par domi
14 Avr 2014, 12:54
Pour faire court: le moyen d'approche le plus utilisé s'appelle l'ILS (Instrument Landing System). Il faut une installation au sol et un récepteur embarqué. Ca nous donne directement donne notre position par rapport à la trajectoire idéale, en azimut et en site. Ca veut dire qu'en regardant l'instrument associé on sait instantanément si on est à gauche ou à droite de l'axe, et au dessus ou en dessous du plan d'approche. Et donc la correction à afficher.
Dans le cas de la VOR-DME cela demande un exercice intellectuel car on connait sa position en azimut (à gauche ou à droite de l'axe), avec un système radio-nav beaucoup moins précis que l'ILS, et pas d'indication en site. On dispose seulement d'une indication de la distance par rapport à la balise et à cette distance est associée une altitude, indiquée sur la carte d'approche, que l'on compare avec l'altitude réelle instantanée et qui implique des corrections ou non.
Et par rapport à l'ILS qui doit impérativement être aligné sur l'axe de piste pour permettre de bénéficier de minimas météo très bas, la VOR-DME peut être désaxée (avec donc des minimas météo beaucoup plus élevés, augmentant le risque de remise de gaz et in fine de déroutement). Ca implique un changement de trajectoire à basse hauteur (cas de Nantes ci-dessus), ce qui avec un avion lourd et à grande inertie, couplé avec une météo de chiotte, peut conduire à des conditions assez marginales.
Domi
"La termitière future m'épouvante. Et je hais leur vertu de robots."