KING KONG, JEAN LOUIS ET LE BOUC n° 62
King Kong va devoir tricoter avec les leviers de passage de vitesses et de changement de marche. Un pied sur la pédale d'embrayage, la main sur le curseur de montée et baisse de régime du bon vieux Willème. Tout ceci n'a plus aucun secret pour lui !
Il faut ajouter deux autres tombereaux de bois dont le 5702 en attente sur la voie en impasse.
Dételage de la rame, marche aller jusqu'à l'aiguille de sortie et retour sur voie directe en amont de l'aiguille à destination de la voie en impasse ...
Marche avant sur voie déviée sous l'oeil du collègue chargé de la manoeuvre de l'aiguille et le regard lointain d'Aimée Plan restée sur le seuil de la gare.
Emport des deux wagons ainsi récupérés jusqu'à l'aiguille d'entrée de gare
Ajout des 2 wagons à la rame initiale (notez la façon différente de les charger) selon une manoeuvre au lancer classique à l'époque, au moins sur les CFD.
Il ne restera plus à King Kong qu'à se remettre en tête de la rame de 10 wagons de bois, composition maintenant définitive. Raccordement à la rame, essais de frein et attente du signal de départ après appel téléphonique à destination de Mireille Praden, gérante de la gare de Saint Frézal de Ventalon.
Jean Louis, quant à lui, va devoir cravacher ferme ! Le trajet du convoi est autrement plus direct et en pente continue via le vallon de Soubrelargues et la halte de la Vignette.
La Coccinelle va affronter la descente jusqu'à la route nationale et dès la sortie de Saint Privat de Vallongue, un cheminement des plus tortueux et des plus étroits (même de nos jours) sur voie déviée jusqu'à la gare de Saint Frézal construite au milieu de nulle part !