Petite histoire de la DRG

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Re: Petite histoire de la DRG

Messagepar XTof_vl
27 Juin 2011, 15:44

und deine Schwester?
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Re: Petite histoire de la DRG

Messagepar decstef_be
27 Juin 2011, 23:30

Rockandrail a écrit:
decstef_be a écrit: :shock:
Traduction svp ?

Mes connaissances en Walkirien se limitent à :

- haben sie ausweis bitte ?
- ein kilo kartoffel
- ich liebe dich

Je confesse : C'est honteux pour un dingues des belles teutonnes noires à roues rouges (avec ski pour picots!) :coeur1:


Schwester Staat

Schwester = soeur
Staat = état

Traduction: Etat Soeur :prrrt: :mdr2:


J'étais arrivé à cette même traduction grâce à Gougueule, d'où ma question :mdr2:
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Re: Petite histoire de la DRG

Messagepar XTof_vl
28 Juin 2011, 09:09

Wir haben kein Köf zusammen gehalten.
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Re: Petite histoire de la DRG

Messagepar Rockandrail
28 Juin 2011, 15:56

Manquerait plus que ça! :mdr:
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Re: Petite histoire de la DRG

Messagepar Rockandrail
28 Juin 2011, 16:10

Bon allez, la suite:

H163


5-1-2-3) Les locomotives de série 89 d’origine saxonne

5-1-2-3-1) Série 892 – ex sä. V T

Le type V T saxon regroupe l’ensemble des locomotives-tender saxonnes à trois essieux accouplés et vapeur saturée. Il se retrouve distribué dans deux séries différentes à la DRG : comme série (BR) 892 et comme série 8982. Conformément au plan de numérotation de la DRG, les machines les plus anciennes recevaient les numéros de série les plus élevés, réservés aux locomotives promises à une radiation rapide. De ce fait, la série 892 regroupe les machines V T les plus récentes – construites entre 1896 et 1920, et la série 8982, que nous étudierons juste après, regroupe les machines les plus anciennes – construites entre 1872 et 1895.

La totalité des machines V T a été construite par Hartmann à Chemnitz.
Il est à noter que bien que classées par la DRG dans des séries différentes, les livraisons de 1895 (immatriculées 1592 à 1597 en Saxe) classées 89 8216 à 89 8221 et les livraisons de 1896 (immatriculées 1598 à 1609 en Saxe) classées 89 201 à 89 210, concernent des machines identiques du type le plus récent.

Ces machines se caractérisent par des roues d’un diamètre de 1240 mm, des chaudières d’un diamètre interne de 1199 mm, une boîte à fumée longue de 1300 mm, une cheminée évasée à rebord et le bas de la paroi arrière de l’abri en oblique rentrante.

D’une configuration quasiment inchangée, les 12 locomotives de la livraison de 1897, 1612 à 1619 et 1620 à 1623 en Saxe, sont classées 89 211 à 89 222 à la DRG.
Les livraisons de 1898 et 1899 (1624 à 1643 en Saxe) sont identiques et sont également toutes intégrées à la DRG comme BR 89 223 à 89 242 ; viennent ensuite les 31 machines livrées en 1901 (1644 à 1674 en Saxe) dont 27 rejoignent la DRG comme BR 89 243 à 89 269. Il est à noter que la 89 268 ne provenait pas des chemins de fer saxons mais avait été livrée par Hartmann en 1901 à la compagnie locale Oberhohndorf-Reinsdorfer Eisenbahn.

L’ensemble des machines jusqu’au numéro 89 269 développait une masse adhérente de 14t par essieu.

+-+-+-+-+-+-+-+-+


1914 voit la construction par Hartmann de locomotives totalement nouvelles qui ne devront leur classification saxonne de V T qu’à leur distribution semblable à trois essieux accouplés. Quatre de ces six machines, classées 1675 à 1680 en Saxe, portant les numéros d’usine 3766 à 3770 et 3824 rejoindront la DRG comme BR 89 281 à 89 284. Ces locomotives n’avaient techniquement plus rien de commun avec les machines livrées jusqu‘en 1901.
Les roues ont un diamètre de 1260 mm ; les chaudières ont un diamètre interne de 1360 mm. Le plan médian de la chaudière se trouve à 2450 mm au dessus du rail contre 2000 mm précédemment. Les machines 1675 à 1679 avaient des viroles de corps cylindrique en chaudronnerie lisse. Celles-ci seront rivetées à partir de la 1680. Enfin, le bac à charbon est déplacé derrière l’abri afin d’en augmenter la capacité et les deux caisses à eau latérales courent horizontalement jusqu’à la boîte à fumée.

+-+-+-+-+-+-+-+-+


La livraison de 1919 (10 machines) diffère essentiellement de celle de 1914 par l’empattement des machines. Les deux séries de construction ont le même entraxe de 1600 mm entre le premier et le deuxième essieu accouplés. Par contre, on mesure 1460 mm entre le deuxième et le troisième essieu sur les machines de 1914 alors qu’ l’on mesure 1800 mm sur les machines de 1919.

L’ensemble des machines livrées en 1919 rejoindra la DRG comme BR 89 285 à 89 294. Ces locomotives se différencient des livraisons 1914 par des caisses à eau latérales qui s’inclinent en oblique à partir du milieu du corps cylindrique de la chaudière. On note également sur les machines 1919 la disparition de la rambarde de manœuvre qui courait jusqu’au dessus de la traverse de tamponnement avant.

En 1920, portant le numéro d’usine 4414 et le numéro saxon 1691, Hartmann livrait une dernière machine initialement prévue pour les chemins de fer turcs. Cette locomotive fut intégrée à la DRG comme BR 89 295. Elle était dotée d’une chaudière verticale Belpaire. Le plan médian du corps cylindrique n’était qu’à 2300 mm du rail.

+-+-+-+-+-+-+-+-+


On ne trouve trace de cahier des charges des prestations des machines ni dans les registres de la DRG de 1924 ni dans ceux de la DR de 1962/64. Des documents officiels des chemins de fer saxons donnent une force de traction de 65 kN. (Pour les BR 892)

Seules quelques machines traverseront la deuxième guerre mondiale pour échoir à la DR est-allemande. Elles sont restées en Saxe jusqu’aux environs de 1960 (En particulier à la gare centrale de Dresde) en service de triage voyageurs. Après leur radiation du service, quelques machines des deux types de construction servirent encore de locomotives de travaux dans l’industrie jusqu’aux environs de 1967. Citons notamment la 89 233 aux aciéries de Riesa. Quelque autres rejoindront les ateliers de réparation de la Reichsbahn.

Catégorie : Cn2
Distribution : Gt33.14 (89 201 à 269) ; Gt33.16 (89 281 à 295)
Diamètre des roues motrices : 1240 mm (89 201 à 269) : 1260 mm (89 281 à 295)
Vitesse maxi : 50 km/h
Fabricant : Hartmann
Première mise en service : 1896 – 1914 - 1920
Tender : 1,5t puis 2t de charbon
Nombre total construit : 90
Nombre intégré à la DRG : 84
Numérotation : 89 201 à 89 269 ; 89 281 à 89 294 ; 89 295
Dates de réforme : 1960





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Re: Petite histoire de la DRG

Messagepar BALDOUINE 94
28 Juin 2011, 17:03

Bonjour, je découvre ce fil fort instructif sur nos voisins Teutons.
Est il prévu dans la suite, une étude sur les Kriegslok entre 1939 et 1945, ou bien cela mérite t il un fil dédié???
Merci d'avance; :yin
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Re: Petite histoire de la DRG

Messagepar gib
28 Juin 2011, 18:14

Traité p. 46/48 de ce fil.
Il est dit parfois que toutes les guerres ne sont que des guerres de religion. Alors dites-moi le nom de ce Dieu qui les autorise à tuer l'amour (Apologue d'Alegranza)
autre activité
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Re: Petite histoire de la DRG

Messagepar BALDOUINE 94
28 Juin 2011, 21:57

Danke schon, désolé pour la kolossale erreur de ma part, je n'étais pas remonté aussi loin dans le fil.
Je réitère néanmoins ma demande, est il concevable d'envisager un fil consacré aux loks de guerre allemandes ainsi qu'à l'utilisation de certaines d'entre elles au sein de la Sncf.( après guerre bien entendu!!!)
Je me permets d'insister car ce sujet m'intéresse beaucoup.
pour amorcer la pompe, un modeste document (j'ai scanné juste la couverture!!!!!) :yin[/u]


J'espère que je ne vais pas déclencher un problème, mon approche est purement historique, et ce manuel a été édité par les occupants pour distribuer aux mécanos Français de la sncf.......
Modifié en dernier par BALDOUINE 94 le 28 Juin 2011, 23:41, modifié 1 fois.
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Re: Petite histoire de la DRG

Messagepar Rockandrail
28 Juin 2011, 22:51

Je crains malheureusement que tôt ou tard un fil sur ce sujet précis ne déclenche une polémique difficile à contenir. Le contentieux n'est toujours pas résolu et j'en veux pour preuve que toi-même, au lieu d'évoquer simplement "nos voisins allemands", parle de "nos voisins teutons". Ce n'est pas innocent.
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Re: Petite histoire de la DRG

Messagepar BALDOUINE 94
28 Juin 2011, 23:12

L'emploi du terme "Teuton" n'est à mon idée pas réducteur, outrancier ou que sais je encore, on parle bien dans l'histoire européenne des chevaliers teutoniques!!!! et je ne crois pas que ce soit un terme péjoratif.
C'est vrai que l'inconscient collectif attribue assez facilement des noms ou surnoms aux autres pays, tels les rosbeef pour les Anglais ou bien l'Oncle sam pour les Américains!!!!
Donc, j'ai bien compris qu'un fil sur les machines de guerre de cette époque ne serait pas, à priori le bienvenu, dont acte.
Dommage, mais bon autant ne pas s'attirer les foudres!!! :yin
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