Tu ne crois pas si bien dire.
Aujourd'hui, compte tenu du froid qui fait geler les plans d'eau, je me suis attelé aux gouttières.
Objectif : ne pas faire comme tout le monde en achetant le set Mkd

Voici donc en avant première mondiale, ma méthode mimo 87 (je n'ai pas vu cette technique jusqu'à présent sur le ouèbe, mais peut-être que quelqu'un l' a déjà expérimenté...).
Point un : rassembler la matière première, i.e. des barquettes de congélation en alu, vendues au supermarché du coin au tarif exorbitant d'un burp et quelque les cinq barquettes, soit approx 10 et quelques centimes la gouttière. Découper délicatement la partie roulée sur elle-même qui se trouve en haut de la barquette en question.

Point deux : à l'aide de cales d'une technologie hautement évoluée (carton, balsa, ctp, pied de votre belle-mère, etc) faire en sorte que le cutter puisse découper de façon bien droite le rouleau susmentionné l'endroit kivabien. Fixer le petit rouleau à l'aide de double face pour éviter la crise de nerf.

Après plusieurs passages peu appuyés, le surplus de matière doit dégager tout seul.

Point trois : araser la partie plate de l'alu que l'on avait conservé jusqu'alors pour la fixation au double face sur la planche de découpe. S'âbimer dans la contemplation du résultat. Attention, ne pas regarder de trop près, sinon ça plie...

Point quatre : découper des petites bandes très fines dans du scotch alu autocollant vendu chez castobricotruc (rayon hottes et conduits, merci à rico de FTM, qui a découvert ce pervertible).

Point cinq : placer délicatement ces petites bandes à intervalles régulier pour figurer les bitonios qu'on voit sur les vraies gouttières.

Yapluka peinturlurer et coller tout le bazar sur votre toit.


Il me reste encore quelques reprises de peinture et de forme à faire (la matière employée reste relativement souple, même après collage, ce qui permet de fignoler une fois en place).
Il faut également que je trouve comment combler le trou béant de chaque extrémité. Mais ce sera pour un autre jour, là, faut que je laisse reposer mes petits nerfs soumis rude épreuve... D'ici un moi ou deux et un wagon de lexomil, j'attaque celle de l'autre côté

Special thanks ma fille cadette (10 ans, 1.65m, en master de délicatesse à la Schwartzenegger academy) qui a ruiné ma première gouttière (prête à être posée) en fin de matinée : "Tiens, c'est marrant ce truc là, c'est quoi ?" Et paf la gouttière...