POMidi a écrit:Bonjour,
Merci à tous pour ces témoignages et documents.
Encore un merveilleux voyage de Jean-Pierre.
Les monts métallifères, je suis passé pas loin mais j'ai eu peur que cela soit très industriel. Quand l'on regarde une carte c'est très impressionnant ce découpage en terrasses successives.
Peut-être que Carlo peut nous expliquer les statut actuel de cette ligne: exploitation commerciale ou touristique.
Comment se fait-il qu'une ligne aussi pentue n'est jamais été électrifiée ? Pourquoi sur des rampes aussi élevées a t-on utilisé du matériel léger comme les Schienenbus ?
Salutations amicales.
Pierre
Alors, je n'a pas vue cette posting, Pierre, et voici un peu d’histoire.
Pour le statut comme ligne touristique isolée j'ai déjà répondue, voir dessus mon post avec carte.
Pour l'histoire:
La ligne à crémaillère à VN était toujours un organisme exotique. Et la crémaillère est le point faible aussi.
En principe l'exploitation commençait avec les locomotives série 97 (KkStB 69), construites entre 1890 et 1908.
la premiere modernisation commençait à 1912 avec le commande pour les 197 (KkStB 269), on pensait de rationaliser l'exploitation avec l'utilisation d'une engin plus lourde et puissante. C'est logique de remplacer deux petites par une grande loco.
Mais déjà cette modernisation était plutôt un désastre, quand la loco cassait en tout vapeur la crémaillère. On arrêtait la livraison après le troisième engin.
Dans les années 70 la question de la modernisation revenait, mais dans un niveau plus important. Il semble logique qu’on réfléchissait d’électrifier la ligne. Mais si on électrifiera la ligne il faut aussi construire des locos électrique à crémaillère, un développement assez spécifique et cher. Dans l’autre coté la ligne via Hieflau et Selzthal à Leoben était plus loin mais la capacité était plus élevée aussi, quand les pentes sont beaucoup moins fortes. C’est pourquoi plus et plus de minerai faisait ce tour plus long et pourquoi le Erzbergbahn perdait son importance.
Finalement on décidait de démonter le crémaillère et aller en adhésion, trois locos série 2143 avec trois wagons !
Pour le Schienenbus comme véhicule voyageurs sur l’Erzberg:
C’est vraie ils sont légères, mais ce n’est pas gênant : pour passer une rampe la relation entre le poids adhérent et le poids à tracter est la chose critique. Et quand l’autorail 5081 est motorisé sur toutes se deux axes, tout le poids est adhérent. En plus on équipait les six autorails (5081.560-565) pour l’Erzberg avec les freins magnétiques.
Pour la poésie du Erzberg: notamment Eisenerz et environnement était toujours une mélange pittoresque entre une paysage très belle (le >Hochschwab< comme massif de calcaire similairement isolé comme l'Ötscher, tu connais mieux) dans une environnent sali par la poussière et la fumée des industries importantes. A l'autre coté on avait déjà relativement tôt un mouvement de conservation des monuments de l'époque de la révolution industrielle du 19ieme siècle et des monuments préindustrielles comme l’haute fourneau préindustrielle sur la photo a Vordernberg ou l’architecture bourgeois dans la >Place de Marché< (Martkplatz) ibidem, ou pareillement a Eisenerz.
voici la liste des objets protegees comme monument a Vordernberg
http://de.wikipedia.org/wiki/Liste_der_ ... ordernberget photos d'Eisenerz qui montrent l'ancienne richesse grace au fer:
http://commons.wikimedia.org/wiki/Categ ... uselang=de