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5-1-2-6) Les locomotives de série 89 d’origine mecklembourgeoise5-1-2-6-1) Série 8980 – ex meck. T 3a et T 3bPour être tout à fait complet avec la série 89, il nous faut mentionner également les T 3 du Mecklembourg. Nous avons déjà eu l’occasion de mentionner que les chemins de fer de l’Etat du Mecklembourg, la compagnie « Friedrich-Franz-Eisenbahn (MFFE) », se payaient rarement le luxe de développer leurs propres locomotives et faisaient le plus souvent appel à des versions quasi identiques des machines développées par leur voisin prussien. La T 3 prussienne pouvant être comptée au rang des machines réussies, il n’est donc pas étonnant d’en avoir retrouvé dans les effectifs des Friedrich-Franz-Eisenbahn.
On la retrouva donc au Mecklembourg dans sa version initiale (sans dôme de vapeur) sous la désignation T 3a et dans sa version plus récente (avec dôme de vapeur) sous la désignation T 3b.
Ces machines furent numérotées 550 à 611, ce qui laisse à penser qu’il y en eut au total 61 exemplaires. Pourtant d’autres sources rapportent la fourniture aux MFFE de beaucoup plus de machines. Elles sont à prendre avec prudence car il n’existe pas de liste de numérotation autre que celle mentionnant les numéros 550 à 611.
La T 3a des MFFE correspondait étroitement à la première version de la machine prussienne. On note comme légère différence la présence d’une cloche à vapeur Latowski sur le toit de l’abri.
La T 3b correspondait à la version prussienne construite à partir de 1898, avec dôme de vapeur et bas de la paroi arrière de l’abri vertical. La cloche était reportée sur la cheminée.
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Le plan définitif d’intégration à la DRG fait mention de 22 locomotives de type meck. T 3a regroupées dans la série 89
80 sous les numéros 89 8001 à 89 8022. Ces machines étaient de distribution Gt33.10.
18 locomotives de type meck. T 3b ont également été regroupées dans cette série sous les numéros 89 8051 à 89 8068. A l’exception de la 89 8051, ces machines sont de distribution Gt33.11.
Les numéros 89 8022, 89 8053 et 89 8056 ont très vite été rayés du plan de numérotation, ce qui laisse supposer que ces trois machines ont été radiées pendant ou juste après la rédaction du plan définitif d’intégration.
La plus ancienne des machines T 3a intégrée par la DRG, la 89 8001, avait été livrée par Borsig en 1884 (numéro de série 4083). Ces machines ont été construites par de nombreux ateliers. Citons entre autres Jung, Hohenzollern, Schichau, Güstrow, Egestorff (devenu plus tard Hanomag), Henschel et Linke-Hofmann.
La plus ancienne des machines T 3b de la DRG, la 89 8051, datait de 1899, construite par Jung (numéro de série 358). La plus récente, la 80 8068, datait de 1906, livrée par Linke-Hofmann (numéro de série 416).
Signalons enfin que deux T 3b livrées aux chemins de fer du Mecklembourg et immatriculées 595 et 596, reprises par la DRG comme 89 8053 et 89 8054, avaient été équipées d’une distribution externe Heusinger. Toutes les autres machines – tout comme les T3 prussiennes, étaient équipées d’une distribution Allan.
Catégorie : Cn2
Distribution : Gt33.10 puis Gt33.11
Diamètre des roues motrices : 1100 mm (T 3a) ; 1150 mm (T 3b)
Vitesse maxi : 45 km/h
Fabricant : Borsig et Jung (maîtres d’œuvre)
Première mise en service : 1884 (T 3a) ; 1889 (T 3b)
Tender : 1t de charbon
Nombre total construit : Variable selon les sources
Nombre intégré à la DRG : 22 (T3a) et 18 (T 3b)
Numérotation : 89 8001 à 89 8022 – 89 8051 à 89 8068
Dates de réforme : non documentées
BR 89 8009 ex meck. T 3a numéro 572 (Schichau 763/1895)
BR 89 8059 ex meck. T 3b numéro 601 (Linke-Hofmann 173/1903)