a donné une machine très difficile à chauffer avec de nombreux plantages.
Le Siliguri Railway (Inde) a fait une expérience tout a fait similaire. Ils ont refusé l'offre Waller et ont fait en Inde une chaudière copie d’original en acier au lieu de cuivre. Dans une interview le chef d'exploitation a déclaré qu'il était regrettable d'avoir remplacé le cuivre par de l'acier cela donnait des machines difficiles à chauffer, gourmandes en charbon (diffusion sur Escale). Il explique cela par le fait que le foyer en cuivre se comporte comme un radiateur, sa réserve de chaleur permet d’enflammer le charbon immédiatement, ce qui n'est pas le cas avec l'acier.
Le Festinog au Pays de Galles a sa propre usine de locomotives. Toutes machines d'occasion ont été modifiées tiroirs cylindriques, surchauffe.........même la Cook de la guerre de 14 ex Pithiviers Toury.
Ceci dit je souhaite retourner dans mon mutisme habituel. Si vous voulez d'autres informations adhérez à la SGVA, le prochain bulletin donnera des informations sur la 104.
Salutations.
Stef