Le Train des Mouettes

[Rockandrail]

En voilà une super nouvelle. Et les voitures sont du dernier chic!

Va falloir venir tester ça avec madame maintenant que nous sommes royannais.

[domi]

Ah, Rock, excellent, j’ignorais que tu avais déménagé. Cool, le coin de Royan, j’imagine que le RER C et la gare St-Lazare ne doivent pas te manquer outre-mesure..

Domi

[Rodolphe]

Ça fait sacrément envie en effet !

Rodolphe

[130HSP]

Plein de photos sur la page facebook du train des mouettes et trains et traction .
On attend les photos et le récit de Loco17 .

Pour Rockandrail

Un autre honorable cheminot aiguilleur de St Lazare sévit au train des mouettes

[Panama]

Le premier train restaurant a donc circulé hier aux Mouettes.
De l'avis d'un participant, un plein succès.
il a été impressionné par la finesse des mets.
Les participants ont eu à remplir un questionnaire en fin de repas.
Les griefs portent sur la couleur des nappes et les vêtements des serveuses et serveurs : il y a plus grave, et cela devrait être aisément rectifiable.
Coté réservations, elles entrent à un rythme soutenu, avec notamment un gros groupe.
L'objectif, dépasser 1500 repas d'ici le 31 décembre, à raison de 80 places par train, semble réaliste.

Notre ami Patrick a photographié la composition en ligne : merci à lui.

La double traction évite la remise en tête et l'essai de frein qui va avec, et permet de refouler à partir de n'importe quel point de la ligne.
Bien entendu, à cette heure, un seul train en ligne : de l'avantage d'être chez soi.

Vive le Chemin de Fer !
Olivier

[Vaporiste]

Et combien de repas faudra-t-il pour amortir l'investissement?
C'est alors que cela deviendra intéressant pour l'association. Vous prévoyez la traction vapeur ?
Claude

NDLR : pas de traction vapeur prévue, puisqu'on on ne la voit pas du train et que l'on circule en soirée : bonjour les heures pour les roulants. Sans compter les problèmes d'exploitation (remise en tête, circulation en poussée, salissure des voitures).
Donc peut-être uniquement sur demande spéciale, sous réserve de trouver une équipe de conduite et avec (fort) supplément.
Ce train est là pour apporter un bon moment avec les amis, et sur 80 convives, 5 probablement se régaleraient aussi d'une traction vapeur : seront-ils d'accord pour payer 250 € chacun en plus pour avoir la traction vapeur ?
La vapeur a un coût, particulièrement en soirée : fin de service des éventuels roulants vapeur 01h du matin avec un allumage machine à 16 heures : amplitude de service 7 heures, heures nocturnes... Nous sommes réalistes.

[130HSP]

Sur un autre réseau , pour les trains «  diner à bord » avec traction vapeur , si la machine du jour est reprise , cela implique un grand respect des horaires , l’équipe prenante doit refaire le plein de charbon , eau, graissage, acheminer la rame en gare, remise en tête, faire les essais de freins, et départ .
Au terminus, remise en tête, arrêt le temps du repas. Pour l’équipe de conduite c’est maintien du feu pendant 3h environ, remonter la pression, retour à la gare de départ, « W » jusqu’au dépôt sur la voie dédiée à la rame, attendre que le traiteur ait nettoyé la rame et le fourgon cuisine.
Rentrer la loc dans le dépôt avec la visite de celle ci.
Fin de service vers 1h30, douche, dodo 2h du matin.

Dans la solution choisie par le Train des Mouettes , le « push-pull » diesel est la meilleure solution pour tous le monde.
C’est simple, économique, et et et moins fatiguant pour l’équipe de conduite ; de plus si la vapeur fait un caprice , dans la solution diesel, comme il y en a deux, jamais besoin de demander le secours.

[Alain Cassagnau]

Il est clair que ce qu'on vend, avec le Train Restaurant, c'est surtout ce qui se passe dedans. Un train à vapeur se vend en tant que tel surtout lorsqu'on peut mettre la tête à la fenêtre (sauf circu sur le RFN à plus de 80 km/h). Là, le produit, c'est une réminiscence de l'Orient Express, et même le VSOE (rame CIWL de groupe hôtelier) a roulé avec des machines modernes, ce qui est un signe.
Le dernier grand train de luxe à vapeur associatif est, si je ne dis pas de bêtises, le Biarritz-Steam-Express (Paris, Limoges, Biarritz, et retour par Bordeaux) en 2006. Opération coûteuse qui a nécessité la coopération du MFPN, de l'AJECTA, du CFTLP et de l'ACPR-1126. Opération qui n'a été possible que parce que le train avait été affrêté à 100% par... la très british Railway Touring Company, dont on a aucun équivalent en France.
Bien sûr avec cet exemple on passe d'un extrême à l'autre, mais ça montre que le train de luxe en traction vapeur est un produit commercial compliqué, et certainement risqué.

le Biarritz-Steam-Express (Paris, Limoges, Biarritz, et retour par Bordeaux), en 2006, à St André de Cubzac. photo AC

[loco17]

SEUDRE OCEAN EXPRESS, le premier train.
Nous avons réalisé un train test avec une partie de bénévoles ayant travaillé dessus et les chefs de train potentiel.
Petit clin d’œil à Gautier, notre saisonnier depuis 5ans, qui nous quitte pour de hautes études et qui a pu bénéficier de ce train avant son départ.
N'étant pas présent dans le train ce soir là, je laisse la parole à Florent, un des papa du projet, vous faire un retour sur cette première.

"Hello



Quelques retours sur ce premier train…



Le train en lui-même



Les dernier travaux réalisés ont permis d’amener ce train au niveau que nous souhaitions. L’ambiance est là, et vraiment sympa. Tous ont fait un super boulot, Max notamment qui a vraiment pris son rôle à cœur et apprend vite : je pense qu’avec lui nous avons fait le bon choix. L’ambiance des WC, notamment, est vraiment « classe » : pas de regrets d’avoir fait ce chantier !



Le confort est très bon, pas de soucis de stabilité sur les tables et visiblement les serveuses se sont faites aux mouvements (juste un ou deux endroits où c’est un peu plus complexe pour elles).



L’éclairage de nuit est suffisant avec les appliques et les lampes de table, l’éclairage central n’étant du coup utilisé qu’au départ et à l’arrivée : le fait que les LED de ce dernier soit de couleur « froide » ne gêne donc pas.



Il faudra en effet faire en sorte que les portes intérieures soient toutes équipées de cellules détectrices des deux côtés, car sinon complexe pour le service.



Quelques bruits de circulation d’air comprimé en plateforme que j’avais déjà repérés, mais audibles uniquement lorsque la porte de salle est ouverte et encore. A voir dans l’hiver.



Le surpresseur des WC est un peu bruyant : à voir si on pourrait arranger un peu ça (isoler le caisson par l’intérieur).



Les places à côté des portes de plateformes sont un peu moins sympas (j’y étais placé) même si pas trop gênant. Cependant, à réserver en dernier une fois le reste des tables remplies.



Pour ces places, l’accès aux banquettes est périlleux car il y a la légère déclivité d’accès plateforme : mon épouse a été déséquilibrée, et sa voisine arrivée après aussi. Il faudra donc passer le message aux serveurs qu’ils attirent l’attention lors du placement. Idem pour le seuil de porte proéminent du WC non PMR… (affichette sur la porte ?)



Il y aura une vigilance à avoir, du coup, sur la climatisation car c’est un élément essentiel. La régulation a l’air de fonctionner, mais pas en régulation très fine donc nécessité d’ajuster de temps à autre avec le thermostat ±2°C en armoire : pas gênant mais consigne à passer aux chefs de train. Par contre la puissance en froid semble bonne, donc robuste pour les étés chauds !



Question traction, le 51000 s’est toujours révélé juste pour monter après Chaillevette (besoin de pousse), et on sent que ça peine aussi à certains endroits. A mon sens, il faut mener une réflexion pour un engin plus puissant : se défaire du 63500 et récupérer un engin plus récent type 69000 (surtout que ça irait dans le sens du « verdissement » car le 63500 fume vraiment beaucoup trop quelle que soit la mission qu’on lui assigne…). Le 71000 ne va pas trop mal a priori mais il reste les à-coups. Pas trop sensibles si conduit avec doigté. Après, on peut dire que ça fait aussi partie du charme du ferroviaire.





L’accueil et le service à bord



Je ne sais pas si c’était particulier au fait que nous étions des voyageurs spécifiques, mais l’accueil est à revoir.



Il faut :



Un accueil en entrée de quai comme pour les trains réguliers, par le chef de train et l’agent de gare qui vérifient billets et pass sanitaires, le chef de train désignant ensuite la voiture (une fois le pass sanitaire aboli, le chef de train suffira).
Il faut impérativement 2 serveurs par voiture (de toute façon nécessaire pour le service ultérieur) qui prennent en charge les voyageurs sur le quai à l’entrée de voiture et les placent ensuite à la table. L’un place tandis que l’autre vérifie la table et attend que le précédent soit revenu pour emmener les suivants à leur table. De fait, il faudra prévoir une numérotation des tables pour s’y retrouver… Hier, elles étaient 3 pour deux voitures, et c’était juste alors que nous étions à jauge 50%, en gros.



Côté service, il faudrait voir avec Lhermitte pour que les serveurs / serveuses aient une tenue plus « stylée » : cf les photos que j’avais ramenées de la Vendée… Leur tenue était correcte mais plutôt restaurant standard.



Les serveuses étaient aimables mais on les sentait un peu sous pression : la première, et probablement la présence du « grand chef » qui n’a pas l’air facile au boulot (sic !).



Le dressage de la table était très bien, avec une seule fausse note : les nappes sont de couleur marron clair, totalement en décalage avec les couleurs de la déco. La seule couleur qui puisse convenir à mon avis serait du blanc. Et des nappes si possible un peu plus épaisses. Si pas disponibles chez Lhermitte, il faudrait potentiellement investir par nous-mêmes quitte à ce qu’il en assure l’entretien (du coup, les broder avec un logo ?...).



Nous n’avions pas de menu donc avons un peu emm… les serveuses pour savoir ce que nous avions dans nos assiettes, mais je suppose que ce sera prêt pour les premiers trains.



Côté commentaires Denis a été bien trop chiche et n’a fait qu’un court commentaire au premier arrêt : je ne sais si nous avions figé la version finale, mais c’est une point à grandement améliorer du coup. Peut-être s’est-il dit que, en tant que bénévoles, nous n’en avions pas besoin mais bon… du coup pas pu juger de l’efficacité. Il faut aussi roder le discours d’accueil (inexistant hier) et les consignes de vie à bord / sécurité (en particulier : téléphones en mode silence et appels sur les plateformes notamment). Mais au moins la sono fonctionne très bien car on entendait bien à chaque (rare…) intervention.





Le repas



Quasiment rien à dire. C’est très bon, c’est fin et haut de gamme (plus que ce que nous avons mangé à la Vendée). Seule le dessert était un peu moins gustatif (mais nous étions déjà bien « pleins ». A noter le pain, limite rassis : sais pas si dû au fait qu’il était du matin voire de la veille, ou si c’était voulu. La quantité est largement suffisante, voire trop même pour un soir… (du moins pour moi, qui a maintenant du mal avec les repas copieux le soir)



Perso un super point pour le plat principal et le fromage blanc fouetté au cognac (une tuerie !)



Le vin en carafe n’était pas super, mais normalement mieux pour le repas individuel (vin en bouteille). A ce sujet, il faudra définir les vins que nous proposons en supplément, et du coup viser une gamme plutôt haute sans que ce soit inaccessible (à mon sens : maxi 30€ la bouteille)."

Voilà un premier retour positif et le train test permet de réajuster les points "noirs".
Pour info le train du 03, 10 et 17 sont déjà complet et les suivants sont à environ 50 % de remplissage
Plutôt de bon augure.
Place aux photos (merci Michel, Matthieu, Patrick,...)

[Alain Cassagnau]

Il me paraît important de prévoir dans les flyers et sur le site deux ou trois très belles photos qui montrent les convives à table. Là je parle de publicité, donc il faut de la photo élaborée. Plus précisément, c'est un genre de photo très difficile à réaliser : ça doit être "générique" (peu de visages, mais beaucoup d'ambiance, le photographe doit travailler spécifiquement dans ce sens), il faut donc en prendre beaucoup pour en avoir 5 ou 6 valables parmi lesquelles on fera un choix. Mais au final, ça décuple la puissance d'évocation du flyer et du site, et permet à la personne qui voit la pub de s'identifier à ceux qu'elle voit en photo, c'est surtout ça qui lui donne envie d'y aller.
C'est d'autant plus difficile à réaliser qu'il faut aussi que les convives soient d'accord pour être photographiés. Du coup ça peut justifier qu'on fasse carrément une mise en scène avec des volontaires dans une rame statique. C'est lourd, mais ça peut valoir le coup.