Forum Train

Bonjour
on peut toujours rêver en imaginant la reconstruction d'une "petite P" chez nous...
@+

NDLR : Faut pas rêver, il faut juste te lancer :
- réunir des gars de ton avis
- trouver un gars moteur et les pieds sur terre pour animer l'équipe
C'est à dire qui ne résonne pas que mécanique, mais global, y compris relations avec les Élus, sens économique, sens administratif (dossiers), et qui avec votre équipe, lancera un projet crédible : c'est à dire convaincant les responsables que cela a un SENS.

Si, chez nous on sait faire :
Regardez l'HERMIONE : un projet à combien de millions ?
26 millions d'€, excusez du peu. Et oui, en France.

Et elle navigue, avec un budget courant de presque un million d'€ par an, après ce qu'elle a couté à construire.

à bord entre Sète et Toulon photo Panama

OUI, on sait faire en France.
Quand on est travailleur, organisé et orienté "résultats".
Rien ne tombe du ciel.
Bougez, foncez (message subliminal... )
Vive la Marine à Voile !
Panama

Il y a des collègues qui profitent des temps présents pour aller à la mine et faire de l'extraction de documents anciens, et il y en a d'autres qui te les envoient : merci à eux.

Saujon, Charente Maritime
Cette gare se trouve sur la ligne de Saintes à Royan au PK 28,176. Elle est mise en service en 1875 . C’était une gare de bifurcation avec la ligne en provenance de Pons et une antenne qui desservait La Grève maintenant déclassé mais exploité par un train touristique.

En 1984 est crée l'association du Chemin de Fer Touristique de la Seudre (CFTS) et on peut y voir circuler cet autorail Picasso à la décoration inédite.
Il ne restera pas longtemps en Charente : acheté en 2003 par l'Association Tourisme Ferroviaire de la Brie Champenoise à l' Omois, il y retrouvera ses couleurs d'origines.
Sorti d'usine en 1955 pour une mise en service à Marseille puis Nice, il rejoint le dépôt de Lyon Vaise en 1963 puis migre vers Nevers en 1981.
En 1994 la ligne Saintes Royan voit passer des rames tractées dont le train de jour Paris Royan, ainsi que des relations omnibus de Saintes à Royan.

Bonne journée
Pierre J

Les tournages de films, dans un chemin de fer historique, c'est TOP.
Cela soude les équipes, c'est un moment de concentration, on se plonge dans une époque vapeur.
Et il parait que cela peut faire entrer des sous dans la caisse.
Bon, aux Mouettes, ce dernier point, on connait pas encore.
Pour la base de données "Tournages" de l'UNECTO, il a été réalisé cette fiche :


Pensez- y, faites le savoir : nous cherchons des tournages !

Vive le Chemin de Fer !
Panama

Chez nous au Fond-de-Gras c'est à travers un book déposé chez des metteurs en scène, ce qui fait que lorsque un producteur cherche un site vapeur, il reçoit des adresses comme la nôtre.
Il y a un avantage à travers un tax-shelter qui permet au producteur d'avoir une ristourne de taxes si produit dans le pays. Je ne sais pas en France, mais en Belgique et au Grand-Duché c'est le cas. Une des dernières grosses journées et nuits ont été pour une production de ARTE.


Claude

Depuis que les Mouettes se sont "helvétisées", on reçoit des nouvelles de là-bas :

Deux anecdotes de réception de Re 460 aux CFF.

La première histoire concernait une des premières courses de réception avec une Re 460 hlp. Pendant le parcours l'inspecteur a actionné l’interrupteur pour la conduite de chauffage, bien qu’aucun véhicule ne soit remorqué. Il s’est produit une explosion et de la fumée remplissait le couloir central entre les deux cabines. Une fois arrêté ils ont ouvert les portes et sont descendus de machine pour aérer le compartiment. Après un bon moment le premier des présents s’est rendu dans le compartiment machines et a trouvé une tôle complètement pliée qui masquait le contacteur de chauffage. Il a fallu demander une locomotive pour remorquer la Re 460 à Oerlikon. L’analyse a montré que le départ vers la conduite de chauffage n’était pas raccordé à celle-ci mais à la masse de la locomotive et il y a eu un court-circuit 1000 V avec au moins 800 A.
Tout avait fondu et fait exploser le contacteur.


Une autre aventure Re 460 concernait une locomotive qui se trouvait aux ateliers d'Yverdon. La ventilation des moteurs fonctionnait en permanence à grand débit.
Comme le personnel ne connaissait pas encore en détail les nouvelles locomotives, ils ont téléphoné à la direction générale à Berne et le même inspecteur s’est rendu à Yverdon. Là on lui présente la locomotive avec le défaut. Il demande s’ils ont contrôlé le connecteur de la sonde température des moteurs. Il peut avoir le problème lors d’un remontage pas trop soigné qu’une broche se déplace et ne fait plus contact. Effectivement c’était le cas.
Il ne leur a pas dit qu’il avait eu le même problème lors d’une réception de machine à Oerlikon et qu’ABB avait cherché une demi-journée.
Ils ont du se dire que cet inspecteur était vraiment très fort.
Vive le Chemin de Fer, et à bientôt pour de nouvelles aventures !
Panama

Panama a écrit:Depuis que les Mouettes se sont "helvétisées", on reçoit des nouvelles de là-bas :

Ça fait plaisir de recevoir ainsi des nouvelles de "là-bas".
Peut-être que notre informateur aura l'occasion de nous raconter des histoires concernant "ma" gare, celle dont je rêvais de devenir chef de gare ? ou au moins de la ligne de l'Albula qui part de là...

Bon, apparemment le 51000 a été repeint et les autocollants posés.


Vive le Chemin de Fer !

À mince alors ! La dernière fois que je l'ai vu, il était "rouge" et noir ! Du coup ma modélisation réclamera une mise à jour ! (Mais de quel couleur peut-il bien être aujourd'hui ? )

Alexandre.G

Dans la zone rouge clair la partie modélisé en 3D, en rouge foncé c'est celle que je voulais faire au départ , seulement mon PC est limitée en capacité, trop de polygones je pense, du coup j'ai revu le projet à la baisse.
(La gare de Chaillevette-Chatressac, et du Y 51147 en 3D modélisés sur le logiciel D.A.O - C.A.O gratuit SketchUp).

Encore une anecdote CFF :
A Winterthur l'ingénieur qui réceptionnait les Re 4/4’’était très pointilleux.
Il exigait que les vis apparentes aient les têtes tous orientées du même sens, même si elles étaient vissées dans du fer. Pour arriver à ce résultat SLM avait un stock de rondelles allant d’une épaisseur de 1/8 à 7/8 de l’épaisseur normale. De cette manière on compensait l’orientation.

Je ne pense pas que les ateliers CFF s’amusaient ensuiteà orienter les vis de cette manière lors des révisions.
Le même ingénieur était aussi en charge de la réception des tracteurs Tm’’’ construit chez RACO à Regensdorf. Le directeur de l’époque était Monsieur Pfarrer (curé). Le responsable de la technique Monsieur Bischof (évêque) et le responsable du département ferroviaire Monsieur Papst (pape). La hiérarchie était donc inversée.