Dans la lignée du magnifique reportage de Tyrphon, et bien conscient des limites de mes compétences en matière photographique, je vous présente mon ferry-ferro voyage vers l’île de Man.
Voyons d’abord où se trouve l’île de Man : en plein milieu de la mer d’Irlande, c’est un territoire britannique qui bénéficie d’une certaine autonomie due à son histoire viking et qui lui permet de s’affranchir de quelques lois communes (pas de restriction sur les horaires de pubs, mais aussi des libertés financières qui en font un beau paradis fiscal !). Patrie du coureur cycliste Mark Cavendish qui écrase tous les autres aux sprints et des chats Manx, elle accueille la célèbre course moto Tourist Trophy.
Mais, et nous y voilà enfin, elle possède une infrastructure ferroviaire en service assez étonnante pour une petite île.
Pour m’y rendre, pas question de prendre le chemin le plus court. Je vais l’aborder par l’ouest et pour ce faire je prends le ferry à Roscoff en direction de Cork (République d’Irlande).
A la gare de Cork est présentée la N° 36 des ateliers Bury, Curtis et Kennedy de Liverpool, qui a fonctionné de 1847 à 1874 entre Cork et Dublin, à la vitesse impressionnante de 60 miles par heure (soit près de 100 km/h).
Aujourd’hui le voyage vers Dublin se fera dans des conditions plus modernes, mais probablement pas tellement plus rapide !
Arrivée à Dublin dans la belle gare d’Heuston (1846).
Pour atteindre l’autre gare de Dublin située sur l’autre rive de la Liffey , on emprunte le Luas, le tramway, confortable mais qui ressemble à tous les tramways modernes.
Après un petit arrêt pour siffler une pinte de Guinness (faut respecter les pays que l’on traverse !), j’atteins Connolly Station, une de ces gares moches et sans âme.
En route vers Belfast. Pas de contrôle douanier comme à Paris-Nord ou London St Pancras. Je me demande comment va se passer le passage à la frontière…
A suivre...