Bonjour à tous,
Oui je suis nouveau. Comme je n’aime pas parler de moi, je ferai donc une présentation très courte, je connais bien le C.F. du Vivarais… Pour ne pas blesser POMIDI, je lui ferai un M.P.
Pourquoi ce pseudo ? J’en ai mare des CC 72 000 ; 231 K 55 etc.
J’ai lu le règlement du forum qui stipule la courtoisie dans les échanges. Je m’adresserai donc en vouvoyant les gens du forum que ne n’ai sans doute jamais vu. J’attends la réciproque, et les propos ou questions en tu n’auront pas de réponse.
Petit à petit je reprendrai tous les posts depuis la création de ce thème Vivarais et apporterai des compléments ou rectificatifs si nécessaire.
Avant, il me paraît indispensable de parler du maitre mot « sécurité » tant écrit pour justifier de l’arrêt et de grosses sommes d’argent. En 34 ans d’exploitation par le CFTM, il n’y a eu qu’un déraillement de machine causé par un rail cassé. Il n’y a pas eu même une égratignure parmi les voyageurs du train concerné, simplement une facture salée d'autocars de remplacement un dimanche. Il y a eu au moins 2 déraillements d’autorails causés par des rochers, une voie neuve n’aurait rien changé.
Comme le rappelle si bien « Lavoiedesonmaitre » un bénévole, Monsieur Poncet est décédé en changeant de voiture. Puisqu’il s’agit de sécurité supervisée par un organisme officiel le STRMTG, il convient d’aller voir ce qu’ils disent :
http://www.strmtg.equipement.gouv.fr/IM ... 5211c1.pdf page 16.
1.5.6. Intercirculations
Lorsque les intercirculations sont interdites au public, leur accès est empêché par un dispositif de même nature que celui décrit au 1.4.3. et maintenu fermé par un système de verrouillage. Un panneau rappelle au public l'interdiction de les emprunter.
Pour être ouvertes au public, les intercirculations doivent au moins être équipées de protections
conformes aux dispositions suivantes :
– les marchepieds de chacune des voitures doivent se chevaucher en toutes circonstances
pendant la marche du train ; ils sont dotés d'un revêtement antidérapant ;
– les garde corps latéraux sont composés d'une partie rigide d'une hauteur minimum de 1,00 m
et d'une partie flexible adaptée aux mouvements du train et présentant en toute circonstance
une hauteur minimale de 0,85 m ;
– les vides ne doivent en aucune situation présenter une largeur dépassant 0,15 m ou une
surface supérieure à 0,05 m² ;[/i]
Cela signifie en clair que les voyageurs ont droit à une protection, par contre les travailleurs du train non. Le texte d’origine a été modifié car il stipulait « [i]barreautage » pour les parties latérales
Sur le terrain, force est de constater que les plateformes ne se recouvrent pas. Certaines sont tellement étroites (voitures Sarthe) qu’elles ne font même pas la longueur d’une chaussure, sans pour autant couvrir entièrement le boisseau. Certaines sont en bois, et pour qui connaît les revêtements de sols, il n’y a pas plus glissant que le bois mouillé (essayez sur une traverse neuve un jour de pluie). Les chaines ont été déposées car elles se tendaient trop en extérieur de courbe (risque d’éclatement ! ), et détendues, donc inutiles en intérieur.
Ceci est accepté par le STRMTG. Avec une chaine détendue le malheureux aurait eu de quoi s’accrocher. Je n’ai en outre aucun souvenir de panneau d’interdiction.
Depuis rien n’a changé, le rapport d’ailleurs du STRMTG se borne à marquer « pas de défaut sur la voie » pour cet accident mortel.
http://www.strmtg.equipement.gouv.fr/IM ... 75b5-1.pdf (dernier du tableau).
Les chemins de fer coloniaux britanniques étaient tous équipé du système décrit par le STRMTG : plateformes rabattables recouvrantes en tôle larmée (avec des reliefs), et quadruple barreautage de chaque coté (plus que la norme). Le Barreautage pouvant bouger dans les 3 dimensions : longueur, hauteur, largeur. Un réseau de l’ancien Commonwealth ( qui dessert ngwangwane) à voie de 1,06 ayant changé de système de freins a ferraillé 950 voitures comportant ce dispositif. Un ami ayant des relations sur place, a proposé la chose en juin 2007 à la direction du réseau CFV qui n’a pas répondu. La cession aurait été sans doute en dessous du prix de la ferraille. En plus de la sécurité du personnel, cela aurait permis aux voyageurs d’aller dans un bar, ou dans une voiture de projection, filmant les hommes sur la machine .
La réalité est bien autre, ne rêvons pas.
J’espère ne pas vous avoir lassé, je ferai plus court la prochaine fois.
Bonne journée.
ngwangwane