Plaque tournante
Posté: 02 Sep 2014, 00:43
Je continue donc ici la discussion sur les plaques tournantes. C'est en effet une bonne idée d'avoir découpé le sujet TdM
Pour répondre au dernier message de sncb_nmbs, oui, tout à fait, plus on s’éloigne du pivot, moins on a besoin de fournir d’effort.
Mais ce que dit Charles COUCHE, c’est que les agents chargés de la manœuvre avaient compris qu’en jouant avec le réglage du pivot pour faire remonter le pont supérieur et en arrêtant la locomotive de sorte que son centre de gravité soit axé sur le pivot, ils arrivaient à mettre le pont supérieur en équilibre sur le pivot afin qu’il ne repose pas (ou peu) sur les 10 galets. Ainsi, il devient beaucoup plus facile de tourner la locomotive. Sauf que le pivot n’est pas du tout conçu et dimensionné pour ça : « il doit porter fort peu, de sorte que la charge est supportée par les galets ». Donc si l’on veut ménager la plaque, l'auteur veut nous dire qu'il ne faut pas tricher et fournir plus d’efforts.
Ci-dessous une coupe sur une plaque tournante de 5 mètres de diamètre.
C’est probablement pour ça qu’a été mis au point plus tard, pour les plaques non motorisées destinées à tourner des locomotives plus longues et plus lourdes, les « plaques à plateau équilibré sur le pivot ». Le pivot est alors fixé sur une fondation profonde et les galets ne sont utiles que lorsque la locomotive monte et descend de la plaque. Pendant la rotation, la charge repose uniquement sur le pivot, et pas du tout sur les galets.
Voici ce qu’écrit Charles COUCHE à propos de ces plaques, qui sont en fait des ponts tournants non motorisés.
Et la coupe :
Bonne nuit !
Pour répondre au dernier message de sncb_nmbs, oui, tout à fait, plus on s’éloigne du pivot, moins on a besoin de fournir d’effort.
Mais ce que dit Charles COUCHE, c’est que les agents chargés de la manœuvre avaient compris qu’en jouant avec le réglage du pivot pour faire remonter le pont supérieur et en arrêtant la locomotive de sorte que son centre de gravité soit axé sur le pivot, ils arrivaient à mettre le pont supérieur en équilibre sur le pivot afin qu’il ne repose pas (ou peu) sur les 10 galets. Ainsi, il devient beaucoup plus facile de tourner la locomotive. Sauf que le pivot n’est pas du tout conçu et dimensionné pour ça : « il doit porter fort peu, de sorte que la charge est supportée par les galets ». Donc si l’on veut ménager la plaque, l'auteur veut nous dire qu'il ne faut pas tricher et fournir plus d’efforts.
Ci-dessous une coupe sur une plaque tournante de 5 mètres de diamètre.
C’est probablement pour ça qu’a été mis au point plus tard, pour les plaques non motorisées destinées à tourner des locomotives plus longues et plus lourdes, les « plaques à plateau équilibré sur le pivot ». Le pivot est alors fixé sur une fondation profonde et les galets ne sont utiles que lorsque la locomotive monte et descend de la plaque. Pendant la rotation, la charge repose uniquement sur le pivot, et pas du tout sur les galets.
Voici ce qu’écrit Charles COUCHE à propos de ces plaques, qui sont en fait des ponts tournants non motorisés.
Et la coupe :
Bonne nuit !