Belle petite machine, c'est indéniable.
Mais il faut lire les commentaires des lecteurs du lien ci-dessus, ils sont empreints de bon sens (dont celui de Guy Mitaux-Maurouard, qui fut en son temps rien moins que le chef-pilote d'essais de Dassault-Aviation). Notamment sur le respect du devis de masse. En cas d'accident d'avion léger/ULM, le premier point qu'essaient d'investiguer les assureurs est de savoir si l'appareil évoluait dans les limites de poids et de centrage certifiées (et pour être classé ULM, un aéronef doit entre autres respecter un poids maxi de 450 kgs, ou 472.5 kgs - 450 kgs + 5% - s'il est équipé d'un parachute de secours). S'il s'avère que l'appareil dépassait son poids maxi de ne serait-ce qu'un kilo, c'est terminé, l'assurance rembourse que pouic.
Et le problème de tous ces ULM "performants", c'est qu'en fait la plupart d'entre eux devraient être classés en catégorie JAR-VLA, autorisant un poids max au décollage de 600 kgs, mais nécessitant certificat de navigabilité, et une mise en oeuvre par un pilote titulaire d'une license avion et pas ULM.
Domi
"La termitière future m'épouvante. Et je hais leur vertu de robots."