Le Train des Mouettes

[DYBA 78]

Toujours dans le cadre de nos émissions culturelles, nous avons le plaisir de vous communiquer ce lien à propos de retour de la CC 65005 dans son pays :
https://www.youtube.com/watch?v=R-rK7Y-fKX4

Merci à Thierry Pupier
et
Vive le Chemin de Fer
Panama
6538

NDLR : les machines de l'époque ne sont pas équipées d'alternateurs mais de génératrices à courant continu, avec une génératrice auxiliaire assurant l'excitation de la génératrice principale.
Panama

Ce qui ne change rien à la question que je me posais un peu plus haut, et à laquelle je ne désespère pas encore de recevoir une réponse.

Domi

Bonjour Domi,

La vitesse de rotation des moteurs Diesel n'a strictement rien à voir avec l'usage que l'on veut faire de la machine et de sa puissance...
D'ailleurs, souvent, les moteurs Diesel vraiment très lents entraînent leurs générateurs électriques par des engrenages multiplicateurs pour augmenter la vitesse de rotation des générateurs afin de diminuer leur masse. Comme le dit Panama, les premières générations de transmissions électriques se faisaient avec des génératrices (à courant continu donc !), mais maintenant on "sait faire" des alternateurs de puissance (donc triphasés ou plus), et surtout un système de redressement et/ou d'onduleur suivant les modèles. Par contre, Panama, les deux nécessitent une génération auxiliaire pour les auxiliaires et l'excitation...
L'avantage des alternateurs, outre la possibilités d'assurer le chauffage du train (sauf aux Tazunis, qui ne faisant rien comme tout le monde, ont des groupes générateurs auxiliaires !), ils permettent un bien meilleur rendement, une moindre masse, et surtout une plus grande puissance transmissible. Le rotor n'étant alimenté que par des bagues avec les faibles intensités d'excitation.
En effet, sur une génératrice, le courant est "produit" dans l'induit qui est tournant, et donc il faut passer les fortes intensités par un collecteur, partie fragile et sensible. Dans un alternateur, le rotor est l'excitation, et le stator (fixe comme son nom l'indique !) n'a pas de contraintes liées à des contacts mobiles, et peut donc supporter des tensions et intensités, donc des puissances, bien plus importantes. En même temps, le rotor est donc bien plus léger, plus simple à construire, peut tourner donc plus vite, ce qui améliore encore le rendement électrique global.
Les machines modernes permettent, via un redresseur plus ou moins contrôlé, d'attaquer des convertisseurs pour alimenter les moteurs électriques. D'ailleurs, je crois que certaines machines Tazuniennes récentes sont revenues à des moteurs courant continu, permettant un plus grand couple et moins de "vibrations" dans les transmissions générées par des courants ondulés pseudo-sinusoïdaux hachés.

J'espère avoir répondu à tes questions assez simplement,
Jacques

[DYBA 78]

Re bonjour à tous,

Pourquoi le nom de sous-marins pour ces machines ?

Outre le fait que l'on conduisait en hauteur, comme dans un kiosque de sous-marin (quoi que ce ne soit pas dans le kiosque que l'on pilote réellement un sous-marin...), quiconque a roulé sur ces machines a pu constater que par temps "humide" assez fréquent sur la côte Atlantique, le fait que la caisse soit construite avec des "couvercles" au-dessus de la ceinture haute de caisse, cabine comprise, générait des entrées d'eau non négligeables partout... Par tempête, le ciré et les bottes était quasiment recommandé, même en cabine !

C'était un défaut récurrent que j'ai pu constater régulièrement en ligne, que ce soit au temps où j'ai roulé dessus à la SNCF, ainsi qu'à TVT ou nous usions beaucoup de silicone...

Au fait, dans les capots, (vous savez, la fameuse "cave" sous la cabine), il y avait tous les auxiliaires pneumatiques et les RP. Ce n'était pas qu'un passage pour l'intercirculation, peu pratique par ailleurs.

Jacques

[vic17]

Bonjour a tous, je viens de trouver ça sur un forum voisin. Manquerait-il un TP aux Mouettes ?
On peut y reconnaître le Beffroi de la Gare de La Rochelle.

NDLR :
Il y avait huit modèles différents, si on ne compte pas les variantes avec guérite, qui à l'Ouest étaient particulièrement inconfortables, voire dangereuses. On a donc évité d'en reconstituer une.

Guérite en couverture du livre sur ces wagons.
Livre en vente au TdM : envoyer un mail.

il manque donc DEUX wagons USA dans la rame de T&T :
le wagon isotherme US ; nous en avons un, mais c'est une construction française sur un wagon probablement ex tombereau, origine Tacot des Lacs ;
Et il manque aussi, en effet, la ballastière Rogers, dont tu viens de trouver une photo.
Fonds à trappes et cotés s'ouvrant du bas.
Ne devait pas être très pratique : a totalement disparu très tôt. Panama

[domi]

Salut Jacques, merci pour ta réponse, qui corrobore ce que j'imaginais de façon intuitive. Et qui contredit donc le narrateur de la par ailleurs excellente émission Youtube Aiguillages.

Pour ce qui est du surnom "sous-marin", j'ai vu ça et là que ça avait trait en effet à la position surélevée de la cabine de conduite. Je ne vois pas bien le rapport moi non plus, mais c'est ainsi.

Domi

[Ferrovipat56]

Bonjour
Je pense que le surnom vient plutôt de la forme générale de la motrice

[domi]

Bonjour
Je pense que le surnom vient plutôt de la forme générale de la motrice

Qui pour moi n’évoque pas plus la forme d’un sous-marin que celles d’une clé à molette, d’un tuyau d’arrosage en caoutchouc ou d’un biniou électrique. Mais bon, on pourrait en débattre pendant des heures et ça ne ferait pas avancer le schmilblick pour autant.

Domi

[Christophe AMF87]

N'est-ce pas plutôt dû à l'étroitesse de l’accès à la cabine par une "coursive" qui a valu ce surnom les portes sont placées très en arrière des cabines.

[Panama]

Dans la série "quoi de neuf aux Mouettes ?", voici les nouvelles du jour.
Ce matin, chargement à Gray d'une paire de bogies de 71000 en pièces de rechange à destination des Mouettes, généreux cadeau de Europorte suite à la démolition d'un BB 71000 alsacien, le 71030 de la CCI de Colmar.

Arc les Gray le 27 01 2022
Photo Pierre Daguet

L'occasion d'une rencontre entre Mouetteux.
Par ailleurs le BB 71001 du département de l'Hérault ne change pas d'affectation mais est devenu propriété de l'exploitant de la ligne, Regiorail, qui va en assurer la remise en état en lui changeant les bogies : il y a une épave de machine au TPCF, probablement le BB 71023 ex St Gaudens.
Les rangs des 71000 s'éclaircissent : on passe à une douzaine de machines survivantes, sur 30 construites.

Vive le Chemin de Fer !
Panama
1906480

[030T6]

Par ailleurs, le BB 71001 avait déjà eu le droit à un don d'organes du BB 71017 du CFT de la Seudre.

030T6

[Panama]

CHAUD sur le port de La Tremblade :
Port de La Tremblade : la maire Laurence Osta Amigo très en colère

La maire de La Tremblade saisit à son tour la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.
Par Stéphane Durand - s.durand@sudouest.fr
Publié le 27/01/2022 à 15h30
Après son opposant Jean-Paul Mosnier, l’élue vient à son tour d’écrire à la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili au sujet du port pour lui dire tout le mal qu’elle pense de son détracteur.
Le nouveau port de plaisance de La Tremblade a accueilli ses premiers bateaux en juillet 2021. On pourrait se dire que l’affaire est entendue, que tout roule comme sur des roulettes. Sauf que le conseiller municipal et communautaire d’opposition, Jean-Paul Mosnier, joue à l’empêcheur de tourner en rond. Après avoir dénoncé « l’absence d’étanchéité du port » et en avoir alerté la commission européenne des pétitions et, déjà, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, le président de l’association Maline s’attaque au projet d’extension de la voie ferrée du Train des Mouettes depuis son terminus actuel jusqu’au niveau de la capitainerie du port.

Il parle « d’une situation potentiellement dangereuse pour l’environnement ».
Dans ce dossier, il a de nouveau écrit à la ministre. Dans son courrier, il demande de « faire respecter l’arrêté d’autorisation de cette opération afin que soit réalisée la zone technique portuaire. Les espaces dans cette zone sont contraints et ne pourront voir cohabiter des activités ferroviaires et portuaires sans conséquences dommageables pour l’environnement ».
Cet ancien sous-préfet a posé ses valises à La Tremblade en 2018. Il s’y est très vite impliqué, dans le dossier du nouveau port en ville. Il y pointe des failles, se forgeant un statut de contestataire patenté, qu’il réfute.

La goutte d’eau qui, pour la maire de La Tremblade Laurence Osta Amigo, fait déborder le vase. L’élue voit rouge. En coulisses, elle s’énerve de voir son opposant sans cesse monter au créneau au sujet du port. Elle a donc décidé elle aussi de prendre la plume et de dire le fond de sa pensée à la ministre Barbara Pompili sur Jean-Paul Mosnier. Elle évoque « des interventions incessantes et des manœuvres dilatoires exercées » par cet opposant « aux comportements excessifs et mensongers qui nuit sérieusement au bon déroulement des projets communaux, et tout particulièrement à l’achèvement du programme d’extension de l’espace portuaire ». Ça, c’est pour la mise en bouche.
« Une fabuleuse histoire »
Elle termine sa missive de nouveau par des attaques ad hominem. « Son rôle d’opposant pourrait être force de proposition au service des Trembladais et des Ronçois. Mais non, celui-ci n’existe qu’au travers de critiques et de déclarations à sensations comme la fabuleuse histoire de l’étanchéité du fond du port de La Tremblade pour laquelle il vous avait déjà sollicitée… »
Entre les deux, la maire de La Tremblade défend le projet du Train des Mouettes porté par le Conseil départemental.

« Depuis l’ouverture du nouveau bassin, au cœur de la ville, c’est toute l’attractivité économique et touristique de la commune qui est dynamisée, apportant de nouveaux espaces de vie très qualitatifs, dans un environnement protégé et surveillé… Aujourd’hui, c’est l’arrêté de Monsieur le Préfet de la Charente-Maritime qui autorisera la construction des passages à niveau et le prolongement de la voie ferrée avec l’avis de la commission technique nationale visant ces dossiers. En fonction de cette réalisation, les équipements périphériques seront adaptés au mieux pour parfaire entre autres les équipements du port », précise-t-elle. Alors elle le demande : « Que vient faire ici l’intervention de monsieur Mosnier ? »
Stéphane Durand - s.durand@sudouest.fr
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