Veuillez m'excuser si je parle un peu beaucoup de mon père et du B26. Néanmoins, je profite de l'occasion de ce fil pour bavarder autour d'un avion sur un forum particulièrement dédié aux Trains.
A l'école sur T6
Il m'a dit qu'il était aux commandes du B25 photographié par un pote
Aux commandes d'un B26
son brevet de pilote
La première page du manuel de pilotage de l'avion
Comme je l'avais dit précédemment, j'ai la chance d'avoir ce manuel en très bon état général, même si la première page est un peu écornée. Le texte et les illustrations sont sans équivoque: un avion qui fait peur, qui plane comme un fer à repasser, mais un avion "pour hommes".
Il est clair que l'avion avait une vitesse de décollage et d’atterrissage élevée, ce qui a occasionné beaucoup de casse ! Sur les dernières versions, l'incidence des ailes avait été modifiée pour diminuer cette vitesse, au détriment de quelques m.p.h perdus sur la vitesse de pointe. Néanmoins, comme le souligne S.O.F., sa vitesse relativement élevée était un de ses atouts au combat.
Enfin, je crois que lorsque les pilotes parlaient de "l'amour" qu'ils portaient à un appareil, le sentiment était surtout dicté par deux critères:
- de tous les maux, faut choisir le moindre.
- sa capacité, outre la dextérité du pilote, de pouvoir rentrer à la maison.
Bien que mon père ne s'étendait pas sur cette période de sa vie hormis quand je le questionnais, j'ai cru comprendre la gratitude qu'il a portée à son appareil pour lui avoir maintenu la vie sauve, ainsi qu'à ses coéquipiers. Si non, je ne serais pas là pour en parler.
2B.