Bonjour à tous,
Et voilà, ce dimanche en milieu de journée, fin de la saga des marquages des wagons USA 18 avec la réalisation du tombereau, qui est donc prêt pour le WE prochain. Mais rien n'est parfait. En effet, il y a eu des chausses-trappes à toutes les étapes, et Didier (que je remercie) et moi avons pas mal galéré :
- d'abord, la prise de repère pour le traçage était évidemment sur photo d'époque, selon la dimension des lames de bois. Sauf que les lames actuelles n'ont pas les mêmes hauteur (lame à l'horizontale). La cause est que le perçage des emplacement des boulons n'a pas repris les côtes d'origine, donc le charpentier à du s'adapter. Conséquence : le seul repère permettant d'étalonner les dimensions des marquages est l'épaisseur du châssis et les intervalles de ses rivets. Samedi dernier, un premier test avec tirages sur papier avait montré que les marquages étaient trop petits. J'ai agrandi tout ça avec les repères que j'avais. Et hier matin, ouille : cette fois certains sont trop grands. Mais les pochoirs étaient faits. Tant pis.
- ensuite le prestataire pour la réalisation des pochoirs m'a roulé dans la farine quant au matériau : savez-vous quelle est la différence entre du "PVC" et du "PVC forex" ? Je viens de l'apprendre : le PVC forex est une sorte de mousse de PVC, dont la découpe est absolument pourrie : j'ai passé une heure à ébarber au cutter, caractère par caractère ! Ils vont m'entendre, chez PANO ! De plus le PVC forex est couvert d'une pellicule plastique qui ne résister pas à la peinture glycéro ! Ça aussi, je vais leur en causer !...
- en 2018, la peinture fournie via les canaux internes de l'Atelier était du... blanc à plafond !

Je m'étais dit que ça ne tiendrait pas 6 mois en cas de pluie. Eh bien si, ça tient ! N'empêche que j'ai pris cette fois de la peinture glycéro. Sauf que c'est bien plus fluide, donc Didier et moi nous sommes retrouvés avec des coulures partout, ça a été une vraie galère ! Je m'interroge donc sur la texture de la peinture utilisée à l'époque, certainement moins fluide. Donc deux solutions à l'avenir : soit on fait ça à la bombe, soit on revient au blanc à plafond (texture un peu mousseuse) !
Conclusion : en raison de la mauvaise texture des pochoirs et de la fluidité excessive de la peinture, les marquages du tombereau ne sont pas tous au top. Ajoutons à ça que le châssis comporte, sur un côté, un étrange cordon de soudure assez épais, rendant difficile l'application au pochoir. Tout ayant été compliqué, j'ai du revenir ce dimanche matin pour que tout soit bouclé.
A vendredi prochain pour l'expo.
Alain Cassagnau